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Texte poétique écrit en 2000… et texte prophétique à peine « camouflé » !

LE TEXTE QUE VOUS ALLEZ DECOUVRIR CI-DESSOUS RISQUE DE VOUS PARAÎTRE EN PREMIERE LECTURE SUPERFICIELLE DE PURE FANTAISIE, OU POETIQUE SI VOUS ÊTES SENSIBLES A CE GENRE D’EXPRESSION LITTERAIRE. « AIE ! », DIREZ-VOUS  (AVEC UN BRIN DE DEDAIN PEUT-ÊTRE ?) SI VOUS N’Y ÊTES PAS SENSIBLES !

NON, IL N’EN EST RIEN ! ET DES LORS ABORDEZ CE TEXTE AVEC UN REGARD AUTRE. DAVANTAGE AU DEUXIEME DEGRE !

Ce texte fut écrit aux environs de l’an 2000 en France, au Refuge, et je fonctionnais à l’époque dans une dimension prophétique assez marquée quant au ministère. Ce texte, je l’avais « oublié » et voici qu’en le retrouvant un peu par hasard en allant faire un tour dans ma petite « caverne » personnelle de textes poétiques et en relisant celui-ci, je fus saisi par SON ASPECT COMPLETEMENT PROPHETIQUE QUANT A LA SITUATION POLITIQUE ET MORALE EN FRANCE EN CES JOURS-CI.  

Il fut donc rédigé en 2000 et s’incarne parfaitement en 2014.

Avant d’aller plus loin, il est bon de se souvenir que les prophètes dans la Bible (y compris en Brit ha’Hadasha, Nouveau Testament, voyez le prophète Agabus se ceignant de la ceinture de Paul en Actes 21 : 11) s’exprimèrent de toujours en poètes et en grands poètes. Dois-je être pédagogue, de façon quasi impolie, en vous citant des exemples ? 

Je réalise donc qu’en écrivant ce texte de facture poétique en 2000, c’est une prophétie qui fut écrite et je revendique donc le retour à une écriture inspirée et donc parfois, poétique, pour le prophète et donc loin de la langue de bois « évangélique » où, j’en suis convaincu, faute de s’accepter poète, beaucoup relâchent du fuligineux en essayant D’EXPLIQUER à la place de D.ieu des visions pas simples à transmettre.  IL LEUR FAUT ACQUERIR ET MAINTENIR UNE LIBERTE D’EXPRESSION, UN SENS DE LA MUSIQUE ET DES MOTS DEVENANT DES VECTEURS SUPERBES AVEC LE RISQUE D’ÊTRE AU PREMIER ABORD DEROUTANTS,… comme le furent bien des prophètes du passé. Et c’est bien la raison pour laquelle ils furent très souvent mis à mort par un establishment religieux amateur de vérités faciles et avantageuses, plates.

Voici donc, après la mention de quelques clés d’interprétation, le fameux texte écrit en 2000 !

QUELQUES CLES POUR VOUS METTRE SUR LA PISTE (des clés qui me sautent au visage en ce jour, en relisant…)

1/ Le titre : La pipe du bronco

Clés :

La pipe.

1/La pipe est de toute évidence un symbole fort et calme d’un certain pouvoir et surtout de la sagesse. Jadis un homme qui fumait la pipe dans un groupe humain faisait toujours office du sage de service, de celui qui finalement aurait le dernier mot sage en n’importe quelle situation. Mon grand-père fumant sa pipe et faisant SILENCE était, de par son silence, figure incontournable de sagesse et donc de capacité à piloter de façon rassurante. C’était perçu et vécu ainsi et n’était pas seulement de l’ordre du symbole. Il est d’ailleurs intéressant que depuis 1968, année de l’emballement d’un esprit de folie et d’autodestruction spirituelle, morale, sociale en Occident et en France en priorité, la pipe a disparu du bec des hommes. C’est un discours qui en vaut un autre. Ceci dit, hum,  je ne fume pas, plus depuis plus de trente-trois ans ! (Précision cela, pour les esprits mesquins-malins qui ne manquent hélas pas en ces temps de basses eaux).

2/ Le bronco: le bronco est un cheval sauvage, fougueux et indompté. (Bronco: terme d’origine hispanique adopté par les gardiens de troupeaux américains, si je ne me trompe).

Faites l’amalgame qui apparaît dans le titre et vous avez une rencontre surréaliste entre deux choses complètement incompatibles ; qui ne peuvent cohabiter sans l’annonce à terme d’un chaos tout aussi surréaliste (mais attention, il faut ici envisager une finale non plus poétique mais TRES SUR-REALISTE, HYPER REALISTE, CRUELLE. C’est d’ailleurs celle que nous avons tragiquement sous les yeux en France à présent).

3/ Le monde de KA : ne cherchez pas. En soi, cela veut juste signaler un monde du « n’importe quoi, de l’absurdie en marche ». Cergy-Pontoise, c’est en fait « n’importe où en France »… ; le lieu en lui-même n’était pas visé ici.

4/ En fin de texte il est question des blancs discours-cris des hommes des vallées laborieuses et tout cela fait un spectacle lent et désespéré.

De toute évidence ici nous avons l’évocation du grenouillage actuel des hommes politiques français en pleine débâcle face à des échéances graves. Besoin de précisions ?

Non, bien sûr.

5/ Les remparts de Cergy-Pontoise sont l’image de l’horizon et du destin et la pipe du sage y repose, vide, inutilisée.

6/ Mais d’une drôle de vie… (au milieu du texte). Vous n’aurez guère de difficulté à identifier cette « drôle de vie », le F.N, ou alors franchement vous n’êtes, ou pas doué ou pas du tout au courant de la situation. Alors achetez-vous une TV pour quelques jours et brûlez-la ensuite.

7/ J’ai mis ostensiblement droite en bleu et gauche en rouge. Je vous facilite vraiment la tâche.

(Rappel : ce texte date de l’an 2000).

Avec ces clés, je vous facilite l’accès à la lecture prophétique de ce texte poétique ! A vous à présent !

Notre site est dédié à la restauration d’un retour au racines juives de la KEHILA, LA KALA, corps du Messie. La poésie était le signe de la liberté nécessaire avec laquelle devaient pouvoir s’exprimer les prophètes de jadis. Les prophètes véritables vivent toujours en poètes et en hommes libres ! Les autres sont de coussinets pour les joues molles des religieux frileux.

Si vous aimez la poésie, lisez ou relisez LES ASSIS d’Arthur Rimbaud. C’est un texte qui peut très bien convenir à bien des religieux, tout doux-doux-doudounne  d’apparence, mais fauves absolus et lâches quand vous les faites se lever. Rimbaud n’était pas prophète (encore que certains textes…) mais était qualifié de VOYANT. Il voyait loin et profond, intelligent et sensible, et les deux vont de pair n’en déplaise à certains plats cartésiens. Dits « cartésiens ».  Disons fonctionnaires de la pensée. Mieux.

LA PIPE DU BRONCO

La pipe du Bronco est restée à Cergy-Pontoise « Ah, les misérables, oublier la pipe du Bronco à Cergy-Pontoise ! »

Des mâchicoulis malingres, en faisceaux, lèchent l’infini au fini des remparts à l’horizon. Des chevaux asthmatiques y sèchent.

 

« Hé, là ! Ho ! Qu’est-ce que c’est que ce monde-là, interroge un quidam ? »

 

« C’est le monde de KA ! » . « Le monde de KA,  Monsieur ? »

Oui, c’est le monde du KA, ce monde-là, Monsieur ! »

 

« Quoi !, mais c’est un monde défait, ce monde-là ? »

 

« Non, mais c’est un monde qui se resserre, qui se resserre terriblement, Monsieur !

Si vous préférez, c’est un monde qui meurt de sa belle mort,

comme on dit chez nous, Monsieur! 

Encore que ce n’est pas vraiment cela !»

 

« Ne vous y trompez pas, cependant. Là où cela se resserre le plus et où cela semble tellement contraint que cela disparaît presque, cela vit !

Cela vit étonnamment bien d’ailleurs, Monsieur.

Hé oui, cela vit, mon bon Monsieur, cela vit !

Mais d’une drôle de vie…»

 

Au loin, entre des passerelles étiques, des fumerolles s’élèvent par-dessus les remparts. Certaines, vives et droites, s’éjectent drues comme un coup de sifflet de petit caporal ou de blafardes asperges du dimanche.

D’autres s’évasent vers la droite et puis vers la gauche, avec des spasmes soudains, hoquets étranges d’un caquetage fumigène et agaçant.

 

Aussi, depuis les remparts, quelqu’un lance des signaux en réponse aux blancs discours-cris des hommes des vallées laborieuses et tout cela fait un spectacle lent et désespéré.

 

Les remparts sont un reposoir pour la pipe du Bronco à Cergy-Pontoise.

Haïm Goël 

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