Un discours de Donald Trump pour la liberté religieuse, pour la vie… et pour l’histoire.Un discours incroyable dans nos démocraties sécularisées, qui explique pourquoi les médias le détestent. Le Président encore en fonction l’a prononcé en hommage à saint Thomas Becket pour célébrer le 850e anniversaire de son martyre. On ne peut pas mettre en doute sa sincérité. Donald Trump
30 décembre 2020 Saint Thomas Becket
C’est aujourd’hui le 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket le 29 décembre 1170. Thomas Becket était un homme d’État, un savant, un chancelier, un prêtre, un archevêque et un champion de la liberté religieuse. Avant que la Magna Carta ne soit rédigée, avant que le droit au libre exercice de la religion ne soit consacré comme la première liberté de l’Amérique dans notre glorieuse Constitution, Becket a donné sa vie pour que, comme il l’a dit, «l’Église atteigne la liberté et la paix». Fils d’un shérif de Londres et autrefois décrit comme «un clerc de basse extraction» par le roi qui l’a fait tuer, Thomas Becket devint le chef de l’Église d’Angleterre. Lorsque la couronne tenta d’empiéter sur les affaires de la maison de Dieu à travers les Constitutions de Clarendon, Thomas Becket refusa de signer le document incriminé. Lorsque le roi Henri II, furieux, menaça de l’accuser d’outrage à l’autorité royale et demanda pourquoi ce «pauvre et humble» prêtre osait le défier, l’archevêque Becket répondit :
Et :
Parce que Thomas Becket n’avait pas consenti à subordonner l’Église à l’État, il fut contraint de renoncer à tous ses biens et de fuir son propre pays. Des années plus tard, après l’intervention du pape, Becket fut autorisé à revenir – et continua à résister aux ingérences oppressives du roi dans la vie de l’Église. Finalement, le roi en eut assez de la vigoureuse défense de la foi religieuse par Thomas Becket et se serait exclamé avec consternation :
Les chevaliers du roi l’entendirent et se rendirent à la cathédrale de Canterbury pour lancer à Thomas Becket un ultimatum : céder aux demandes du roi ou mourir. La réponse de Thomas résonne dans le monde entier et à travers les siècles. Ses derniers mots sur cette terre furent ceux-ci :
Revêtu des parements sacrés, Thomas fut abattu à l’endroit même où il se tenait à l’intérieur des murs de sa propre église. Le martyre de Thomas Becket a changé le cours de l’histoire. Il a finalement entraîné de nombreuses limitations constitutionnelles au pouvoir de l’État sur l’Église dans tout l’Occident. En Angleterre, le meurtre de Becket a conduit à la déclaration de la Magna Carta 45 ans plus tard selon laquelle :
Lorsque l’archevêque Thomas Becket refusa de permettre au roi de s’immiscer dans les affaires de l’Église, il se tenait à l’intersection de l’Église et de l’État. Cette position, après des siècles d’oppression religieuse soutenue par l’État et de guerres de religion dans toute l’Europe, a finalement conduit à l’instauration de la liberté religieuse dans le Nouveau Monde. C’est à cause de grands hommes comme Thomas Becket que le premier président américain George Washington put proclamer plus de six cents ans plus tard qu’aux États-Unis :
et que :
La mort de Thomas Becket sert de puissant rappel intemporel à chaque Américain de ce que notre libération de la persécution religieuse n’est pas un simple luxe ni un accident de l’histoire, mais bien un élément essentiel de notre liberté. C’est notre trésor et notre héritage inestimables. Et elle a été achetée avec le sang des martyrs. En tant qu’Américains, nous avons d’abord été unis par notre conviction de ce que «la rébellion contre les tyrans est une obéissance à Dieu» et que la défense de la liberté est plus importante que la vie elle-même. Si nous voulons continuer à être la terre des hommes libres, aucun fonctionnaire du gouvernement, aucun gouverneur, aucun bureaucrate, aucun juge et aucun législateur ne doivent être autorisés à décréter ce qui est orthodoxe en matière de religion ni à exiger des croyants religieux qu’ils violent leur conscience. Aucun droit n’est plus fondamental pour une société pacifique, prospère et vertueuse que le droit de suivre ses convictions religieuses. Comme je l’ai déclaré sur la place Krasinski à Varsovie, en Pologne, le 6 juillet 2017, le peuple américain et le peuple du monde crient encore :
En ce jour, nous célébrons et vénérons la position courageuse de Thomas Becket en faveur de la liberté religieuse et nous réaffirmons notre appel à mettre fin à la persécution religieuse dans le monde. Dans mon discours historique aux Nations Unies l’année dernière, j’ai clairement indiqué que l’Amérique se tient aux côtés des croyants de chaque pays qui ne demandent que la liberté de vivre selon la foi qui est dans leur propre cœur. J’ai également déclaré que les bureaucrates du monde n’avaient absolument aucun droit d’attaquer la souveraineté des nations qui souhaitent protéger des vies innocentes, ce qui reflète la conviction des États-Unis et de nombreux autres pays de ce que chaque enfant – né et à naître – est un don sacré de Dieu. Plus tôt cette année, j’ai signé un décret pour donner la priorité à la liberté religieuse en tant que dimension fondamentale de la politique étrangère des États-Unis. Nous avons demandé à chaque ambassadeur – et aux plus de 13 000 agents et spécialistes du Service des affaires étrangères américain – dans plus de 195 pays de promouvoir, de défendre et de soutenir la liberté religieuse en tant que pilier central de la diplomatie américaine. Prions pour les fidèles religieux partout dans le monde qui souffrent de persécutions en raison de leur foi. Prions particulièrement pour leurs pasteurs courageux et inspirants – comme le cardinal Joseph Zen de Hong Kong et le pasteur Wang Yi de Chengdu – qui sont des témoins infatigables de l’espérance. Pour honorer la mémoire de Thomas Becket, les crimes contre les croyants doivent cesser, les prisonniers emprisonnés en raison de leur conscience doivent être libérés, les lois restreignant la liberté de religion et de conviction doivent être abrogées et les vulnérables, les sans défense et les opprimés doivent être protégés. La tyrannie et les meurtres qui ont choqué la conscience du Moyen Âge ne doivent plus jamais se reproduire. Tant que l’Amérique se tiendra, nous défendrons toujours la liberté religieuse. Une société sans religion ne peut prospérer. Une nation sans foi ne peut pas durer – parce que la justice, la bonté et la paix ne peuvent prévaloir sans la grâce de Dieu. MAINTENANT, PAR CONSÉQUENT, MOI, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu de l’autorité qui m’est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis, proclame par la présente le 29 décembre 2020 comme le 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket. J’invite le peuple des États-Unis à observer la journée dans les écoles et les églises et les lieux de rencontre coutumiers en tenant des cérémonies appropriées en commémoration de la vie et de l’héritage de Thomas Becket. EN FOI DE QUOI, j’ai ici mis la main ce vingt-huit décembre de l’année deux mille vingt de notre Seigneur, et la deux cent quarante-cinquième de l’indépendance des États-Unis d’Amérique. DONALD J. TRUMP Sources : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/12/29/un-discours-de-donald-trump-pour-la-liberte-religieuse-et-pour-lhistoire/http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/12/29/un-discours-de-donald-trump-pour-la-liberte-religieuse-et-pour-lhistoire/ https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/proclamation-850th-anniversary-martyrdom-saint-thomas-becket/https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/proclamation-850th-anniversary-martyrdom-saint-thomas-becket/ Traduction de l’anglais réalisée par le site Benoît et moi, et révisée par La Lumière. Articles recommandés :
|