Écrit par Super Utilisateur on 22 décembre 2011. Posted in Hannoukah
Hanoucca, fête éminemment prophétique (Beth Yeshoua)
A une même époque à 200 ans de distance, deux personnages bibliques, poussés par le zèle pour la Maison de Dieu, ont été « violents » pour Dieu. L’un a renversé les ennemis du Dieu d’Israël et l’autel sur lequel un porc était sacrifié. Le judaïsme dit que ces sacrifices étaient destinés à tuer spirituellement le peuple juif et à faire arrêter le respect de l’obéissance aux commandements de Dieu. L’autre a renversé ceux qui souillaient le Temple et qui transformaient le Temple destiné à la prière en une caverne de voleurs.
Quel relation y a-t-il entre ces deux événements historiques et ces deux personnages ?
A Hanoucca on célèbre dans la période du mois de décembre comme on le sait, la fête de la dédicace du Temple de Salomon de Jérusalem.
Cette dédicace avait été inaugurée par le Roi Salomon:
« Le roi Salomon immola vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille brebis. Ainsi le roi et tout le peuple firent la dédicace de la maison de Dieu. » (2 Chroniques 7:5)
Nous lisons dans les évangiles un fait étonnant qui a surpris plus d’un chef religieux de l’époque:
« Comme la Pâque des Juifs approchait, Yeshoua monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs, il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Ecriture : « L’amour de ta maison fera mon tourment. » Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Yeshoua leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l’Ecriture et à la parole que Yeshoua avait dite. » (Jean 2 : 13-22).
Il faut préciser que lorsque l’Evangile parle de cet événement où Yeshoua renverse les tables des changeurs, ce n’est pas en décembre que Yeshoua allait à Jérusalem dans le Temple mais un peu avant la fête de Pâque, probablement en mars, avril. A un autre moment lorsque Yeshoua allait dans le temple lors de la fête de la dédicace, c’était en hiver.« 22 On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. 23 Et Yeshoua se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. 24 Les juifs (sous entendu les juifs religieux puisqu’il n’y avait que des juifs à l’époque) l’entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Messie, dis-le nous franchement. 25 Yeshoua leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. 26 Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. 27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. 28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.» (Jean 10:22-29)
On raconte que le livre dans lequel est retranscrite l’histoire réelle des Maccabées est un des multiples livres « apocryphes », c’est-à-dire un livre historique qui n’a pas été reconnu comme tous les autres 66 livres de la Bible comme un livre « inspiré » par Dieu. Sans pour autant dire que les livres apocryphes auraient été inspirés par Dieu, ce qui se déroulait en Israël à cette époque a une valeur prophétique certaine, le peuple juif ayant été de tout temps, un « peuple témoin ».
Quand on analyse le contexte historique des Maccabées et leur zèle à vouloir purifier le Temple, on peut se demander pourquoi cette histoire ne se retrouve pas dans le Canon biblique. Au moment où l’évangile nous parle de la visite de Yeshoua dans le Temple, il n’a, en effet, rien fait d’autre que d’accomplir ce que les Maccabées avaient fait symboliquement : chasser le péché et les vendeurs du Temple qui avaient oublié la destination du Temple : être une « maison de prière ».
A notre nouvelle naissance nous avons été sauvés par la Foi. Nous sommes devenus le « Temple du Saint Esprit » et l’Esprit de Dieu est venu habiter en nous par la Foi dans le sacrifice sanglant de Yeshoua le Messie.
Jusqu’à la venue du Fils de Dieu, cet Agneau et d’autres animaux étaient sacrifiés dans le Temple de Jérusalem en signe d’expiation.
Lorsque les Séleucides ont introduit le péché dans le Temple sous la forme symbolique d’un porc, les enfants d’Israël se sont révoltés.
La ré-inauguration du Temple, célébrée à Hanoucca, se place dans le contexte de la révolte des Maccabées.
A la suite de nombreuses persécutions menées par le pouvoir séleucide contre ceux qui adoraient le Dieu unique et qui refusaient de se souiller avec la consommation de porc, un prêtre juif, Mattathias l’Hasmonéen, fils de Yohanan, prend la tête d’une insurrection. Il désigne son fils Juda Maccabée comme successeur.
Le Livre des Maccabées cite : Après trois ans de lutte, « le vingt-cinquième jour du […] mois de kislev de la cent quarante-huitième année, […] ils firent la dédicace de l’autel pendant huit jours, et ils offrirent des holocaustes avec joie, et un sacrifice d’action de grâce et de louange. […] Alors Juda, avec ses frères et toute l’assemblée d’Israël, ordonna que le jour de la dédicace de l’autel serait célébré en son temps, d’année en année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinquième jour du mois de kislev, avec joie et allégresse. »
Le cycle annuel des fêtes de l’Eternel étant terminé, Dieu nous invite à nous consacrer à nouveau d’avantage à Lui en réitérant nos vœux par rapport au sacrifice à la Croix.
Chaque mois de décembre à Hanoucca, Dieu nous donne une nouvelle occasion de nous « dédicacer » à nouveau, de nous consacrer pour son service dans notre Temple qui n’a pas été fait de main d’homme.
Dans ce Temple qui n’a pas été créé par la main de l’homme, et dans lequel veut venir habiter l’Esprit Saint, un nettoyage a souvent besoin d’être fait, un nettoyage au niveau de la pensée, au niveau de la langue, au niveau de nos actes, de ce que nous faisons, de ce que nous regardons ou entendons.
Hannouca, la fête de la lumière est l’occasion de nous reconsacrer à nouveau pour notre Seigneur, Celui qui a fait le premier la démarche de renverser tout ce qui dans notre Temple ne le glorifie pas à l’image du porc symbole du péché dans le Temple des Maccabées.
Le nom Macchabée est le diminutif de l’expression hébraïque MI-KAMOHA –BA ELIM ADONAI « Qui est comme Toi Eternel notre Seigneur »
Que l’Eternel nous aide à être des « marteaux » à l’image de ces violents qui s’emparent du Royaume des Cieux
Beth Yeshoua
Join the discussion One Comment
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Merci pour cet article, C’est encourageant de considérer la fête de Hanouka sous cet angle,