Facebook a lancé sa propre « Cour suprême » capable de décider à la place de Mark Zuckerberg des pages et contenus du réseau social. Le groupe est pour l’instant composé de vingt membres, dont certains au passé quelque peu consternant. C’est le cas de la Yéménite Tawakkol Karman, membre des Frères musulmans et d’Afia Asantewaa Asare-Kyei, une cadre masquée de George Soros.
La liste des membres de la nouvelle « Cour suprême » de Facebook fait déjà polémique. En effet, il est curieux de voir certains profils à la tête de l’un des plus importants réseaux sociaux au monde. Les membres de cette « Cour suprême » pourraient décider, sans avoir besoin de l’accord de son créateur Mark Zuckerberg, des contenus de Facebook. Parmi eux, se trouve l’écrivaine yéménite Tawakkol Karman. Si elle est lauréate du prix Nobel de la paix 2011, Le Monde écrivait en 2013 qu’elle était « membre du mouvement islamiste au Yémen ». Elle avait aussi fait parler d’elle après avoir fait connaître son soutien aux Frères musulmans ainsi qu’à Mohamed Morsi, juste après sa destitution par l’armée le 3 juillet 2013, expliquait le quotidien cette même année.
La frérosalafiste yéménite Tawakkol Karman, membre du Conseil de surveillance de @Facebook et d’@instagram, a arboré la Main du Tamkine, ce signe de ralliement aux Frères musulmans, symbolisant le jihad armé, devant la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe …http://mohamedlouizi.eu/2015/04/07/la-main-du-tamkine-des-freres-musulmans-en-photos/ …
D’autres profils…
Afia Asantewaa Asare-Kyei est à première vue une avocate des droits des hommes. Mais elle occupe aussi le poste de manager pour l’Open Society Initiative for West Africa. Une association faisant partie de l’Open Society Foundation créée par le milliardaire hongrois George Soros. Afia Asantewaa Asare-Kyei serait donc une cadre masquée du réseau Soros.
Si Pamela Karman est aujourd’hui professeure à l’école de droit de Stanford aux États-Unis, elle a auparavant été cadre à la Cour suprême américaine. Pamela Karman n’aurait peut-être pas été choisie au hasard non plus puisqu’elle serait une fervente démocrate. En décembre 2019, elle avait notamment plaidé devant le comité judiciaire de la Chambre chargée de l’enquête sur l’impeachment de Donald Trump. Pamela Karman avait même fait une référence à son fils, Barron Trump : « Il appelle son fils Barron, mais il ne peut pas faire de lui un baron. » Quelques temps après, elle s’était cependant excusée. « Je voulais m’excuser pour ce que j’ai dit auparavant. J’aurais aimé que le président fasse de même avec ce qu’il a fait de mal », ajoutait-elle au passage. La professeure avait rejoint l’administration de Barack Obama en 2013 en tant que sous-procureur général adjointe, au sein de la section des droits de vote. Le New York Times l’a qualifié en 2009 de « championne des droits homosexuels, de grande défenseure des droits des criminels et des droits de vote ».
De son côté, le Britannique Alan Rusbridger était jusqu’à 2014 rédacteur en chef du Guardian. Mais après les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden en 2013, il a décidé de détruire les disques durs contenant les preuves. Alan Rusbridger n’a pas voulu les communiquer au gouvernement de son pays malgré sa demande. En décembre, il a ensuite témoigné devant la commission parlementaire chargée des affaires intérieures et a défendu sa décision de publier ces informations top secrètes dans les médias plutôt que de les donner au pouvoir. L’année suivante, il a finalement quitté son poste de rédacteur en chef et a reçu le prix de la Presse Européenne et l’award honneur du Prix Nobel alternatif pour avoir publié les révélations d’Edward Snowden.
Une française parmi les sélectionnés
Quant à l’unique française maintenant à la tête de Facebook, Julie Owono est directrice d’Internet sans Frontières. Il s’agit d’une association internationale de « défense des libertés et droits numériques et de lutte contre toutes les formes de censure sur les réseaux connectés ». Si son association travaille sur l’ensemble du monde, Julie Owono serait davantage focalisée sur l’Afrique. Elle rédige d’ailleurs des tribunes sur le site web de JeuneAfrique.
Le 6 mai dernier, Facebook a donc révélé le nom des membres de sa toute nouvelle « Cour suprême ». Mark Zuckerberg a d’ailleurs expliqué dans une déclaration qu’il « s’attendait à ce que les membres prennent certaines décisions avec lesquelles nous, sur Facebook, ne serons pas toujours d’accord – mais c’est le point : ils sont vraiment autonomes dans l’exercice de leur jugement indépendant ». Un jugement qui ne jouera sans doute pas en la faveur de tous… Il est important de rappeler que tout contenu soutenant, représentant ou faisant l’éloge du mouvement anti-immigration est sans cesse supprimé par le réseau social. Contactée par Valeurs actuelles ce samedi 9 mai, Génération identitaire envisage de porter plainte pour « discrimination politique ».
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