Les 19 crimes du guerre du Hamas pendant Bordure Protectrice
1) les tirs de roquettes du Hamas dirigés vers des centres de population civile d’Israël viole délibérément les principes de base de la distinction (de Protocole additionnel I, art. 48, 51 (2), 52 (1).) Le Hamas s’est lui-même a vanté de son intention de frapper les centres de population. Il est reconnu dans le droit international que de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que telle ou contre des civils qui ne participent pas aux hostilités constitue un crime de guerre. (Statut de Rome, art. 8 (2) (b) (i))
2) Mise en place des attaques à partir de zones résidentielles et des sites protégés: Le droit des conflits armés interdit non seulement de cibler les civils « ennemis », il faut aussi que les parties prenantes au conflit protègent leurs propres civils. Tirer depuis des écoles, des installations médicales et des lieux de cultes est un crime de guerre au regard de l’article 51 (7) du Protocole additionnel I.
3) Utiliser des maisons civiles et les institutions publiques bases de lancement – voir (2) pour les citations.
4) Utilisation abusive des installations médicales et des ambulances – Chaque fois que le Hamas utilise une ambulance pour transporter ses combattants (au combat), il viole le droit des conflits armés: Conformément à l’article 23 (f) de 1907 du Règlement annexé à la Convention de La Haye IV concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, qui reflète le droit international coutumier. L’article 44 de la première Convention de Genève pour l’amélioration du sort des blessés et des malades (1949) prévoit également que: … l’emblème de la croix rouge sur fond blanc … ne peut être utilisé que pour désigner ou protéger les établissements sanitaires …
5) Zones de pièges de civiles – voir (2) pour les citations.
6) Le mélange des combattants avec les civils et l’utilisation de boucliers humains – Comme l’indique la règle du CICR, l’utilisation de boucliers humains avec l’intention spécifique de protéger des objectifs militaires est un crime de guerre.
7) l’exploitation des enfants – Le Hamas a des camps d’été paramilitaires pour les enfants. Il y a des rapports divers et très complets sur ce sujet et même sur l’utilisation s’enfants pour creuser les tunnels de la terreur. Le Hamas viole ainsi le droit des conflits armés, mais aussi les interdictions de permettre aux enfnts de prendre part aux conflits. (Protocole additionnel I, art. 77 (2))
8) L’interférence avec les efforts de secours humanitaires – Alors qu’Israël a maintenu son aide humanitaire, Hamas a utilisé cette aide tirer des roquettes sur Israël, y compris contre le passage de Kerem Shalom où les marchandises humanitaires transitent pour arriver à Gaza. Toutes ces actions violent le droit des conflits armés, qui exige que les parties permettent l’entrée d’aide humanitaire et garantissent leur sécurité.
9) – Les Quatrième Convention de Genève, article 34, dit catégoriquement « La prise d’otages est interdite. » Ce que fait le Hamas en prenant en otage des militaires n’est pas une « arrestation » comme le fait Israël avec les terroristes. Le but des prises d’otage du Hamas relève de la définition de la Convention Internationale Contre la Prise d’Oages: «Toute personne qui saisit ou détient et menace de tuer, de blesser ou de continuer à détenir une autre personne (ci-après dénommé comme «otage») afin de contraindre une tierce partie, à savoir un État, une organisation internationale intergouvernementale, une personne physique ou morale ou un groupe de personnes, à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte en tant que condition explicite ou implicite pour la libération de l’otage, commet l’infraction de prise d’otages («prise d’otages») au sens de la présente Convention. »
10) Utilisation de l’uniforme de l’ennemi – Le Protocole additionnel I interdit l’utilisation de drapeaux ennemis, d’emblèmes militaires, d’insignes ou d’uniformes « pendant des attaques ou pour dissimuler, favoriser, protéger ou entraver des opérations militaires ». [3] En vertu du Statut de la Cour pénale internationale, «l’usage abusif … du drapeau ou des insignes militaires et de l’uniforme de l’ennemi» constitue un crime de guerre dans les conflits armés internationaux quand il entraîne la mort ou des blessures graves. [4] Selon certains, cela est considéré comme de la perfidie, un crime de guerre.
11) La violence visant à semer la terreur parmi la population civile – l’article 2 du DIH explique que les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile sont interdits. Les roquettes du Hamas visent non seulement à tuer des civils, mais aussi à répandre la terreur parmi les Israéliens.
12) Le ciblage des biens civils, tels que les aéroports ou les centrales nucléaires – l’article 7 de la DIH coutumier dit «Les attaques ne doivent pas être dirigées contre des biens civils, en citant les articles 48 et 52 (2) du Protocole additionnel I.
13.) Attaques sans discrimination – Outre pour cible des civils et des biens de caractère civil, l’article 11 des états CICR CIHL affirme catégoriquement que «les attaques sans discrimination sont interdites. Par définition, toute attaque à la roquette Qassam et la plupart des autres attaques au mortier sont, de par leur nature, aveugle. Voir aussi l’article 71, «L’utilisation des armes qui sont de nature aveugle est interdite. »
14) La proportionnalité dans l’attaque – la règle du CICR : » Lancer une attaque dont on peut attendre que le nombre de mort, de blessés, e civils et des dommages collatéraux seront plus important que le béton est interdit. »
15) Avertissement par avance- Article 20 du CICR CIHL stipule que «Chaque partie au conflit doit donner un préavis effectif d’attaques pouvant prévenir la population civile, à moins que les circonstances ne le permettent pas. Étant donné que le Hamas a utilisé les médias et les SMS pour menacer les israéliens, il est clair qu’ils ont la capacité de prévenir les israéliens avant chaque attaque. Le fait qu’ils ne l’aient pas fait est une violation du droit international.
16) La protection des civils – Règle 22 des états CICR DIH coutumier, «Les parties au conflit doivent prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile et les biens civils sous leur contrôle contre les effets des attaques. » Le Hamas n’a pas seulement échoué à protéger les civils dans la bande de Gaza en construisant des abris, ils ont délibérément mis en danger ces civils;
17) Attaquer les unités médicales – Article States 28, les unités sanitaires sont exclusivement affectées à des fins médicales, elles doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. » Le Hamas a tiré des mortiers sur l’hôpital de campagne israélien, mis en place pour les habitants de Gaza, près du passage d’Erez.
18) Protection des Journalistes – Le Hamas a menacé les journalistes, implicitement et explicitement, accusant certains d’être des espions et parfois leur ordonnant de quitter la bande de Gaza. La Règle 34 explique que les « journalistes civils qui accomplissent des missions professionnelles dans des zones de conflit armé doivent être respectés et protégés tant qu’ils ne prennent pas directement part aux hostilités. »
19) Maltraiter les morts. L’article 113 dit: Chaque partie au conflit doit prendre toutes les mesures possibles pour empêcher que les morts ne soient dépouillés. La mutilation des cadavres est interdite. Le Hamas a montré avoir retiré une puce électronique du cadavre de Saül Oron. »
Par Antoine Chatrier – JSSNews