Il y a quelquefois de ces petits miracles qui surgissent de « n’importe où » au moment où on les attend le moins. Dans le contexte actuel d’une incroyable tension et antichambre prophétique qui nous conduit, bible en main, au pire avant la délivrance finale, cette étude est un petit (grand) miracle.
En réponse aux roquettes qui pleuvent et à l’horreur du moment, choisissons une forme de résistance douce pour quelques instants, INSTRUISONS-NOUS !
Cette étude de Zola Levitt m’avait été offerte (par qui, quand, où?) avec tant d’autres documents, des centaines de en tous genres, il y a des années. On se promet de lire et puis le temps passe avec ses urgences pastorales et autres…
Il y a un mois j’ai été vivement poussé par le Seigneur à effectuer enfin le classement de 30 années d’archives empilées dans des caisses et jamais sorties pour la plupart de ces caisses, car un déménagement suivant l’autre et les voyages nombreux l’interdirent durant 30 ans. Je vous laisse imaginer le travail de tri, classement et autres surprises. Et que n’avons-nous redécouvert comme trésors ! 30 ans d’archives dans une oeuvre, c’est quelque chose. Les ouvrir, c’est aller aussi d’émerveillements en émerveillements en considérant tant de chemin parcouru et l’inouïe providence de l’Eternel devant tant de projets tous « fous » au départ et qui, sans la foi,….
Et voilà que surgit au grand jour cette étude FABULEUSE DE LEVITT, jamais lue avant ces jours, faute de temps !
A LIRE AVEC JUBILATION COMME UN HOMMAGE A LA VIE ET A LA SCIENCE INVISIBLE DE NOTRE ADONAI AVEC ISRAEL COMME OUTIL DE REVELATION ! A REPANDRE AUSSI DANS LES MILIEUX OU L’ON FAIT BIEN PEU CAS D’UNE VIE DE FOETUS ! S’IL FALLAIT ENCORE UNE PREUVE QUE TOUT CELA EST SACRE, DIVIN, LA VOILA !
Merci à Elishéva qui vient de retaper tout ce message et bonne lecture !
Haïm Goël
Les fêtes juives et les étapes du développement de l’enfant avant la naissance.
Un enfant nous est né ! Article de Zola Levitt
L’auteur relate la découverte assez extraordinaire qu’il a eu l’occasion de faire : la correspondance étroite entre les étapes principales de la grossesse et les fêtes juives !
Source : http://www.mychristiandepot.com/sites/nyknak/childborn.html
Récemment, alors que je faisais quelques recherches pour écrire un livre, j’ai découvert avec stupéfaction que les étapes principales du cycle de la grossesse humaine correspondaient exactement à celles des fêtes juives. Peut-être que cet article très particulier servira à illustrer la manière dont les formules divines s’appliquent à tous les aspects de notre existence humaine !
L’un de mes éditeurs me demanda un jour d’envisager d’écrire un livre sur la naissance d’un bébé, selon une perspective biblique. Ce livre devait pouvoir être offert en cadeau à des couples chrétiens qui attendaient un heureux événement.
Cette agréable tâche me conduisit à étudier dans la Bible de nombreux récits fascinants de naissance, à commencer, bien entendu, par la merveilleuse naissance de notre Seigneur. Mais je voulais faire bien plus que célébrer la naissance d’un nouvel être humain. Il existe déjà de nombreux livres qui répondent très bien à ce besoin. Je voulais découvrir si la Bible n’indiquait pas quelque loi spirituelle, ou quelque vérité cachée qui pourrait expliquer de quelle manière D.ieu nous avait fait naître. Je voulais savoir si les Ecritures ne détenaient pas quelque secret sur la manière dont D.ieu nous avait créés.
Pour m’aider dans mes recherches, j’ai donc contacté le Docteur Margaret Matheson. Une amie qui connaissait sa Bible, et une excellente obstétricienne, qui avait fait naître plus de dix mille bébés. J’ai interrogé Margaret sur la naissance en général, sur les étapes de la grossesse, et sur la manière dont le bébé se développe dans le sein de sa mère.
Elle m’apprit que la durée moyenne de la grossesse est de 280 jours, ce qui correspond à la durée totale de toutes les fêtes du calendrier religieux juif. L’année religieuse juive commence exactement le jour de l’équinoxe de printemps, le premier jour du mois de Nissan, à la nouvelle lune du premier mois, qui correspond au premier jour du printemps. Le 21 mars.
Je fis alors ma première découverte. Si l’on ajoute 280 jours au 21 mars, on aboutit au 25 décembre. Certes, nous ne savons pas si ce jour correspond au jour de la naissance de notre Seigneur, mais nous savons que cela correspond à la fête juive de Hanouccah, qui est la fête de la Dédicace. C’est une fête que le Seigneur Jésus a célébrée (Jean 10 : 22).
Cette découverte me fit penser qu’il devait y avoir quelque chose de très particulier, d’un point de vue biblique. En ce qui concerne la durée de la grossesse. J’ai donc demandé d’autres détails à Margaret. En réalité, c’est la première déclaration de Margaret qui me fit envisager la réalité de tout le système que je vais vous révéler. Quant j’ai demandé à Margaret de me décrire en détail de quelle manière un bébé est conçu et se développe, elle me fit cette première remarque : « Tout commence par l’ovulation, c’est-à-dire l’apparition de l’ovule, le quatorzième jour du premier mois, juste avant la grossesse ».
Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce verset de Lévitique 23 : 5 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Eternel ». Il s’agit du début des instructions de l’Eternel concernant la Fête de la Pâque. D’ailleurs, les Juifs mettent toujours un œuf sur la table du repas de la Pâque, pour représenter la vie nouvelle qui leur a été accordée, grâce au sacrifice de l’agneau en Egypte. Il ne s’agit pas d’une disposition biblique, mais l’œuf symbolise la vie nouvelle d’une manière très appropriée.
J’étais fasciné de découvrir que le quatorzième jour du premier mois avant la grossesse correspondait au quatorzième jour du premier mois des fêtes juives, et que ce jour avait dans les deux cas la même signification : il garantissait la possibilité d’une vie nouvelle !
Je commençai alors à penser que toutes les étapes du développement du bébé, tout au long de la grossesse, devaient correspondre au calendrier général des sept fêtes juives. Mais je cachai mon excitation à Margaret. Je ne voulais pas l’inciter à déformer les faits, simplement pour les faire cadrer avec la Bible. J’ai continué à la questionner avec soin. Je savais que la fête suivante. La Fête des pains sans levain, se célébrait dès le lendemain, le quinzième jour du premier mois : « Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Eternel » (Lévitique 23 : 6).
Je demandai à Margaret à quel moment idéal devait intervenir la fécondation de l’ovule maternel, pour que la grossesse soit assurée. Sa réponse fut très claire et catégorique : « La fécondation doit intervenir dans les vingt-quatre heures de l’ovulation, sinon l’ovule est expulsé ». A ce stade, mon excitation grandit encore ! Non seulement les deux étapes initiales importantes de la grossesse intervenaient précisément aux mêmes dates que celles qui étaient indiquées par D.ieu pour les deux premières fêtes, mais leurs significations correspondaient également ! L’ovulation correspondait à la Pâque, et la fécondation de l’ovule à la Fête des pains sans levain. Notre Seigneur (la Semence Vivante) a été crucifié lors de la Pâque, et enterré le jour de la Fête des pains sans levain. Son ensevelissement correspond à la mise en terre de la semence. Sa crucifixion de jour de la Pâque nous a donné, à chacun de nous, la possibilité d’entrer dans une vie nouvelle. Son ensevelissement a préparé pour chacun de nous la glorieuse résurrection qui allait suivre !
J’ai retenu mon souffle quand j’ai étudié la Fête des Prémices. Je savais que cette troisième fête n’était pas toujours fixée à la même date, car elle devait être célébrée dès « le lendemain du Shabbat » qui intervient au cours de la semaine de la Fête des pains sans levain. Selon les années, la Fête des Prémices peut donc tomber dés le lendemain du début de la Fête des pains sans levain, ou une semaine plus tard.
J’ai alors demandé à Margaret de me dire ce qui se passait ensuite d’important, au cours du processus de la grossesse. Elle me dit : « Eh bien, ce n’est pas toujours bien déterminé. L’ovule fertilisé descend le long de la trompe, vers l’utérus, à une vitesse variable. Cela peut donc lui prendre de deux à six jours, avant de ‘s’implanter’ dans la paroi utérine ». J’ai beaucoup aimé l’expression qu’elle a utilisée, « s’implanter », parce que cela correspondait bien à la Fête des Prémices, célébrée lors des semailles du printemps. C’était un terme technique qui traduisait bien le fait que la semence se fixait dans la terre. En médecine, on parle « d’implantation » de l’ovule fécondé dans la paroi utérine. Ce terme marque le moment où l’ovule fécondé se niche en sécurité dans l’utérus, et commence sa miraculeuse croissance pour devenir un être humain pleinement formé.
Inutile de dire que Margaret et moi étions plutôt plongés dans des piles de livres d’obstétrique et de médecine prénatale et, bien entendu, dans plusieurs versions de la Bible. Elle était très motivée pour m’aider à tirer tout cela au clair. Mais je ne lui avais pas encore révélé ce que je cherchais à confirmer. Je continuai à lui demander de quelle manière l’embryon se développait, sans lui dire que je m’attendais pleinement à ce que ce développement corresponde exactement au déroulement des fêtes juives.
Il est probablement inutile de vous dire aussi que je continuais à retenir mon souffle, espérant que j’allais découvrir quelque chose de nouveau. Après tout, tout était si beau jusque-là ! Il était clair que D.ieu avait décrété que la conception de chacun de nous devait correspondre à ces trois premières fêtes majestueuses, qui correspondaient aussi d’une manière admirable à l’œuvre du Seigneur. Mais ce schéma allait-il se poursuivre ? L’étape suivante allait être ardue. Il me semblait que les choses se passaient relativement vite au début de la grossesse. Mais, à présent, le programme des fêtes prévoyait une longue attente jusqu’à la Fête de la Pentecôte (Shavouot).
J’ai demandé prudemment à Margaret quelle était l’étape suivante du développement de l’ovule fécondé. Elle me dit : « A présent, l’embryon va lentement se développer, pendant un temps assez long. Ce développement se fait par étapes, mais il n’y a aucun changement très important, jusqu’au moment où l’embryon devient un fœtus pleinement formé. C’est l’étape suivante la plus importante. Tu peux le constater sur ce schéma ».
Elle me tendit son livre de médecine, pour que je puisse regarder une page qui présentait une sorte de calendrier détaillant les premières semaines du développement de l’embryon. Les dessins successifs montraient tout d’abord une sorte de têtard, sur lequel poussaient ensuite comme des nageoires. Ce petit être prenait ensuite la forme d’une sorte de Martien, jusqu’à ce qu’il forme un petit être humain en miniature. A côté de la première image, il y avait la mention, très biblique : « Cinquante jours » ! J’ai regardé Margaret, en m’efforçant de cacher mon excitation. Je lui ai dit : « Est-ce que le cinquantième jour est particulièrement important ? » Elle me répondit : « Eh bien, jusqu’au cinquantième jour, on ne peut réellement dire si l’être qui se forme sera un caneton ou un petit cocker ! Mais au cinquantième jour, l’embryon prend sa forme humaine et devient un fœtus ».
Des passages de l’Ecriture me parcouraient l’esprit. Une expression me semblait la plus appropriée pour décrire ce changement capital qui s’opérait au cinquantième jour, entre un embryon encore informe, et un véritable petit être humain en miniature. Il me semblait qu’il s’agissait d’une « nouvelle créature » ! En vérité, c’était bien au jour de la Pentecôte que ces disciples juifs non régénérés étaient véritablement devenus de nouvelles créatures. Ils sont devenus spirituels ! Ils ont reçu la vie éternelle ! Ils n’étaient plus les mêmes ! (2 Corinthiens 5 : 17). Ils allaient pouvoir exprimer une nouvelle vie, qui allait transcender les limitations de leur corps de chair. De même, le fœtus allait bientôt vivre une vie nouvelle hors du sein de sa mère.
Margaret me précisa que toutes les étapes de la formation du bébé pouvaient varier quelque peu selon les cas, comme la durée totale de la grossesse pouvait varier d’une mère à l’autre. Le livre de médecine que j’avais consulté avait mesuré les cinquante jours à partir de la fécondation, et non à partir de l’implantation de l’embryon dans l’utérus, mais il fallait tenir compte des différences selon les grossesses. Ce qu’il fallait retenir, c’est qu’à partir de la fin de la septième esmaine suivant la conception, l’embryon, cet être sans forme humaine bien définie, devenait une créature faite à l’image de D.ieu.
Je demandai ensuite à Margaret ce qui se passait le premier jour du septième mois. J’espérais qu’il n’y aurait aucune étape importante tout au long de cette période qui correspondait aux longs mois d’été, dans le programme des fêtes. Elle me confirma que c’était bien le cas. Tout se passait comme si le fœtus, une fois qu’il avait commencé sa croissance pour devenir un être humain pleinement formé, se développait tranquillement, sans aucun événement particulier. Je comprenais à présent que le bébé s’était formé très tôt, est se contentait à présent de prendre du poids et des forces. Il y avait, bien entendu, une série de petits perfectionnements réalisés par le Créateur. Je fus ravi de constater que l’un de ces perfectionnements coïncidait exactement avec la fête suivante. Ce perfectionnement se produisait juste au début du septième mois. Il s’agissait de la formation de l’ouïe du bébé. Les livres de médecine de Margaret, dont son principal livre d’obstétrique, déclaraient que c’était le moment du plein développement de l’ouïe chez le bébé. C’est le premier jour du septième mois que le bébé peut reconnaître clairement et distinguer les sons. Pour lui, par exemple, une trompette était bien une trompette ! Si le Seigneur descendait à ce moment-là du Ciel, au son de la trompette de D.ieu, le bébé pourrait l’entendre !
Je voulais à présent savoir ce qui se passait au niveau du sang du bébé, car le sang devait représenter la sixième fête juive, le Jour des Expiations (Yom Kippour). C’était le jour par excellence du sacrifice du sang. Je demandai à Margaret s’il se passait quelque chose de particulier dans le développement du bébé, plus exactement le dixième jour du septième mois. Je veillais encore soigneusement à ne pas encore lui révéler ce que je cherchais. Si Margaret m’avait dit : « C’est le jour où les articulations du coude sont achevées », je pense que tout mon système se serait écroulé. Mais j’étais très confiant, car jusque-là, toutes les étapes correspondaient. Mon amie obstétricienne n’allait pas me laisser tomber maintenant !
En citant son livre de médecine, et en se concentrant fortement, Margaret me dit que le changement le plus important, à ce stade de la grossesse, concernait le sang ! C’est le sang du bébé qui transporte l’oxygène de la mère dans tout l’organisme du bébé. Mais il fallait à présent que le sang du fœtus passe par un changement important, pour qu’il puisse transporter l’oxygène que le bébé allait inspirer lui-même à la naissance. Techniquement, c’est l’hémoglobine du sang qui devait être transformée, pour permettre au fœtus d’utiliser l’oxygène qu’il allait bientôt lui-même respirer. Dans le sein de sa mère, le fœtus ne respire pas, mais il dépend de l’oxygène que lui transmet sa mère. Naturellement, ce système doit être modifié avant la naissance. Selon les livres de Margaret, ce changement intervient au cours de la seconde semaine du septième mois, et, plus précisément, le dixième jour du septième mois !
Je pensai aussitôt : « Le sang devient acceptable ! » Il est écrit dans lévitique 17 : 11 : « Je vous l’ai donné (le sang) sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes ». C’est D.ieu qui parle. En vérité, chaque Israélite devait présenter le sang du Seigneur, par l’intermédiaire du souverain sacrificateur d’Israël, le Jour des Expiations. Si ce sang était acceptable, il transmettait la vie ! De même, pour le fœtus, quand son sang a subi cette transformation, une vie autonome devient possible. Bien entendu, ce fœtus n’est pas encore parvenu à terme. Il reste encore une dernière fête. Mais, à ce stade de ma recherche, j’étais complètement persuadé que Margaret m’annoncerait quelque chose qui correspondrait parfaitement à cette fête.
Je lui ai demandé ce qui se passait au quinzième jour du septième mois. Elle reconnut immédiatement cette date comme celle du début de la possibilité d’un accouchement sans danger grave. « Vois-tu, me dit-elle, c’est le moment où les poumons du fœtus sont pleinement développés. Dès que leurs petits poumons peuvent pleinement fonctionner, nous pouvons considérer qu’un accouchement, même prématuré, sera sans danger grave pour le bébé. Si le bébé devait naître avant que ses poumons soient pleinement formés, je crois qu’il n’aurait que très peu de chances de survivre. Mais, à partir du quinzième jour du septième mois, un bébé normal possède deux poumons pleinement formés. S’il devait naître à partir de ce moment-là, il pourrait respirer et vivre ».
Je pensai donc à la Fête des Tabernacles (Souccot). Le « tabernacle » est l’habitation de l’Esprit de D.ieu. Dans la Bible, le mot traduit par « esprit » se traduit aussi par « air ». D.ieu n’avait-Il pas soufflé dans les narines d’Adam un « souffle de vie » ? Christ n’avait-Il pas soufflé sur Ses disciples pour l’ils reçoivent le Saint-Esprit ? Dans Ezéchiel 37, dans la vision des ossements desséchés, le prophète voit D.ieu faire repousser de la chair, des nerfs et de la peau sur ces ossements. Puis D.ieu commande à Ezéchiel de prophétiser : « Il me dit : Prophétise, et parle à l’Esprit ! Prophétise, fils de l’homme, et dis à l’Esprit : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu’ils revivent ! Je prophétisai, selon l’ordre qu’Il m’avait donné. Et l’Esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds : c’était une armée nombreuse, très nombreuse ». Ezéchiel 37 : 9-10.
La Fête des Tabernacles est la fin de la route, la dernière des sept fêtes instituées par le Seigneur sur le Mont Sinaï. C’est la fin du plan de D.ieu et le commencement du Royaume. Mais ce n’était pas encore la fin de tout le cycle, même si on pouvait considérer que chacune des fêtes de l’Eternel représentait la naissance de chacun de nous. Il fallait encore accomplir complètement cette période de 280 jours qui aboutissait au terme normal de la grossesse, à la naissance.
J’avais à ce stade une telle confiance en la logique de la Bible que je repris mon calendrier juif pour étudier la signification d’une huitième fête, celle de Hanouccah, ou de la dédicace du Temple. Cette fête n’avait pas été instituée par D.ieu sur le Mont Sinaï, mais elle avait été prophétisée par Daniel (Daniel 8 : 9-14). Elle fut instituée en 165 avant Jésus-Christ, lors de la dédicace du Temple. La Fête de Hanouccah nous parle de la lumière qui devait éternellement briller dans le Temple (comme dans toute synagogue aujourd’hui). D.ieu avait accompli un grand miracle à cette occasion. Antiochus Epiphane avait profané le Temple. Il était entré dans le Lieu Très Saint, et avait sacrifié une truie sur l’autel. Il avait été chassé par les Maccabées. Ceux-ci n’avaient retrouvé dans le Temple qu’un seul flacon de la précieuse huile qui alimentait le chandelier. Cela ne représentait qu’un seul jour de réserve d’huile. C’était peu, pour une flamme éternelle. Toutefois, D.ieu accomplit un grand miracle en réponse à leurs prières. Cette huile permit d’alimenter le chandelier pendant huit jours, ce qui laissa le temps d’en fabriquer de la nouvelle.
La Fête de Hanouccah se passe à une époque de l’année qui correspond exactement à la période de la naissance, dans le calendrier des 280 jours de la grossesse, soit 280 jours après le début de la première fête du calendrier juif ! Pendant que j’étudiais le calendrier juif, je vis que ces 280 jours représentaient exactement dix de ces mystérieux cycles de 28 jours du calendrier lunaire, un système qui correspond mieux à la manière don D.ieu a planifié les choses que notre estimation occidentale des neuf mois de grossesse. De toute manière, les huit jours de la Fête de Hanouccah permettaient de tenir compte même des naissances qui ne se produisaient pas exactement au 280e jour, pour la plupart d’entre elles. En outre, cette fête supplémentaire ajoutait un grand symbole à tout l’ensemble de ces correspondances. Au-delà de la Fête des Tabernacles, au-delà du Royaume, nous avons l’éternité avec D.ieu. Nous serons alors dans la plénitude de la lumière éternelle.
Je vous ai présenté toutes ces conclusions exactement comme je les ai découvertes, à la suite des recherches que nous avons faites avec mon amie l’obstétricienne. Je n’ai pas tenté d’établir des tableaux médicaux précis, ni des calendriers techniques. J’espère que d’autres esprits plus scientifiques pourront le faire à ma place. Mais je ne pense pas qu’ils puissent me contredire, puisqu’il s’agit de la Parole de D.ieu. C’est d’ailleurs la chose la plus importante concernant cette découverte intéressante. Elle nous montre que la Bible n’est pas un simple recueil de poésies, ni un livre de mythologie. Nous n’avons pas besoin de rougir de ce que nous découvrons dans la Bible, en affirmant que c’est simplement ce que nous croyons. J’ai regardé avec un grand respect ce que mon amie faisait, lorsqu’elle a elle-même recopié soigneusement les dates des fêtes de l’Eternel dans ses propres livres d’obstétrique. Elle pourra ainsi suivre plus soigneusement ses futures patientes ! Je me suis rendu compte qu’elle croyait fermement à certaines choses qu’elle n’avait pas pleinement comprises, au cours de toutes ces années où elle avait suivi tant de femmes enceintes.
Je compris aussi que ce que D.ieu avait révélé sur le Mont Sinaï était toujours valable aujourd’hui, même sur le plan scientifique. Bien plus, je compris que chacun de nous avait parfaitement accompli ces sept fêtes, d’une manière unique, avant même de venir au monde ! Il est certain pour moi que nous nous sommes tous développés avant la naissance en suivant le rythme des fêtes juives, comme nous l’avons vu dans cet article.
La théorie de l’évolution prétend que le développement de l’embryon et du fœtus reprennent les étapes de l’évolution de l’être humain, depuis de lointaines espèces animales, desquelles nous serions issus, pour aboutir à l’espèce humaine. Mais Margaret m’a clairement affirmé que la référence aux fêtes de l’Eternel était bien meilleure, alors que la théorie de l’évolution ne l’avait jamais satisfaite, sur un plan strictement scientifique. Nous voyons plutôt que le Créateur, dans Son efficacité parfaite, a utilisé certaines structures similaires dans différents organismes. Mais Il avait réservé à Son chef-d’œuvre, l’homme, la correspondance entre le magnifique calendrier de Ses fêtes et celui de la grossesse. Le développement et l’assemblage des divers systèmes qui composent chacune des créatures divines avaient donc une valeur prophétique. Que nous connaissions l’existence de ces fêtes ou non, chacun de nous les a toutes accomplies !
Finalement, d’une manière cosmique grandiose, nous sommes en train d’assister à la naissance de Jésus en tant que Roi. Nous L’avons vu naître sur la terre en tant qu’Agneau de D.ieu. Son existence terrestre s’est rapidement éteinte, mais non sans qu’Il ait accompli Son œuvre grandiose. De même, d’une manière encore plus grandiose, nous allons bientôt Le voir revenir en tant que Roi, lorsque la grande Fête des Tabernacles viendra pour toute l’Eglise (note d’Etzbetzion : et pour Israël). Jusqu’à présent, nous avons vu le Seigneur passer progressivement de la Pâque à la Fête des Pains sans levain, puis à celle des Prémices, et à celle de la Pentecôte. Nous Le verrons bientôt, et c’est notre prière, lors de la célébration de la Fête des Trompettes, et nous reviendrons avec Lui le Jour des Expiations. Mais pour que ce cycle de Sa naissance soit complet, si nous pouvons employer cette expression, nous devons Le voir couronné comme le Roi de Justice de toute la création, lors de la grande Fête finale des Tabernacles. Chacun de nous commencera alors avec Lui cette vie magnifique que D.ieu nous a promise. Notre Seigneur entrera alors pleinement dans le règne qu’Il a si patiemment préparé, tout le temps où nous avons travaillé dans Son champ.
J’étais certain que tout ce que j’avais découvert allait faire un magnifique livre. Mais j’ai été très surpris de voir mon éditeur le refuser. J’avais passé beaucoup de temps à terminer mon manuscrit et à le mettre en forme finale. Mais l’intérêt de mon éditeur s’était porté ailleurs. J’ai présenté mon livre à un second, puis à un troisième éditeur, sans résultat. J’étais perplexe ! Je me demandais pour quelle raison D.ieu me fermait les portes, alors que j’avais reçu une telle révélation ! Je conclus finalement qu’il ne me restait plus qu’à écrire un petit fascicule sur ce que j’avais découvert, en le publiant à mes frais. Toutefois, l’année (en cours) s’était écoulée sans que je m’attelle à la tâche. Je continuais à sentir que D.ieu me poussait à agir. Pourtant, cette année-là était l’une de ces années parfaites, où notre fête de Noël tombe en même temps que la Fête de Hanouccah ! Ne serait-ce pas une année idéale pour écrire cet ouvrage ?
Pourtant, je continuais à hésiter, tel Gédéon, semblant attendre encore un signe. Finalement, D.ieu m’a donné ce signe, de la manière typiquement appropriée qui est la Sienne ! Ma femme devint enceinte ! La volonté de D.ieu est la volonté de D.ieu ! Je me suis donc mis à écrire ! D.ieu voulant, le petit bébé Levitt viendra au monde en février (prochain). Si je prononçais ces paroles tout près du ventre de sa mère, sa demeure tranquille, bébé serait en mesure de les entendre. Je le sais, car il vient juste de passer sa Fête des Trompettes ! La semaine prochaine, D.ieu va modifier le sang de mon bébé, pour le rendre « acceptable ». Une semaine plus tard, le Seigneur formera en lui ses poumons, qui deviendront les tabernacles de Son Esprit.
Puissions-nous tous entendre la voix de notre Père, à mesure qu’Il nous révèle les choses qui sont dans Sa Parole !
Correspondances entre les étapes principales de la grossesse et le calendrier des fêtes juives :
Fêtes juives – Période des fêtes – Signification – Etapes de la grossesse
1) Pâque / 14e jour du 1er mois / Vie nouvelle / Ovulation (Lév. 23 : 5)
2) Pains sans levain / 15e jour du 1er mois / Semence / Fécondation (Lév. 23 : 6)
3) Prémices / 16e au 22e jour du 1er mois / Résurrection / Implantation dans l’utérus
4) Pentecôte / 50e jour après 3. / Moisson / Achèvement du fœtus (2 Cor. 5 : 17)
5) Trompettes / 1er jour du 7e mois / Enlèvement / Formation de l’ouïe
6) Expiations / 10e jour du 7e mois / Rédemption / Transformation du sang (Lév. 17 : 11)
7) Tabernacles / 15e jour du 7e mois / Royaume / Formation des poumons (Ez. 37 : 9 – 10)
8) Hanouccah / env. 280 jours après 1. / Eternité / Vie éternelle (Dan. 8 : 9 – 14)