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Les instances de la communauté juive de Belgique ont déposé une plainte pour antisémitisme à l’encontre de l’écrivain flamand Dimitri Verhulst. Dans un article intitulé « Il n’y a pas de terre promise mais uniquement une terre volée », publié dans le quotidien de gauche De Morgen, il ne s’en prend pas seulement seulement à l’Etat d’Israël qu’il accuse d’avoir « massacré dix-mille Palestiniens depuis 17 ans » mais il utilise l’un des poncifs de l’antisémitisme: « Le judaïsme n’est pas une religion élue, car aucun créateur n’aurait choisi un peuple élu avec un nez aussi affreux ».
Certes, cette phrase est tirée d’une citation de Serge Gainsbourg, mais l’intention de la plume de Dimitri Verhulst est loin de celle qui émanait de la bouche du chanteur juif. Dans son article, Verhulst poursuit: « Parce qu’ils se considèrent comme un peuple élu, ils ont chassé les Palestiniens de leurs terres en 1948 afin de faire la place pour les ‘fils préférés de D.ieu’ ».
Bien que l’écrivain dément tout antisémitisme (!) les réactions pleuvent, jusqu’au Grand rabbin des Pays-Bas qui s’est dit « stupéfait qu’un article aussi antisémite ait pu être publié dans un journal connu de Belgique ». En fait, De Morgen n’en est pas à sa première. En 2016, il avait publié une grande tribune avec la collaboration d’un « chercheur » négationniste de la Shoah.
Source :
https://lphinfo.com/belgique-article-antisemite-dans-un-journal-de-gauche/
Dimitri Verhulst, né le 2 octobre 1972 à Alost, est un écrivain et traducteur belge.
il naît dans une famille brisée et passe une partie de son enfance dans un foyer d’accueil.
Il amorce sa carrière d’écrivain en 1994 par la publication à compte d’auteur de Assevrijdag, un recueil de contes. En 1999, il fait paraître De kamer hiernaast, des récits de littérature d’enfance et de jeunesse pour lequel il est nommé pour le Literair Prijs CNRC. Le roman Niets, niemand en redelijk stil (2000) revient sur sa jeunesse malheureuse, mais De verveling van de keeper (2002) marque un tournant dans son œuvre en raison de sa grande implication sociale et politique. En 2001, il publie un recueil de poésie. En 2005, il traduit en néerlandais Yerma de Federico García Lorca et fait paraître une pièce de théâtre.
La notoriété lui échoit deux ans auparavant, en 2003, avec le roman Hôtel Problemski qui décrit l’existence de résidents d’un centre pour demandeurs d’asile à Arendonk (Belgique). Le livre est traduit en plus de dix langues. En 2006, son roman autobiographique La Merditude des choses obtient un grand succès public et critique. Le film La Merditude des choses, tiré de ce roman homonyme en 2009, est couronné notamment au festival de Cannes et aux Prix du Cinéma flamand,