Cela signifie donc que ce qu’il y a de gravé sur les tables de la loi, dans la loi de D.ieu qui est parfait, nous donne la liberté. Si cette loi est gravée dans nos cœurs, alors elle va aussi nous donner la liberté.
Si nous avons quelque réticence, quelque peur, face à ces choses dont je viens de vous parler aujourd’hui, face à des choses que nous ne comprenons pas et qui nous dépassent, alors laissons le Seigneur faire Son œuvre, confions-nous en Lui parce qu’Il fera Son œuvre à merveille. Il veut notre bien.
Je crois que si nous obéissons à la loi de Dieu, si nous aimons la loi de D.ieu, elle va nous donner le chemin d’une pleine et entière liberté en Yeshoua.
Chapitre 2
« On the Road ! »
( En route, en chemin, en formation,… l’appel de D.ieu )
Un témoignage d’Elishéva Goël
A PROPOS DE L’AUTEUR ET DE CE TEMOIGNAGE
Qu’est-ce qui peut mieux qu’un témoignage personnel, lorsqu’il s’agit d’une rencontre et de circonstances qui mettent D.ieu et l’individu en relation, mettre en lumière et D.ieu qui est souverain dans Ses desseins et l’être humain dans sa destinée et son identité la plus biblique ?
Je vais donc laisser avec une joie non dissimulée la place à Elishéva mon épouse afin qu’elle témoigne de son appel profond qui n’est pas celui de tant de femmes qui « veulent servir D.ieu » en ignorant qu’on le sert d’abord en étant la femme (et ceci vaut également pour les hommes) juste à la juste place.
Et c’est toujours bien à partir de cette position-là que D.ieu se sert de chacun comme instrument de Sa volonté. Le reste est scories.
Haïm Goël
« On the Road ! »
Car c’est bien « on the road » que tout se passa il y aura bientôt trente années.
Nous étions encore jeunes dans la foi mais profondément « épris » de notre Seigneur et prêts à tout pour Le servir. Nous avions dès notre conversion fait le choix radical de quitter, mon mari le théâtre où il était pourtant arrivé à un niveau jamais atteint jusqu’alors quant à la notoriété et la qualité d’interprétation, et moi l’école des Beaux-Arts où je terminais une septième et dernière année d’études de peinture, pour commencer une nouvelle vie qui tendait à glorifier notre Père dans tous les domaines, y compris dans celui de l’âme que nous avions jusque-là servie avec un caractère entier pour ne récolter que tourment.
Nous avions été bénis en trouvant du travail rapidement, Haïm à l’époque dans l’information touristique, avant de passer dans un cadre empreint de surnaturel évident des examens de type universitaire dans le domaine culturel et d’obtenir un poste en tant que responsable de centre culturel, et moi-même dans une bijouterie-joaillerie où je m’épanouissais dans la vente et le dessin de création de bijoux.
Mais voilà, l’appel de D.ieu s’était manifesté très rapidement dans nos vies au travers de diverses prophéties et nous nous sentions portés pour aller de l’avant.
Convaincus qu’il nous faudrait suivre le parcours classique, c’est-à-dire commencer par une école biblique, nous nous mîmes en quête d’une bonne école. Ayant entendu parler d’une école biblique du centre de la France qui préparait une nouvelle session annuelle par une journée portes ouvertes, nous nous décidâmes, enthousiastes, à prendre la route.
Tous joyeux, nous fîmes ainsi quelques centaines de kilomètres, par une belle journée de printemps. Le soir commençait à tomber, il faisait chaud, nous chantions les louanges de notre D.ieu, quand soudain le câble d’accélération de la voiture se rompit et nous stoppâmes sur place, en pleine campagne française.
A l’horizon, pas le moindre garage où réparer la voiture. Rien que des champs de blés à perte de vue, des arbres, quelques maisons éparpillées dans le lointain. Il nous faudrait attendre le lendemain pour espérer une réparation et repartir. Pourrions-nous arriver à temps pour cette journée portes ouvertes tant attendue… ?
Après une nuit à peu près blanche passée dans notre Renault 4, nous trouvâmes un garagiste compatissant qui remorqua le voiture et la répara. Cela prit des heures… et plus le temps passait, plus nous sentions que notre rencontre était compromise.
Nous appelâmes les responsables de l’école biblique au téléphone. Ils nous connaissaient, car nous avions assisté plusieurs fois à leurs conventions et nous nous appréciions mutuellement. Apprenant notre mésaventure, ils nous promirent de prier pour nous afin de comprendre quelle était la volonté de D.ieu dans tout cela pour nous. Ils nous encouragèrent et nous suggérèrent de les rappeler une heure plus tard pour connaître le résultat de leurs prières, ce que nous fîmes avec empressement, bien sûr, car nous étions inquiets concernant notre avenir au service du Seigneur.
Leur réponse fut claire : « Non, ne craignez rien, vous avez réellement un appel à servir D.ieu, Il nous l’a confirmé, mais Son plan n’est pas pour vous de passer par une école biblique. Il vous formera, vous instruira et vous guidera. Faites-Lui confiance. »