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KEHILA ECCLESIA Tome 1 de Haim Goel / Extrait N°13  » Un exemple qui démontre à quel point la confession d’une faute délivre de terribles malédictions… »

Laissez-moi maintenant vous donner un exemple qui démontre à quel point la confession de fautes délivre de terribles malédictions.

Voici bien des années en région bordelaise je fus invité pour une merveilleuse soirée par toute une petite tribu gitane. Ils étaient d’aisés brocanteurs. Trois générations étaient réunies là dans la maison et je remarquai au niveau de la troisième de ces générations qu’il y avait un déficit de santé nerveuse général. Une maman s’approcha de moi et me confia que son enfant était atteint de nanisme. Elle sollicita la prière pour celui-ci mais je discernai immédiatement une source occulte à ce problème et priai intérieurement.

Je questionnai la maman.

« Avez-vous été maudite en quelque occasion ? »

Elle me répondit avec frayeur que oui et que voici quelques années, faisant du porte à porte dans une certaine rue d’une certaine ville de France, elle tomba nez à nez avec une sorcière gadjé (gadjé = non gitan dans la langue des gens du voyage) qui la maudit de telle et telle façon.

Sa propre mère, dans l’ignorance de cela jusqu’à ce jour, réagit alors vivement et lui expliqua que voici vingt ans elle fut elle aussi maudite dans la même rue de la même ville par une sorcière gadjé. Sidérant mais authentique et pas tellement étonnant au fond, quand on a l’expérience de ce genre de choses.

Je demandai alors à la mère si son père avait lui-même été maudit ou s’il était un homme qui maudissait. Confuse elle affirma néanmoins que son propre père maudissait avec violence et, hélas, succès tout autour de lui ses ennemis.

Je tenais la clé ! Nous avions là quatre générations sous le joug de Satan y compris l’aïeul qui maudissait. Et à la quatrième génération les désordres devenaient extrêmes.

Je réunis alors tout ce monde pour le conduire dans une prière de repentance par rapport aux pouvoirs occultes et aux crimes de l’aïeul et les délier tous de toute malédiction.

Savez-vous ce qu’il advint ?

Je reçus un coup de téléphone quelques mois après de la part de la mère de l’enfant atteint de nanisme : « frère, D.ieu soit loué, c’est merveilleux, notre fils à recommencé à grandir normalement ! »

La bénédiction du Père

J’ai écrit un livre sur ce sujet. Il est suffisamment explicite pour ne pas développer la chose ici, mais il est à se demander si cette onction paternelle ne devrait pas être manifestée plus particulièrement aujourd’hui par des bergers bibliques, alors que les besoins à ce niveau augmentent de façon vertigineuse.

Je me rappelle ici avoir reçu en entretien un couple qui me paraissait être au bout du rouleau, usé physiquement et psychiquement. Ces malheureux avaient fait le tour de presque tous les pasteurs consultants en relation d’aide de leur région pendant plus de dix ans, sans résultat profond semblait-il.

J’ai rarement rencontré des individus à ce point usés par le malheur et la souffrance. Au-delà du travail de repentance par rapport aux liens occultes et aux péchés d’ordre sexuel que nous fîmes, quelque chose, une clé, semblait manquer. Et soudain, je pris conscience que l’un des deux membres de ce couple qui était en face de moi était un invalide, mais à un niveau très profond, un être intérieurement fantomatique. Son conjoint en subissait les contrecoups et présentait tous les signes d’une vie affective et psychologique complètement ruinée, tant le gouffre de non-identité chez son conjoint était profond.

Je saisis alors par l’esprit qu’il me fallait mettre ma foi en action, et appliquer la fameuse bénédiction des pères telle que décrite dans mon livre « Bénédiction du Père, bénédiction des pères » : « Comme un père bénirait son propre enfant, je te bénis. Je relâche sur toi tous les trésors de mon cœur de père. Je t’établis sur la terre des hommes et j’ouvre les portes de ta destinée. »

Et le miracle s’accomplit de façon absolument éblouissante, à tel point que ce couple est entré aujourd’hui dans un appel au service du Seigneur.

Ainsi, selon les temps donnés par D.ieu, le berger biblique va curer les sabots de ses brebis de leur boue et même de leur pus, de leur infection, ou amener une bénédiction toute particulière. Il y a aussi une puissance de ministère spécifique pour le pasteur, à condition qu’il soit biblique.

Faut-il chasser les démons ?

Bien sûr, car Jésus l’a fait et nous a envoyés pour le faire : Marc 16, v.17 :

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ;… ».

Mais il me semble qu’il existe beaucoup de confusion aujourd’hui dans ce domaine.

Notons tout d’abord que Jésus a toujours été spécifique et ne s’est jamais occupé que de gens au cas par cas dans ce domaine. Jésus n’a jamais fait de délivrance collective.

Notons encore que la méthode que je viens de vous décrire plus haut est déjà en soi une méthode de délivrance. Certes elle demande un peu de temps et de disponibilité. Mais un authentique ministère pastoral, débarrassé de tous les jougs que la tradition et les fonctionnements administratifs l’obligent à porter dans les systèmes pyramidaux ou dénominationnels, n’a-t-il pas le temps et le devoir prioritaire de s’occuper de ses brebis ? Songez à toute cette armée de pasteurs que nous avons autour de nous, et qui, débarrassés de tous les jougs qui ne leur reviennent pas, seraient à la disposition des brebis. Si cela pouvait survenir enfin, nous aurions très vite, en peu de temps, une vaillante armée d’enfants de D.ieu, bien droits sur leurs jambes, et non cette trop longue cohorte d’éclopés ou de religieux égarés comme nous en avons trop souvent.

La méthode décrite plus haut est bien une méthode de délivrance pour la raison suivante : le monde spirituel est un monde régi par des lois très rigoureuses.

J’ai découvert en de multiples occasions – des centaines et des centaines en vingt ans de ministère – que là où il y a péché non confessé, il y a le droit pour une ou plusieurs puissances démoniaques de demeurer et d’influencer. Cela est vrai pour un homme comme pour un lieu ou un simple objet.

Par le don de discernement des esprits et la parole de connaissance, combien de fois n’ai-je pas, en entrant dans une maison, discerné dans le corridor d’entrée la présence d’esprits de dispute, voire de violence. C’est en ce lieu de la maison que souvent les disputes, entre conjoints par exemple, ou parents et enfants, atteignent leur paroxysme lorsque l’un ou l’autre quitte la maison en claquant la porte et parfois pire.

Je pourrais vous donner une foule d’exemples à ce sujet, dont certains tellement impressionnants qu’ils vous feraient dresser les cheveux sur la tête. Là n’est pas mon but.

Je me souviens de cette maison de gitans où l’on m’avait invité à venir prier, dans le Midi de la France. Plus personne n’osait venir habiter dans cette maison. J’y pénétrai le premier, suivi à la queue leu leu par une kyrielle d’amis gitans tremblants et cherchant une vaine protection derrière ma haute taille. Nous pénétrâmes par un corridor où il faisait étrangement sombre bien qu’en plein jour, et nous entrâmes dans une cuisine ouverte à notre gauche, encore plus sombre, bien qu’une fenêtre aux carreaux propres donnât largement sur l’extérieur. Ces ténèbres-là n’étaient pas naturelles du tout.

Peu à peu, scrutant ces ténèbres en priant, je perçus en plein milieu de la pièce, je « vis » une espèce d’immense toupie d’environ un mètre vingt, un mètre trente de haut, un cône de ténèbres d’environ quatre-vingt centimètres de large à sa base. Ce cône était un cône de ténèbres absolues, très opaques et qui tournoyait à une vitesse vertigineuse sur lui-même. Il se dégageait quelque chose d’extraordinairement démoniaque de cette présence, de cette manifestation.

Que signifiait cette chose ?

Le Seigneur me révéla alors simplement que le couple gitan qui habitait cette demeure auparavant s’était disputé avec une haine sans nom, une haine accompagnée certainement de violences et de malédictions terribles, ultimes. Par conséquent, un esprit de haine vraiment terrifiant s’était installé dans la pièce et avait fait de cette maison un lieu aride où demeurer (selon Mathieu 12 v.43).

Je priai en demandant pardon au Seigneur pour ce qui s’était passé là. Ce comportement est biblique mais je n’y ai recours que conduit par l’Esprit de D.ieu. Lorsque j’eus terminé ma prière, je déliai cet endroit au nom de Jésus de toute influence démoniaque, et mes amis gitans et moi eûmes la surprise de voir cette toupie, ce cône tournoyant de ténèbres, se mettre en mouvement pour quitter la pièce en oscillant de gauche à droite, tout en continuant à tournoyer sur lui-même.

La « chose » passa devant nous, mes amis gitans étaient alignés dans le couloir, et passant devant eux elle sortit par la porte, emmenant avec elle un paquet de ténèbres. Ce que tous virent alors de leurs propres yeux stupéfia : la lumière du jour pénétra à flots dans la cuisine.

Je pourrais vous donner d’autres exemples encore bien plus spectaculaires que celui-là, mais retenons simplement que ce qui est vrai pour un couloir ou une cuisine, l’est aussi pour une personne. Là où le péché a fait son œuvre, en l’absence de repentance, les puissances des ténèbres exerceront toujours leurs droits à la manipulation, au contrôle des individus. Dès lors, confesser ses fautes et en être délié corps, âme et esprit revient à pratiquer une forme de délivrance.

À d’autres moments de mon ministère, il m’arrive, sans passer par le processus décrit plus haut, de chasser des démons directement. Ce fut le cas par exemple, il y a quelques années, à Miskolz en Hongrie, et si je prends cet exemple, c’est parce qu’il est remarquable.

Dans une jeune église où j’étais invité à prêcher un soir, je n’eus pas à le faire, car l’onction était tellement forte que les paroles de connaissance concernant des maladies tombaient comme en rafales, avec une formidable précision, et nous priâmes ensuite pour les malades qui étaient guéris, parfois sur une simple parole d’autorité donnée grâce au don de la foi, par le micro et à distance. La présence de D.ieu était très forte, si palpable, et il s’ensuivit que cinq ou six femmes qui étaient là pour la première fois, mais avec une grande soif de connaître le Seigneur, et sans doute un esprit de repentance intérieure très profond, tombèrent au sol en proie à des puissances démoniaques qui n’avaient aucune envie de voir ces processus de nouvelle naissance continuer.

Je me revois ensuite marcher entre les chaises pour aller vers ces femmes, l’une après l’autre. Il ne fallut que quelques courtes minutes pour que toutes fussent délivrées. Ce fut bref et le fait de quelques paroles d’autorité puissante exprimées au nom de Jésus-Christ.

Si nous lisons les Évangiles, nous nous rendons compte que cette méthode fut aussi utilisée par le Seigneur lui-même, ainsi que par ses disciples, Paul et la femme avec un esprit de Python à Philippes par exemple (Actes 16 v.16). Mais quelque chose me frappe dans l’Écriture, c’est que ce type de délivrance est toujours court, rapide, et du même genre que ce que nous avons vécu à Miskolz.

Que faut-il alors penser de certaines méthodes de délivrance qui durent des heures, voire des jours, et qui plongent le plus souvent les personnes à délivrer dans un abîme d’humiliation, voire de dégradation et de souffrances physiques et morales, quelquefois traumatisantes ?

J’aimerais vous raconter deux expériences qui représentèrent des pôles extrêmes à l’époque de mon ministère dans sa jeunesse, mais qui ont constitué aussi la trame d’une profonde réflexion sur le danger de certaines méthodes de délivrance. Laissez-moi vous expliquer :

La délivrance d’un sataniste

Voici bien des années, vers 1990 j’avais été invité dans un pays d’Europe dans le cadre des Hommes d’Affaire du Plein Évangile à quelques réunions particulièrement bénies et j’avais choisi avec l’accord de mon assemblée de Belgique de prolonger mon séjour pour effectuer sur place un travail de relation d’aide et d’évangélisation.

Un week-end de réunions d’évangélisation fut organisé. D’emblée ces réunions furent placées sous une onction très puissante et je vécus là certaines de mes expériences les plus fortes et les plus étonnantes de jeune ministère.

Ce devait être un samedi soir et la réunion battait son plein en approchant de sa fin quand soudain un jeune homme particulièrement pâle et maigre se leva en proie à de terribles contorsions qui l’envoyèrent vite au sol. Les sièges en plastique se mirent à voler de toutes parts autour de cet homme et très vite une dizaine de forts gaillards de ma corpulence furent amenés à maîtriser le jeune homme dont le corps si mince se soulevait encore, doué d’une énergie colossale, en nous baladant de gauche et de droite.

Je commençai à prendre autorité sur les démons qui habitaient ce corps car des manifestations très violentes accompagnées d’injures, d’invectives et de menaces avaient fait jour. Ce à quoi nous assistâmes est indescriptible. Je l’ignorais mais ce jeune homme avait été manipulé par un groupe sataniste et utilisé pour amener chez eux une victime à sacrifier. Selon ce qu’il nous conta, à cette occasion il fut violé et offert à des démons tout en étant introduit ainsi dans ce groupe sataniste comme membre.

Je n’avais jamais eu à être confronté à quelque chose d’aussi extrême. Les démons « montèrent » les uns après les autres après d’âpres luttes spirituelles. A un moment l’un d’eux commença à énoncer les péchés cachés des hommes qui maintenaient le jeune homme pour l’empêcher de se blesser. Les uns après les autres mes collaborateurs occasionnels se retirèrent gênés. Je demeurai seul face à l’homme à délivrer avec la seule autorité du nom de Jésus. L’un des démons me tint un langage étonnant qui se voulait séduction concernant certains de mes projets futurs et je dus prendre autorité avec beaucoup de force. Dans ces circonstances je découvris que le monde démoniaque pouvait être en parfaite connaissance de nos projets et qu’ils les combat donc ou essaye de les « favoriser » en les dévoyant avec beaucoup de subtilité par exemple. Finalement ils furent tous chassé dans un vacarme de cris affreux et de grandes souffrances physiques pour le jeune homme. Un des démons avant de partir promit de me tuer et de me faire payer très cher tout ce qui venait de se passer. Le jeune homme dormit ensuite treize ou quatorze heures et nous veillâmes en priant. Nous demeurions vigilants car pendant sa délivrance nous avions pris conscience qu’un cercle sataniste dans la ville s’était organisé pour contrer et si possible bloquer sa délivrance.

Lorsque le jeune homme délivré se réveilla, il ressentit une profonde détresse, un sentiment de grande dépression. Sur une direction de D.ieu, je le pris dans mes bras et priai pour monter en esprit auprès de D.ieu le Père et Son trône (le jeune homme avait accepté le Seigneur comme Sauveur). Ce qui s’en suivit est de l’ordre du miracle, il poussa un cri émerveillé car il vit quelque chose de la gloire de D.ieu. Une gloire libératrice et consolatrice. Il fut apaisé, réjoui.

Lui était libre mais les années qui suivirent furent pour moi l’occasion de nombreuses et harassantes attaques de tous ordres (dont le mensonge) qui faillirent même ruiner ma santé et mon honneur à une époque. Le temps passa et je continuai à exercer le ministère tout en méditant durant des années sur le sens de ces incidents consécutifs à une délivrance.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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