Note de La Lumière :Ce présent article agrège plusieurs fils Twitter d’Édouard Husson que nous remercions de nous avoir donné la permission d’utiliser ses écrits. Il fait partie de ces rares universitaires français, qui plus est normaliens, à voir clair à travers le brouillard de désinformation concernant Donald Trump et les élections présidentielles américaines. En outre, sa prise de position publique dénuée de crainte et sans toute la duplicité du langage officiel raffiné doit être saluée comme un acte de bravoure et de résistance face au fascisme du marxisme mondialiste si prégnant en France. Nous avons rajouté des titres et apporté des corrections typographiques à son texte.Par Édouard Husson Janvier 2021 Un normalien qui se démarque de la pensée unique de la bien-pensance françaiseDrôles tous ces gens qui considèrent que parce que je suis normalien, agrégé d’histoire, professeur des universités, je devrais penser d’une certaine manière. En l’occurrence, si je parle de la fraude des « Démocrates » aux élections du 3 novembre, c’est que j’aurais perdu la raison. J’ai vu passer des commentaires expliquant que j’avais été un bon historien… Ces gens ne se posent jamais la question de savoir s’il n’y aurait pas matière à réfléchir dans le fait que l’auteur d’une dizaine de livres de référence se pose de sérieuses questions sur la prétendue victoire de Biden. Je suis désolé pour tous les détracteurs, mais j’ai toujours été en contradiction avec les certitudes des puissants. J’ai toujours voté avec la partie la plus fragile et la moins diplômée de notre société. J’ai voté non à Maastricht et au traité constitutionnel européen. Si j’étais Britannique, j’aurais voté pour le Brexit. Si j’étais Américain, j’aurais voté Trump dès 2016. Quand je dois choisir entre voter pour la lutte des classes camouflée sous la bonne conscience progressiste ou pour la réconciliation sociale au sein de la nation démocratique, mon choix est immédiatement fait. Contre Marx j’ai toujours choisi Benjamin Disraeli. Contre l’idéologie, j’ai toujours préféré le réel. C’est cela qui fait de moi un historien que certains aiment lire. Cela m’a toujours aidé à regarder sans complaisance les mythologies des puissants et de leurs complices dans l’ordre de la pensée. Les pro-Biden d’aujourd’hui auraient été staliniens dans les années 1950, maoïstes dans les années 1960, trotskistes dans les années 1970. Ils ont dansé la danse du scalp autour eu cadavre de l’ours soviétique – que d’autres avaient tué -, mais ils se sont précipités dans les bras des bourreaux de Tian An Men, ils ont soutenu Bush et Blair etc. Ils vont de mode en mode, de croyance erronée en croyance erronée. Je n’ai jamais supporté les oukases de la bien-pensance, qu’ils soient imposés à coups de dollars ou d’intimidations académiques. Les facultés de sciences sociales sont en train d’étouffer sous la dictature du prêt-à-penser gauchiste. L’honneur de l’universitaire est de refuser la fausse unanimité, celle qui se crée par emballement mimétique et finit par multiplier les boucs émissaires. La mort de la démocratie commence toujours par l’acceptation collective d’un mensonge. La pseudo-élection de Biden est un de ces mensonges corrosifs. Une rapide interprétation de la journée du 6 janvier – avec beaucoup de questions.Le 14 décembre dernier, 7 états avaient envoyé des listes alternatives de grands électeurs républicains, permettant au GOP [La Lumière : parti républicain] de s’organiser, s’il le voulait, pour contester la certification du Collège électoral ce 6 janvier. Un énorme travail d’élucidation de la fraude a été accompli dans les états. Les preuves se sont accumulées. Dans les états contestés, les élus républicains, plus courageux que les juges, ont commencé à examiner de près la fraude. Une centaine de membres républicains de la Chambre des Représentants et une dizaine de sénateurs ont annoncé leur intention de contester la certification des grands électeurs dans plusieurs états. Cependant, plusieurs leaders du parti républicain ont refusé de construire un mouvement de contestation généralisée. Le leader républicain du Sénat a bloqué un possible basculement du parti. Beaucoup de militants se sont illusionnés sur les intentions du vice-président Pence. Il a le pouvoir de demander aux assemblées d’Etat d’examiner à fond les allégations de fraude dans les dix jours qui viennent. Et beaucoup espéraient qu’ils le ferait….Une autre bataille se déroulait en Géorgie, pour les deux derniers sièges de sénateurs à attribuer. Le président Trump s’y est rendu deux fois pour soutenir les candidats républicains. Mais le Gouverneur et le Secrétaire d’Etat, bien que républicains, ont refusé obstinément de procéder à des enquêtes sur la fraude. Lorsque le président Trump a insisté, le Secrétaire d’Etat a enregistré la conversation et l’a balancée aux médias. Il s’est donc passé ce qui devait arriver : les deux candidats démocrates l’ont emporté de justesse, avec vraisemblablement une répétition de la fraude du 3 novembre, comme le montre les courbes d’enregistrement des bulletins dépouillés. L’élection a eu lieu hier. Les résultats ont été connus ce matin 6 janvier. La journée commençait mal. Donald Trump avait suffisamment insisté ces derniers jours sur le rôle crucial de Pence pour que l’on comprenne que le vice-président avait peur de prendre ses responsabilités. Effectivement, alors que Donald Trump était en train de s’adresser à plusieurs centaines de milliers de partisans venus à Washington pour le soutenir et réclamer l’examen de la fraude, Mike Pence publiait une lettre annonçant qu’il se contenterait d’encourager un débat sur la fraude. En revanche, il refusait de faire ce qu’il était autorisé à faire : demander aux assemblées d’Etat d’aller au bout de l’investigation pour ne certifier les votes que dans une dizaine de jours, à temps pour l’inauguration. Du coup, le discours de Donald Trump ne pouvait pas être autre chose qu’un rappel des nombreuses preuves de fraude dont nous disposons. Quel pouvait être son impact politique ? Le président a fini son discours en confirmant la légitimité d’une marche pacifique vers le Capitole. Mais pour quoi faire ? Notons cependant que la séance du Congrès a bien commencé par une contestation conjointe d’un représentant et d’un sénateur, refusant d’accepter la certification des votes de l’Arizona. Les démocrates n’étaient pas complètement rassurés. C’est alors que s’est produit un événement curieux : une intrusion de « supporters de Trump » dans le Capitole. Mon hypothèse est qu’il s’est agi, à ce moment-là, de provocateurs antifa mêlés aux manifestants. Dans leur sillage, des partisans de Trump se sont glissés dans le bâtiment. Le mal était fait. Débordements, interruption de la séance, images désastreuses pour la réputation de Donald Trump, messages hypocrites venus de l’étranger. Le président a aussitôt vu le piège et mis en ligne une courte vidéo appelant au retour à l’ordre. Mais les réseaux… l’ont censurée. Il faut, en effet, que le récit stéréotypé d’un Trump menace pour la démocratie puisse s’enraciner définitivement. En fait, c’est exactement le contraire qui se passe. La fraude est démocrate et quoi qu’aient raconté certains sur les réseaux depuis des semaines, D. Trump n’a jamais eu d’autre fil directeur que la défense de l’état de droit et l’utilisation de tous les moyens institutionnels qui devaient lui permettre de faire valoir son bon droit. Quand certains rêvaient d’un état d’urgence, le président s’est montré parfait… républicain. Pourtant, ce soir, c’est lui qui est complètement sur la défensive. Comme le rapporte bien le reporter du Figaro, les partisans de Trump entrés au Capitole se sont comportés pacifiquement. Mais dès maintenant la meute des charognards se déchaîne, on jugera le président politiquement blessé à mort. Certains réclameront des poursuites contre lui pour atteinte à la démocratie. Une énorme frustration existe d’ores et déjà chez les électeurs républicains qui ont vu le manque de courage de leurs notables. A vrai dire, les Démocrates peuvent se réjouir : ils ont reconquis la majorité au Sénat, ils tiennent donc l’ensemble des leviers du pouvoir politique. Leurs campagnes d’intimidation des juges a payé : rares sont les juges qui ont examiné au fond les plaintes pour fraude. Les plus terriblement couards ont été les juges de la Cour Suprême, en particulier ceux nommés par Trump, qui auraient dû accepter la plainte déposée par le Texas et 18 autres états contre les états fraudeurs. La réalité est exactement l’inverse du récit qui se met en place, alors que Twitter supprime carrément ce soir des messages du président des Etats-Unis en exercice. Le parti républicain, qui devait à Trump son extraordinaire renaissance après les années Obama, est en morceaux. Biden est un légume, mais il est le prête-nom de l’alliance entre les 0,1 % les + riches et le gauchisme. Et contrairement à ce que croient les républicains mous du genou, les Démocrates ne feront aucun cadeau à leurs adversaires, surtout à ceux qui ont collaboré pour verrouiller le système de la fraude. Ne spéculons pas sur 2022 et 2024 : les trumpistes vont créer leur propre force politique et les divisions de la droite feront gagner les candidats démocrates. Le pays sera un mélange d’ingouvernabilité et d’activisme gauchiste à la faveur du chaos. Nous pouvons prendre congé des Etats-Unis référence, sinon garant de la démocratie. Le plus terrifiant, c’est le fait que le vol de l’élection à Trump et au peuple américain est comme le laboratoire de ce qui se passera chez nous en 2022 et 2027. Après avoir eu peur du Brexit et de la première élection de Trump, les progressistes se sont ressaisis. La coalition des 0,1 %, des médias, des Big Tech, des activistes, des Antifa et des politiciens progressistes, qui n’avait pas réussi à faire annuler le Brexit en Grande-Bretagne aura en revanche réussi à priver le peuple américain de la réélection de son champion. A vrai dire, c’est surtout le parti républicain qui a offert la victoire à Biden sur un plateau. En ne contrôlant pas l’extension du vote par correspondance, en ne préparant pas la surveillances des bureaux de vote, en refusant de suivre le sage Texas qui n’a pas utilisé le logiciel Dominion ; en ne se solidarisant pas à 100 % avec Trump à partir du 4 novembre ; en n’utilisant pas les instruments à sa disposition lors de la certification du Congrès. Oui, le 6 janvier 2021 est un triste jour pour la démocratie. Fraudes électorales et coup d’État démocrateOui. La seule idée de la fraude est profondément dérangeante, surtout de cette ampleur. Comme les fraudeurs ont fait régner un climat d’intimidation et de censure, beaucoup de gens honnêtes en ont ressenti un « lâche soulagement » et se sont imaginés qu’un accommodement serait possible avec les fraudeurs. C’est une logique d’apaisement, dont on sait qu’elle débouche toujours sur du pire. Le réveil est dur : les fraudeurs n’ont aucune raison de faire de quartier maintenant qu’ils ont tous les pouvoirs. Il n’y aura aucun accommodement. Fermeture des comptes de Donald Trump sur les réseaux sociauxLe coup d’Etat a d’abord été électoral. Trump a gagné l’élection. Une fraude organisée a permis de le priver de 6 états qu’il avait gagnés. La censure numérique n’est que l’aboutissement, la dernière manifestation du coup d’Etat. Evidemment, tout le monde s’émeut, trop tard. Si les Democrates avaient vraiment gagné les élections, auraient-ils un tel comportement ? La violence et la censure doivent effacer les traces du crime. A ceux qui se réjouissent de la fermeture du compte de Donald Trump, je conseille de méditer cette célèbre citation du pasteur allemand résistant Martin Niemöller :
Préparer l’avenirC’est ce qui sauvera les Etats-Unis et donc la démocratie dans le monde : que quelques-uns maintiennent l’état de droit, même à leur détriment. Les Démocrates se sont comportés comme des mafieux. Ils ont été obsédés pendant 4 ans par le renversement de Trump. Ils ont réussi à mettre les apparences de la victoire de leur côté grâce à la fraude, la complicité des médias établis, la censure des réseaux sociaux, la violence des activistes, la corruption de leur personnel politique, le manque de courage ou la déloyauté de quelques Républicains. C’est une victoire à la Pyrrhus. Joe Biden sera parjure en prêtant serment. Son mandat est frappé d’illégitimité dès le départ. Il sera ballotté entre les forces de la corruption et celles de la haine idéologique qui l’ont porté au pouvoir. Commençons dès aujourd’hui à préparer, partout dans le monde occidental, le retour de la démocratie et du bon gouvernement. Conservateurs républicains populaires de tous les pays unissez-vous ! Source : A propos de l’auteur Édouard Husson
Universitaire, Edouard Husson a dirigé ESCP Europe Business School de 2012 à 2014, puis a été vice-président de l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL). Il est actuellement professeur à l’Institut Franco-Allemand d’Etudes Européennes (à l’Université de Cergy-Pontoise). Spécialiste de l’histoire de l’Allemagne et de l’Europe, il travaille en particulier sur la modernisation politique des sociétés depuis la Révolution française. Il est l’auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur l’histoire de l’Allemagne depuis la Révolution française, l’histoire des mondialisations, l’histoire de la monnaie, l’histoire du nazisme et des autres violences de masse au XXème siècle ou l’histoire des relations internationales et des conflits contemporains. Il écrit en ce moment une biographie de Benjamin Disraëli. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (1988, aujourd’hui école de l’Université PSL), agrégé d’histoire (1992) et docteur de l’Université Paris-Sorbonne (1998, aujourd’hui membre de Sorbonne Université), Edouard Husson a été chercheur à l’Institut für Zeitgeschichte de Munich (1999-2001) et chercheur invité au Center For Advanced Holocaust Studies de Washington (en 2005 et 2006). Il a cofondé le CERRESE (Centre Européen de Ressources pour la Recherche et l’Enseignement sur la Shoah à l’Est), dont il préside toujours le conseil scientifique. Edouard Husson a été assistant au Centre d’Etudes Germaniques de l’Université de Strasbourg (1995-1998), maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (2001-2009) et chargé de cours magistral au 1er cycle franco-allemand de Sciences Po (campus de Nancy) (2001-2009). Il a été élu en mai 2009 professeur à l’Université de Picardie-Jules Verne (Amiens) puis en 2018 à l’Université de Cergy-Pontoise. Edouard Husson est Docteur honoris causa de l’Academia Brasileira de Filosofia (2010) et Chevalier des palmes académiques. Il a été président du Conseil d’orientation de l’Université Cergy Pontoise (2013-2015), il est vice-président de la Fondation IFRAP (2013) et membre des Comités d’orientation du collège des Bernardins et de QS. Il est membre du Conseil Scientifique de la Fondation Charles de Gaulle. |