La crise sanitaire est-elle un « jugement divin » ?
Par Georges Pilon
22 mars 2020
Voilà le genre de question qui n’intéresse guère nos médias, mais que l’état de décadence morale et spirituelle qui caractérise nos sociétés occidentales sécularisées nous oblige, pour nous qui sommes croyants, à nous poser avec une certaine prudence, car il est clair que tous ceux qui nous liraient et ne seraient pas croyants pourraient mal interpréter (ou déformer) nos propos. Comparons la situation actuelle avec les dix plaies d’Egypte (en Exode, chapitres 7 à 11.) On sait que Pharaon est puni par toute une série de catastrophes qui s’abattent sur lui pour n’avoir pas voulu laissé partir le peuple de Dieu, qu’il maintenait en esclavage. Remarquons que les catastrophes qui s’abattent sur les Égyptiens ne touchent pas seulement les responsables, mais aussi des personnes innocentes (les nouveaux nés), car lorsque Dieu frappe, il considère que c’est tout le peuple qui est coupable, même ceux qui ne sont pas directement responsables de ce qui arrive, à cause d’une solidarité de tous dans le péché, qui revêt ici une dimension collective. Et d’une certaine manière, dans une démocratie, nous sommes tous responsables des mauvaises décisions que prennent nos gouvernants, puisque c’est nous qui les avons élus et mis au pouvoir (nous sommes alors directement complices de ces décisions, surtout quand elles figuraient explicitement dans le programme d’un candidat), et même si nous n’avons pas personnellement voté pour eux, nous en sommes indirectement responsables, en adoptant souvent une attitude trop timorée et craintive pour beaucoup d’entre nous, parfois par peur d’y perdre un statut social ou seulement par intérêt personnel, alors que nous avons vraiment un grand Dieu, infiniment supérieur et infiniment plus puissant que ces « polichinelles » de politiciens franc maçons, pro-féministes ou pro-LGBT. De quoi avez-vous peur, bon sang ? Aucune concession ne devrait aujourd’hui plus être permise, et il faudrait désormais pouvoir dire, avec force de conviction :
« Maintenant, ça suffit ! » en refusant systématiquement de donner sa voix à tous ceux qui, dans leurs législations, violent ouvertement les commandements de Dieu et attirent les malédictions de Dieu sur leur pays.
Or pour ne s’intéresser qu’au « cas français » (mais on pourrait faire la même analyse pour beaucoup de pays dans le monde, puisque les idéologies qui nous gouvernent sont désormais mondialisées et que la crise sanitaire est elle-même mondiale), c’est un fait que depuis 50 ans (depuis mai 68 principalement) nous avons multiplié les lois qui attirent sur nous des malédictions et expliquent en grande partie le marasme dans lequel nous nous trouvons. Parmi ces lois qui attirent la malédiction de Dieu, citons notamment : la loi Veil sur l’avortement (même si, initialement, la loi Veil était relativement bien faite, car toute en nuances en se contentant de dépénaliser l’acte qu’elle réservait à des situations de grande détresse, comme le viol, elle a, hélas, ouvert la porte à des dérives totalement inacceptables, le sommet étant atteint par le fait de voter l’avortement comme un « droit fondamental » sous François Hollande et par l’allongement permanent du délai légal d’avortement, et bientôt, peut être, par l’abolition de la « clause de conscience des médecins » – ce qui ne manquerait pas de provoquer un véritable tollé si ce projet de loi était un jour adopté), la loi Taubira sur le mariage homosexuel en 2013, et enfin la loi bioéthique Buzyn de 2019, qui constitue aussi un véritable sommet dans l’ignominie puisqu’elle prive volontairement un enfant de toute référence paternelle (je me demande toujours comment les Français ont pu accepter cela sans broncher !) La plupart des Français, et notamment les jeunes, ont pourtant massivement adhéré à certaines de ces lois, sans prendre toutefois toute la mesure des conséquences de celles-ci, ayant subi un endoctrinement médiatique massif et sans précédent dans l’histoire de France (comparable à la pire propagande des régimes totalitaires), qui ne leur laissait hélas ! guère d’autres choix en l’absence d’un éclairage surnaturel qui leur aurait permis de prendre conscience du matraquage médiatique qu’ils ont subi, et ce malgré quelques voix courageuses pour protester vigoureusement contre cette dénaturation profonde du plan de Dieu pour l’humanité. Que Dieu veuille nous punir pour toutes ces lois qui dénaturent son projet pour l’humanité, c’est son droit le plus strict, car cela fait des années que quelques âmes prophétiques prêchent inlassablement dans le désert pour dénoncer ces déviations et avertir les Français des dangers qu’elles font courir à la société toute entière, mais ils prêchent en vain, et presque personne, parmi les politiques, ne semble écouter leurs avertissements.
Quand les avertissements ont été donnés, et que les dirigeants n’y ont pas pris garde, il est alors tout à fait normal que Dieu frappe et punisse, et il faudrait être d’une perversité profonde pour s’en prendre à Dieu, alors que c’est nous qui sommes restés sourds à la voix de ses prophètes. Mais observez bien que ces punitions sont une chance et une bénédiction, car c’est le signe que Dieu espère encore que nous puissions nous amender et nous détourner de nos voies mauvaises, bref que l’heure du jugement final n’a pas encore sonné. Quand viendra l’heure du jugement, il sera alors trop tard pour se repentir et se convertir, et beaucoup n’auront plus que leurs larmes pour pleurer. Donc, oui, la crise actuelle est bien un châtiment, et je pense même qu’il va y en avoir de nombreux autres qui vont survenir aussitôt après la fin de cette première crise, car la majorité des gens, ignorants pour la plupart des Saintes Ecritures, ne comprendront pas tout de suite la signification profondément spirituelle de cette crise sanitaire (c’est seulement la répétition consécutive de plusieurs catastrophes qui va les faire réfléchir, tout comme il a fallu passer par dix plaies successives pour que Pharaon, décidément un peu lent à la détente, puisse comprendre qu’il avait profondément irrité Dieu.) Il faut donc nous réjouir, car les punitions actuelles témoignent que nous sommes encore dans le temps de la miséricorde, le temps où Dieu fait grâce à ceux qui se repentent et se détournent de leurs voies mauvaises, d’où l’importance qu’il y a, pour nous chrétiens, à multiplier les appels à la conversion, car c’est une responsabilité que Dieu nous a confiée et dont nous aurons à répondre devant Dieu si nous ne jouons pas ce rôle « prophétique ». Une fois que ce temps d’épreuves – qu’il faut donc voir comme un « temps de grâce » – sera écoulé, alors viendra le temps du jugement, et là, il sera trop tard pour se repentir : Dieu placera les brebis à sa droite pour leur donner le Royaume en héritage, et il placera les boucs à sa gauche, avant de les jeter dans le feu éternel préparé par ses anges pour tous ceux qui auront été rebelles à sa Parole.
Voilà, vous tous qui me lisez, vous êtes désormais prévenus de ce qui va arriver, et vous vous souviendrez de ce qui vous avait été annoncé quand vous le verrez arriver de vos propres yeux…
« SI MON PEUPLE, SUR QUI EST INVOQUE MON NOM, S’HUMILIE , PRIE ET CHERCHE MA FACE, ET S’IL SE DETOURNE DE SES MAUVAISES VOIES, JE L’EXAUCERAI DES CIEUX, JE LUI PARDONNERAI SON PECHE, ET JE GUERIRAI SON PAYS » (2 Chroniques, 7, 14.)
Très intéressant !
Effectivement la Covid fait penser à la peste que l’Éternel promet à Israël s’il ne lui obéit pas dans Deutéronome 28.21 : L’Éternel attachera à toi la peste, jusqu’à ce qu’elle te consume dans le pays dont tu vas entrer en possession.
La France ou l’occident ne sont pas Israël, mais sont pays qui furent chrétiens et qui se revendiquaient sous l’autorité de D.ieu. De ce fait, il normal que D.ieu les châtie pour les ramener à Lui.
Prions pour cette peste ramène des âmes à D.ieu !