Michel Garroté, réd en chef –- La police belge, aidée par les services secrets israéliens, continue ses investigations sur les raisons et les commanditaires de l’attentat du samedi 24 mai 2014 contre le Musée juif de Bruxelles. De son côté, The Jerusalem Post (lien en bas de page) évoque plusieurs pistes possibles.
Le professionnalisme du tueur qui a abattu ses victimes de sang-froid montre bien que cet acte terroriste a été méticuleusement préparé. Si la piste islamiste semble faire l’unanimité, le Jerusalem Post ne tranche pas entre, d’une part, Al-Qaida, et d’autre part, le Hezbollah libanais, comme commanditaires du crime.
Dans le cas du Hezbollah, le Jerusalem Post précise que seuls les Pasdaran iraniens sont habilités à donner au Hezbollah l’ordre de perpétrer ce type d’attentat.Certains indices – comme l’existence d’une caméra miniature accrochée à la chemise du meurtrier – font penser à l’attentat de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012.
D’un autre côté, le Hezbollah libanais a perpétré, depuis 2008, plusieurs attentats antijuifs et anti-israéliens dans le monde, aussi bien à New Delhi en Inde, en février 2012, qu’à Burgas en Bulgarie, en juillet 2012. Et tous les attentats attribués au Hezbollah ont dû préalablement être approuvés, voire décidé, par les dirigeants des Pasdaran.
Le climat de tension permanente – et même croissante – entre Israël et l’Iran peut accréditer cette thèse. La piste d’un terroriste isolé n’est pas non plus exclue. The Jerusalem Post ne croit pas à la thèse, assez fumeuse, d’un attentat politique contre les deux touristes israéliens du fait qu’à un moment de leurs vies, ils ont travaillé dans des services gouvernementaux.
Cela ne fait pas d’eux des agents du Mossad, conclut – avec raison – le Jerusalem Post. Quant au fait que la police belge est aidée par les services secrets israéliens, c’est une excellente chose ; et il faut vraiment avoir l’esprit perverti pour critiquer cela.
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