Sidney Powell frappe fort, en Géorgie. Dans le procès qu’elle a intenté (1), elle allègue que le système de vote électronique a été piraté, et que des votes par procuration frauduleux ont été combinés pour truquer l’élection en faveur du candidat Joe Biden, et elle réclame que les résultats soient décertifiés et attribués à Trump. Pas moins.
Dreuz a besoin de vous : Le journalisme indépendant ne reçoit aucune aide d’Etat. Dreuz.info ne peut pas exister sans votre soutien financier. Pour contribuer en utilisant votre carte de crédit (sans vous inscrire à Paypal), cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution. Nous vous remercions.
Le procès, dont les accusés sont le gouverneur Brian Kemp, le secrétaire d’État et président du conseil électoral de l’État Brad Raffensperger, allègue de multiples violations de la Constitution, cite une multitude de témoins qui ont fait des dépositions sous serment de la fraude qu’ils ont vue de leurs yeux, et des experts informatiques qui ont relevé de nombreuses impossibilités statistiques. Powell affirme que des dizaines de milliers de votes ont été trafiqués – suffisamment pour faire pencher l’État en faveur de Joe Biden alors qu’il a gagné l’Etat avec 12,636 voix sur près de 5 millions de votes exprimés.
- Le procès dit que Dominion Voting Systems s’appuie sur le logiciel qui avait été conçu pour maintenir le dictateur vénézuélien Hugo Chavez au pouvoir par des manipulations de vote.
- Par ailleurs, le procès prétend que le gouverneur Brian Kemp et le secrétaire d’État Brad Raffensperger ont conclu un accord imprudent avec Dominion pour sécuriser les systèmes de vote de l’État.
- En ce qui concerne les votes par procuration, le procès prétend qu’ils ont été dépouillés illégalement de manière anticipée, et que les vérifications de signatures n’étaient pas cohérentes.
- En outre, le procès comprend de nombreux témoignages d’analystes du renseignement qui ont relevé des anomalies statistiques impossibles.L’une de ces analyses, collectée par Matt Braynard, qui a créé le Voter Integrity Project (VIP) sera soumise au procès de la Géorgie et de quatre autres États contestés. Braynard est l’ancien chef des données et stratège de Trump.
- Un des autres experts en fraude électorale, Russell Ramsland, est spécialisé dans la détection des fraudes électorales, la cybersécurité, et les renseignements open source.Ramsland a fait partie de l’administration Reagan et a travaillé pour la NASA et le MIT.
Il a déclaré – sous serment – que les résultats des élections du Michigan – dans tout l’État et pas seulement dans le comté de Wayne – sont une « impossibilité physique ».
« Ce n’est même pas du piratage, ça a été intégré dans le système. »
- Figurent aussi des déclarations sous serment de travailleurs électoraux et de candidats déclarant que le dépouillement des votes a été effectué de manière illégale.
1 – Machines de vote Dominion peu sûres
- L’intention initiale du code du logiciel (selon les déclarations sous serment) était de manipuler les votes sans être détecté.
Lorsque vous commencez avec un objectif en tête, il est difficile de passer à l’objectif opposé plus tard, même si vous essayez de le réaliser. Il semble que personne n’ait essayé », explique un des experts.
- Le logiciel est conçu pour garantir qu’ »un simple audit ne révèle pas une mauvaise allocation, une redistribution ou une suppression des votes ».
- La conservation physique et la préservation des dossiers et des documents par les agents électoraux sont requises par la loi, mais lors des élections de 2020 en Géorgie, ces dossiers n’ont pas été préservés.
- Le dépôt de plainte allègue également qu’il y avait des « preuves incontestables » que la sécurité des machines a été violée.
- Le logiciel n’a pas de journal d’audit sécurisé (pour enregistrer chaque action). Ce seul fait devrait suffire à annuler les résultats lorsqu’il y a des contestations de fraude, car on ne peut pas présenter le journal des logs montrant qu’il n’y a pas eu de fraude.
- Les machines étaient connectées à l’internet, permettant le « bourrage virtuel » des urnes par des acteurs nationaux et étrangers.
2 – Résumé des constats faits par Matt Braynard
- Le nombre total de votes par correspondance qui n’ont jamais été comptés a 95 % de chances de se situer entre 31 559 et 38 886 votes, dépassant ainsi l’avance de Joe Biden (12 670 votes) de 18 889 à 26 196 votes.
- Sur la base de son échantillon, entre 16 938 et 22 771 électeurs Républicains ont reçu des votes par procuration qu’ils n’avaient pas demandés. Il s’agirait donc de demandes d’absences illégales. Cette fourchette dépasse l’avance de Biden de 4 268 à 10 101 demandes illégales.
- Il est clairement prouvé que 20 311 électeurs absents ou par anticipation ont voté dans cet Etat bien qu’ils aient été enregistrés dans un autre État. Ces données ont été recoupées avec la base de données nationale sur les changements d’adresse (NCOA).
- Les 20 311 votes des personnes dont il est prouvé qu’elles ont déménagé dépassent la marge de perte de Trump de 7 641 votes.
- Braynard possède des listes de personnes qui ont voté dans deux États.
- Il existe des preuves que des électeurs ont enregistré des adresses frauduleuses : dans des bureaux de poste de Géorgie, des centres commerciaux, des magasins de dépôt de courrier et des locaux industriels.
- Son équipe a trouvé des preuves que le système de vote par correspondance « n’a fondamentalement pas réussi à fournir un mécanisme de vote équitable ».
3 – Procédures électorales illégales
Le procès allègue que de nombreuses procédures exigées par la législation de l’État – pour des raisons de bon sens et afin de garantir le respect de la règle « un électeur, un bulletin » – n’ont pas été suivies, notamment :
- la réception des votes par procuration dans les enveloppes de retour n’a pas été enregistrée (c’est ce qui permet de réduire le risque de bourrage des urnes, c’est-à-dire qu’un seul bulletin réel a été soumis par un électeur réel.
- Les signatures n’ont pas été vérifiées par rapport à l’inscription des électeurs sur les enveloppes de retour (même raison que le point précédent.
- Selon la loi, le dépouillement des bulletins de vote n’est pas autorisé avant le jour du scrutin en Géorgie (cela varie selon les États) ; lors de cette élection, en infraction avec la législation de l’État, la Secrétaire d’Etat a autorisé les comtés à commencer à dépouiller 3 semaines plus tôt. En l’absence d’un processus rigoureux et immuable de reddition des comptes, cela permet le double vote ou la contrefaçon.
- Les observateurs n’étaient pas autorisés à assister au dépouillement et comptage initial, ou au recomptage. Il n’y a pas d’argument pour défendre ce comportement – autre que l’implication intrinsèque que les responsables des élections avaient quelque chose à cacher.
Ces points sont probablement suffisants pour répondre au critère de « prépondérance de la preuve » pour « douter du résultat ».
Ce n’est que dans quelques-uns des plus de 3000 bureaux d’élections que des irrégularités sont alléguées. La plupart des fonctionnaires électoraux et les nombreux intérimaires qu’ils engagent en période électorale sont des Américains patriotes qui ne songeraient jamais à abuser de cette responsabilité.
4 – des témoignages accablants
- Signatures qui n’ont pas été vérifiées lors du recomptage des votes par correspondance.
- Des piles de bulletins de vote qui ont été déposés à 100 % pour Biden.
- Des filigranes sur certains bulletins de vote qui n’étaient pas transparents, donc contrefaits.
- De nombreux électeurs n’ont pas pu annuler leur vote par correspondance pour pouvoir voter en personne.
- Un exposé de Project Veritas montrant des preuves vidéo d’auditeurs du recomptage appelant des votes pour Biden qui étaient en fait pour le président Trump.
Sidney Powell
Le dépôt de plainte de Powell est intervenu presque simultanément avec la grâce présidentielle de son client, le général Michael Flynn – qu’elle ne voulait pas car son intention était de monter jusqu’à la Cour suprême pour mettre en cause ceux qui ont créé cette conspiration contre l’ancien conseiller du président Donald Trump.
L’équipe de Powell a mis toutes ses preuves à disposition sur un site web distinct (2) – qui s’appelle « here is the evidence », « voilà les preuves », un uppercut direct dans le ventre flasque des médias et des politiciens Démocrates qui nient l’existence de preuves.
Le site a divisé ses preuves en fonction des dépôts judiciaires, de la législation électorale, des votes illégaux, des irrégularités dans les bureaux de vote, des bulletins jetés ou détruits, des irrégularités dans les machines à voter, des allégations générales de fraude et des soumissions non vérifiées.
L’équipe juridique de Powell dit qu’elle reçoit presque quotidiennement de nouveaux témoignages, qu’elle examine chacun d’entre eux, et soit les supprime, soit les conserve avec une note d’importance.
Les demandes
- Dans sa plainte, Powell demande au gouverneur Kemp, au secrétaire Raffensperger et à la commission électorale de l’État de Géorgie de retirer la certification des résultats des élections.
- Elle enjoint le gouverneur Kemp de transmettre les résultats des élections actuellement certifiés au Collège électoral.
- Elle exige du gouverneur Kemp qu’il transmette des résultats certifiés de l’élection selon lesquels le président de l’État Donald Trump est le vainqueur de l’élection.
- Elle exige qu’aucun vote reçu ou compilé par des machines qui n’ont pas été certifiées comme l’exigent les lois fédérales et étatiques ne soit compté.
- Et elle demande l’élimination de tous les votes par correspondance du décompte des voix.
En cas de refus, l’action en justice sera portée devant la cour d’appel fédérale, et pourrait finalement aboutir devant la Cour suprême en raison des circonstances extraordinaires de l’élection de 2020.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://defendingtherepublic.org/wp-content/uploads/2020/11/COMPLAINT-CJ-PEARSON-V.-KEMP-11.25.2020.pdf
- https://hereistheevidence.com/