La guerre infâme des médias et des ONG contre Israël
Michel Garroté, réd en chef –- Depuis le début de l’opération israélienne Bordure protectrice, le 8 juillet 2014, j’ai publié de nombreux articles à ce sujet sur www.dreuz.info, articles tantôt de mon cru, tantôt écrits par d’autres analystes, que j’invite nos lecteurs à diffuser. Car au-delà de l’opération israélienne Bordure protectrice, une autre guerre continue, celle, infâme, des médias et des ONG contre Israël. En effet, depuis quarante-sept ans (depuis la victoire de Tsahal de 1967), les médias européens et les activistes des ONG prennent fait et cause pour les mouvements palestiniens quels qu’ils soient : OLP, Fatah, Hamas, etc.
La guerre infâme des médias et des ONG contre Israël, a contribué et contribue de plus en plus, à l’augmentation en Europe d’une forme de judéophobie qui, la plupart du temps, se cache derrière « l’antisionisme », avec la complicité suicidaire de quelques alter-juifs gauchistes non-représentatifs des Juifs en diaspora et non-représentatifs des Juifs en Israël. Dans ce contexte, je publie ci-dessous deux analyses, l’une du philosophe et historien Maurice-Ruben Hayoun ; l’autre du chercheur Giovanni Matteo Quer.
Ainsi, Le philosophe et historien Maurice-Ruben Hayoun écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : l’Etat d’Israël ne connaît pas de répit, il se voit confronté à une opération d’une tout autre nature, aux dimensions internationales, portée dans tous les foyers du monde, dotés d’une radio ou d’une télévision, l’opinion publique internationale (Note de Michel Garroté – « opinion publique internationale » est la formule utilisée couramment pour dire « médias » ou « journalistes »). Ce sujet n’est pas nouveau et on peut même dire qu’il se renouvelle depuis l’éclatante victoire de Tsahal de 1967. Là, le jeune Etat avait déconcerté tout le monde, oui, le monde entier. Il avait défait et de manière incontestable les armées de tout le monde arabe; il avait mis en fuite des centaines de milliers de soldats, occupé de larges portions de territoire et se retrouvait même à 101km du Caire. Ce fut l’apothéose. Mais cela n’allait pas durer.
Dès l’instant où Israël ruinait les stéréotypes où le juif était persécuté, livré pieds et poings liés à l’arbitraire de ses cruels persécuteurs et tourmenteurs, toutes ces représentations disparurent pour donner naissance à des conceptions aux antipodes des précédentes. Dans l’imagerie du combat symbolique de David contre Goliath, les rôles s’inversèrent: David devenait le méchant et ce sont les Palestiniens qui revêtaient les atours des persécutés. Et fait incroyable, les Israéliens symbolisaient la violence aveugle et jouaient le rôle fâcheux de l’agresseur. Et pour quelle raison? Parce qu’ils étaient les vainqueurs.
Le monde se met du côté des juifs lorsqu’ils sont dans la détresse. Vainqueurs de leurs ennemis, ils ne méritent que sarcasmes et condamnations. Il suffit de voir les tribunes acceptées par les grands quotidiens européens: ils ne publient que les textes qui se contentent du service minimum quant au soutien apporté à Israël. Ce raisonnement occidental, biaisé dès ses fondements, colporté et renforcé par les médias internationaux n’en est pas un, c’est une projection d’images qui heurtent notre sensibilité. La saine raison ne peut rien contre l’émotivité, la guerre des images règne sans partage.
Nous avons donc affaire à une image du juif qui a radicalement changé. Les Israéliens ne cherchent plus, comme les juifs du monde entier avant sa renaissance, à susciter la pitié ou la commisération du monde entier. Ses soldats sont vaillants et se battent avec leurs armes chaque fois que leur paix ou leur survie est menacée. Et cela a du mal à passer, à être accepté par les médias du monde entier. Très symptomatiques de cet état d’esprit sont les discours tenus par Barack Obama et par le secrétaire général de l’ONU: au lieu d’instruire le procès des crimes de guerre commis par le Hamas dont on a tant parlé, ils dirigent leurs accusations contre l’Etat d’Israël. Mais rien n’est dit sur cette pluie de missiles ayant même provoqué la fermeture de l’aéroport Ben Gourion. Ni sur ces milliers d’habitants du sud d’Israël, confinés, des semaines durant, dans des abris, conclut Maurice-Ruben Hayoun (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
De son côté, Le chercheur Giovanni Matteo Quer écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nombreuses sont les organisations humanitaires présentes à Gaza. Lors du conflit actuel qui oppose Israël au Hamas, elles ont lancé de graves accusations à l’encontre de l’Etat hébreu: attaques massives de populations civiles palestiniennes et violations systématiques du droit humanitaire international. Bien avant le début de l’opération militaire Bordure protectrice le 8 juillet dernier, alors qu’Israël avait lancé des recherches en territoire palestinien pour retrouver les trois adolescents israéliens kidnappés et assassinés par des membres du Hamas, les ONG internationales Human Rights Watch et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, palestiniennes comme Al Mezan, ou encore israéliennes comme B’Tselem, l’avaient déjà accusé de s’en prendre sans distinction à l’ensemble de la population palestinienne. A noter : alors qu’elles se sont empressées de condamner l’Etat hébreu, elles se sont bien gardées de faire pareil au sujet des agissements du Hamas à l’encontre des civils israéliens.
En inversant les principes du droit international et en fermant les yeux sur les activités du groupuscule terroriste, les ONG déforment la réalité de façon systématique. Elles s’emploient, guidées par leur idéologie anti-israélienne, à l’isoler au sein de la communauté internationale. Cette diabolisation d’Israël a été à maintes reprises prouvée par différentes études du centre de recherche israélien NGO Monitor.
Dès le début de l’opération militaire israélienne Bordure protectrice, dont le but était de détruire le potentiel militaire du Hamas qui menace la sécurité des populations civiles israéliennes, les ONG ont pris parti pour le camp palestinien et ont engagé une campagne contre Israël et son armée. En effet, Human Rights Watch a accusé Israël d’attaques indiscriminées sur les populations civiles palestiniennes, quant à Oxfam International, elle a déclaré dès le deuxième jour de l’opération, que la plupart des victimes du côté palestinien étaient des victimes civiles, tout cela en s’appuyant sur des sources des plus incertaines, alors même qu’aucune enquête préalable digne de ce nom n’a été menée. Pas un mot, en revanche, pour dénoncer les violations répétées des droits de l’Homme et de la guerre perpétrées par le Hamas.
Alors même qu’Israël s’est désengagé de la Bande de Gaza voilà près de dix ans en 2005, les ONG continuent à voir dans l’occupation israélienne la source de tous les maux. L’organisation française Secours Catholique va même plus loin et affirme qu’Israël a agi pour se venger du meurtre des trois jeunes Israéliens, fruit de l’injustice et de la haine instillées par l’occupation. En d’autres termes, l’organisation donne une légitimité à ce crime et l’explique comme étant la réponse du Hamas à la privation de son aspiration légitime à la liberté (Note de Michel Garroté – Une fois de plus, en ma qualité de journaliste catholique, j’invite les catholiques français à boycotter et à dénoncer Secours Catholique qui n’a rien de catholique et je les invite à protester auprès des évêques français).
Les ONG militent pour mettre fin à l’embargo imposé par Israël à Gaza, embargo mis en place, rappelons-le, dans le but d’entraver l’approvisionnement en armes du Hamas. En revanche, elles omettent de mentionner le fait que, malgré la guerre, Israël n’a pas cessé les provisions humanitaires à Gaza. Ces organisations sont devenues un puissant lobby anti-israélien et elles mènent une guerre juridique et idéologique à son encontre au sein des organismes internationaux. Un exemple marquant en est le rapport Goldstone relatif au conflit à Gaza en 2009, dont les accusations à l’encontre d’Israël étaient amplement basées sur les allégations tendancieuses des ONG, rapport qui a depuis été discrédité par le juge Goldstone lui-même.
Un autre exemple en est la récente décision du Conseil de Droit de l’Homme de l’ONU d’instituer une commission d’investigation sur les prétendus crimes de guerre d’Israël à Gaza. Les ONG y ont joué un rôle déterminant et lors de la séance du Conseil des Droits de l’Homme du 22 juillet 2014, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a affirmé qu’Israël a violé le droit international humanitaire en attaquant des infrastructures civiles, mais n’a nullement fait mention du fait que les écoles et les hôpitaux ciblés servaient de dépôt de missiles (en d’autres termes, étaient des bases de lancement de roquettes).
Action Contre la Faim s’est également alignée sur ces allégations et a insinué qu’Israël a adopté une politique d’attaques envers les civils (Note de Michel Garroté – Une fois de plus, en ma qualité de journaliste catholique, j’invite les catholiques français à boycotter et à dénoncer Action Contre la Faim qui n’a rien de chrétien et je les invite à protester auprès des prêtres, pasteurs et évêques français). Les ONG ne relaient pas non plus qu’en violation de la convention de Genève relative aux droits de l’Homme, le Hamas s’infiltre parmi les populations civiles palestiniennes et utilise des bâtiments civils comme sites de lancement de roquettes contre Israël. Pas un mot non plus sur le fait qu’il exhorte les Palestiniens à ignorer les avertissements de l’armée israélienne relatifs aux bombardements de telles ou telles cibles, ce dans le but de les utiliser comme boucliers humains.
Chaque Etat a le devoir de défendre ses citoyens. J’ajouterais que sur un plan légal, les Etats ont le droit de cibler des objectifs civils lorsque ceux-ci sont utilisés à des fins militaires. C’est ce que fait Israël. Le silence à l’égard des actions du Hamas ainsi que l’absence de considération du calvaire vécu quotidiennement par les populations civiles israéliennes du sud du pays victimes des roquettes du groupe terroriste, révèlent une dévotion totale des ONG à la diffamation d’Israël. Elles sont enfermées dans un sectarisme idéologique dont elles refusent de se sortir. En condamnant sans distinction la violence, les ONG ne font pas la part entre les attaques du Hamas, qui ciblent les civils israéliens et le recours à la force par Israël, qui vise à détruire l’arsenal de guerre de l’organisation terroriste palestinienne.
Alors qu’elles omettent systématiquement certaines données du conflit et qu’elles dénaturent les faits dans le but de les rendre condamnables sur le plan humanitaire international, les ONG accusent maintenant Israël de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ces allégations ne sont qu’une preuve de plus, s’il en fallait, du parti pris des ONG en faveur du Hamas et au détriment d’Israël. Le gouvernement français et l’Union européenne étant les majeures sources de financement de cette campagne de diabolisation d’Israël, je les invite à cesser sur-le-champ de donner foi à cette diabolisation et à se dresser contre cette propagande anti-israélienne, conclutGiovanni Matteo Quer (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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© M. Garroté réd chef www.dreuz.info
Sources :
http://www.huffingtonpost.fr/giovanni-matteo-quer/israel-ong–hamas_b_5661169.html?utm_hp_ref=france