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Warning 3x / SUISSE : Nouvelle forme de la théologie du remplacement enseignée par N.T. Wright, évêque anglican. Appel à la prière pour la Suisse, ne serait-ce pas plutôt contre cette subtile et nouvelle apostasie ? Dan Peled

NOUS PRESENTONS NOS EXCUSES POUR LA MEDIOCRITE DE LA MISE EN PAGE.

La chose est indépendante de notre volonté.

Cependant l’article est de toute première importance.

Mouvement « Prière pour la Suisse »

CH-7304 Maienfeld 081 / 322 70 69 info@gebet.ch
CH-1567 Delley 021 / 947 41 00 info@priere.ch

En avril 2014

Chers intercesseurs,

Une nouvelle forme de théologie de la substitution (d’Israël par l’Eglise) s’est répandue au cours
de ces dernières années dans les milieux chrétiens : elle s’appelle théologie de
l’accomplissement ou de l’alliance. De même que la théologie de la substitution, la théologie de
l’accomplissement estime que, depuis l’époque de Jésus, Dieu n’a donné aucun avenir national
aux Juifs dans le pays de Canaan.
Cette fois-ci, ce n’est cependant pas l’Eglise qui prend la place d’Israël et revendique pour elle
toutes les promesses de l’Ecriture, mais c’est Jésus lui-même. Par sa vie et par son œuvre de
salut, Jésus aurait accompli toutes les promesses autrefois faites par Dieu aux Juifs, y compris
celle que le pays de Canaan sera donné pour toujours au peuple juif. Jésus est le pays promis.
Cette argumentation permet aux partisans de cette théorie de se distancer des effets passés
douloureux de la théologie de la substitution à savoir celle du Mal personnifié (comme l’Etat de
l’apartheid) et des conséquences de l’antisémitisme (comme dans les pogromes chrétiens des
siècles passés). En fin de compte, les partisans de ces deux théories croient la même chose.

Nicolas Thomas Wright, ex-évêque anglican et actuel professeur de Nouveau Testament à
l’université St.-Andrews en Ecosse est un représentant influent de cette nouvelle direction.
N. T. Wright présente une nouvelle interprétation des principaux événements christologiques, qui a
pour effet collatéral que les chrétiens déconsidèrent Israël.
Heini Schmid, professeur émérite de théologie à l’université de Berne a écrit ce qui suit au sujet de
la doctrine de N. T. Wright :
Selon Wright, « la mort et la résurrection [de Jésus] ne constituent pas seulement le tournant du
destin d’Israël, le retour définitif de l’exil : la mort de Jésus est la mort d’Israël. Cela signifie que le
rôle d’Israël dans l’histoire du salut est ainsi définitivement accompli et terminé. » Pour
Wright, « Jésus est le représentant d’Israël », pas seulement dans le sens de « suppléance », mais également dans le sens d’« identification ou incorporation complètes ».

Selon Wright, « depuis Pâques, l’Israël ethnique comme peuple terrestre et humain est mis
sur un pied d’égalité avec tous les autres peuples, et ce qui est arrivé depuis et arrive
encore aux Juifs ne signifie pas plus que ce qui peut arriver aux Indiens ou aux Esquimaux.
Depuis Pâques, il n’y a plus ni Nation Sainte, ni une importance particulière de Jérusalem.
Le retour des Juifs [dans leur pays] n’a rien à voir avec l’accomplissement des promesses,
car elles sont [soi-disant] toutes accomplies dans la mort et la résurrection [de Jésus]. »
N. T. Wright explique que la Bible est une histoire, un drame en cinq actes intitulés
respectivement : 1) la création ; 2) la chute ; 3) Israël ; 4) Jésus ; 5) l’Eglise. Nous sommes
maintenant au cinquième acte. Selon lui, Israël a perdu son importance.

De nombreux chrétiens soutiennent cette thèse. Même des évangéliques abandonnent la position
traditionnelle et biblique en faveur d’Israël, jusqu’ici la leur, au profit de la théologie de
l’accomplissement. Le fait que quelques professeurs de théologie et pasteurs influents partagent
ce point de vue favorise encore sa propagation et son acceptation. Des dirigeants de l’Eglise
anglicane en Angleterre et des dirigeants de l’Eglise palestinienne en Israël encouragent la
diffusion de cette théologie.
Il s’agit néanmoins d’un point de vue théologique non scripturaire, d’une fausse doctrine.

La vérité :
Qu’est-ce qui, en dépit de toutes les résistances et de la persécution extérieure, a provoqué la
croissance de l’Eglise primitive pour qu’elle parvienne en septante ans à amener à la foi en Christ la presque totalité du monde d’alors ? L’autorité et la croissance impressionnante de l’Eglise primitive au sein du monde hellénique s’expliquent par un facteur décisif auquel on prête généralement peu d’attention : la puissance du Saint-Esprit déversée dans un vase juif – les disciples de Jésus remplis du Saint-Esprit – a fait de l’Eglise primitive un instrument puissant/plein d’autorité dans le monde d’alors. 

Il convient de rappeler qu’au temps de l’apôtre Paul, il n’y avait qu’une seule Ecriture Sainte : la
Bible hébraïque, connue de nos jours sous le nom d’Ancien Testament. Paul se référait
principalement à cette Ecriture Sainte lorsqu’il a écrit que « toute l’Ecriture est inspirée de Dieu… »
(2 Timothée 3:16). Pierre de son côté a écrit que c’est « poussés par le Saint-Esprit que des
hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1:21) et ont rédigé l’Ecriture Sainte. En d’autres
termes, le Nouveau Testament est inspiré au même titre que l’Ancien Testament et constitue une
interprétation fidèle de ce dernier.
Quand nous réalisons cela, nous honorons l’Ecriture Sainte, la Bible, comme étant la Parole de
Dieu et reconnaissons qu’« aucune prophétie de l’Ecriture n’est une affaire d’interprétation
personnelle » (2 Pierre 1:20) et ne doit donc être interprétée de manière abusive à des fins
personnelles. Ceux qui contestent la signification biblique du retour actuel du peuple juif à Sion
essaient en fait de réécrire les véritables alliances saintes données par Dieu. Ils « jouent avec le
feu » et s’opposent aux intentions de Dieu. En tout cela, il convient de nous rappeler que nous ne
pouvons pas nous opposer à la vérité : « nous n’avons aucun pouvoir contre la vérité. C’est
seulement pour la vérité que nous en avons » (2 Corinthiens 13:8). Cela devrait nous faire tous
trembler !

Par cette lettre, nous lançons un appel à la prière, car N. T. Wright viendra enseigner sur « Paul et
sa théologie » à l’Institut pour les Etudes Oecuméniques de la Faculté de théologie de Fribourg,
du 10 au 13 juin 2014.

Sujets de prière concernant le séminaire avec N. T. Wright :

• Protection des théologiens, des pasteurs, des responsables spirituels et des
participants au séminaire contre les tentations/théories spirituelles contraires à la
Parole de Dieu (Matthieu 7:21-23).

• Que l’Eglise de Jésus reconnaisse qu’avec Israël, le premier témoin qu’il s’est choisi,
Dieu n’est pas encore arrivé au terme de l’histoire (Romains 11:28-29).

• Repentons-nous de l’arrogance dont font preuve les chrétiens non juifs de l’Eglise
occidentale à l’égard d’Israël, racine de l’Eglise de Jésus (Romains 11:18-21).

• Qu’en cette période de puissantes tentations spirituelles, les responsables spirituels
et les prédicateurs soient équipés pour être en mesure de leur résister fermement en
proclamant la Parole de Dieu : « Il est écrit… » (Matthieu 4:1-10).

Au nom du comité de « Prière pour la Suisse »

Hans-Peter Lang
Président de « Prière pour la Suisse »

Join the discussion 2 Comments

  • schenkel dit :

    C’est fou ces hérésies qui sortent comme cela !!! Mais il ne se rend pas compte qu’il se rebelle contre Elohim ??????

  • DORVEN dit :

    Cher frère et soeur,

    La mise en page est bien peu de chose en comparaison de l’importance de dénoncer cette théorie mensongère,
    tout comme il est important d’alerter, de prévenir nos frères et sœurs sur toutes les fausses doctrines qui peuvent circuler, surtout dans ces temps d’apostasie …
    Un proverbe mondain dit qu’un homme averti en vaut 2. C’est un proverbe qui aurait pu être biblique…

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