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VOUS AVEZ DIT PROPHETE ? de Haim Goel / Extrait N° 36 : La grande confrontation avec Jézabel

La grande confrontation du prophète avec Jézabel

 

 

Nous connaissons tous l’épisode emblématique à ce sujet. Elie et les prophètes de Baal. Il est possible qu’une des raisons pour lesquelles Jonas a pris peur est qu’à Ninive devaient se pratiquer des cultes païens, et que Jézabel, comme esprit et dans les faits, devait y régner en maître. C’est possible…

En lisant l’histoire d’Elie au Carmel et ce qui s’ensuivit en 1 Rois. 18 et 19, on doit se demander quelles étaient les raisons profondes de la colère de Jézabel.

Il faut tout d’abord se pencher sur le berceau spirituel de Jézabel, le connaître, le comprendre. Qui était-elle ? Et pour cela lisons 1 Rois 16.29 à 34 :

V.29 « Achab, fils d’Omri, régna sur Israël, la trente-huitième année d’Asa, roi de Juda. Achab, fils d’Omri, régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. 

V.30 Achab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui.

V.31 Et comme si c’était pour lui peu de chose de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui.

V.32 Il éleva un autel à Baal dans la maison de Baal qu’il bâtit à Samarie,

V.33 et il fit une idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois d’Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l’Éternel, le D.ieu d’Israël.

V.34 De son temps, Hiel de Béthel bâtit Jéricho ; il en jeta les fondements au prix d’Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Segub, son plus jeune fils, selon la parole que l’Éternel avait dite par Josué, fils de Nun ».

J’ai sélectionné à dessein le verset 34 qui parle d’Hiel de Bethel qui, dans le mépris de l’avertissement prophétique (N.B. : ici encore bien plus un avertissement avant une annonce de quelque chose), avertissement connu depuis Josué, rebâtit Jéricho.

Josué 6.26 : « Ce fut alors que Josué jura, en disant : Maudit soit devant l’Éternel l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho ! Il en jettera les fondements au prix de son premier-né, et il en posera les portes au prix de son plus jeune fils ».

L’effronterie stupide de Hiel de Béthel est typique d’un homme dégénéré moralement comme l’est Achab, époux de Jézabel. Et c’est ce genre d’hommes particulièrement faibles et malléables que Jézabel cherche toujours à placer « à sa botte ».

Jézabel est une fille de Satan, une de ses collaboratrices préférées car au travers d’elle il place en esclavage les hommes faibles, lâches, sensuels sous son autorité démoniaque d’un orgueil absolu qui la révèle comme agent et émissaire diabolique.

Il n’y a pas de hasard dans le fait que l’épisode concernant Hiel de Béthel figure en juxtaposition totale avec ce qui concerne Achab et Jézabel.

Jéricho est aussi tout un symbole. Il m’est venu en écrivant une intuition et la voilà approuvée par une recherche historique rapide : Jéricho est une ville située sur la rive ouest du Jourdain en Israël. Son nom est dérivé de la racine sémitique « wrḥ », « lune », et indique que la ville fut l’un des premiers centres de culte des divinités lunaires. Jéricho a été mentionnée pour la première fois dans le Livre des Nombres.

Elle est considérée comme une des plus anciennes villes habitées dans le monde et les archéologues ont mis au jour les restes de plus de vingt établissements successifs, dont le premier remonte à 9 000 ans av. J.-C.

Jéricho fut la première ville conquise par Israël avec Josué et cela aussi est tout un symbole car si Jéricho était un centre d’adoration de la lune (avec tous les dérivés trouvés en cultures diverses d’ailleurs comme Astarté, la Diane d’Éphèse plus tard, etc.[1], la prise de Jéricho est tout un symbole qui n’a même pas besoin d’être détaillé tant il parle.

Dans le domaine des symboles, notons encore, et ce n’est évidemment pas un hasard, que c’est par une prostituée, Rahab, que les Hébreux vaincront. Il s’ensuivra que cette prostituée, qui devait être une prostituée sacrée œuvrant sans doute dans un temple dédié à la lune ou à une déesse annexe, aura avec sa famille la vie sauve.

Il y a là un signe prophétique et un signe tout court que les victoires de D.ieu incluent toujours la grâce pour qui veut.

Et notons que cela surgit en plein Tana’h après que les Hébreux aient reçu la Loi et les commandements dérivés. Oui, les commandements de D.ieu et la grâce se trouvent dans le Tana’h comme dans la Brit Ha’Hadasha et il n’y a pas de clivage « Ancien Testament » = Loi et Nouveau Testament = grâce.

J’ai rencontré tant de légalisme et d’étroitesse de vue chez nombre de chrétiens, parfois d’ailleurs devenus hypocrites, crispés dans des poses religieuses, des fidélités d’hommes à leur milieu fédératif ou dénominationnel plus qu’à D.ieu.

Ceci ne remet pas en question le fait que la Loi est accomplie parfaitement en Yeshoua et que nous devons donc fuir le légalisme et le salut par les œuvres. Mais ceci vaut autant pour les pharisiens que pour nombre de chrétiens d’aujourd’hui et d’hier.

Jéricho était donc une cité « jézabelienne » typique, et la réfection de Jéricho ne pouvait être que le fait d’un homme dégénéré, un homme largement démissionnaire (voir EHAD de Haïm Goël), un être infantile et faible que l’on nommerait en nos jours comme irresponsable de ses actes, via la démobilisation des consciences, via le psychologisme ambiant.

Mais revenons au verset 29 et suite de 1 Rois 16.29 à 34 qui concerne Achab et Jézabel. Retenons que ce couple infernal n’est possible (à l’époque comme aujourd’hui) que s’il y a un homme ou des hommes très faibles associés à un monstre d’orgueil, de rébellion intérieure et de soif de domination sans fin : JÉZABEL.

Achab est tout le contraire d’un lutteur viril spirituellement

Lisons :

V.30 Achab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui.

V.31 Et comme si c’était pour lui peu de chose de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui.

V.32 Il éleva un autel à Baal dans la maison de Baal qu’il bâtit à Samarie,

V.33 et il fit une idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois d’Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l’Éternel, le D.ieu d’Israël.

Achab, roi d’Israël, prend pour épouse Jézabel, et s’il va servir Baal (Satan) et s’il élève une idole d’Astarté (une « cousine » de la déesse lune), c’est tout simplement parce que ce sont les divinités du peuple païen de son épouse Jézabel.

Achab est désormais le premier homme connu à la botte de Jézabel ; d’autres vont suivre et ils seront au nombre de quatre cent cinquante prophètes de Baal (sans développer ici le sujet, notons que Satan a aussi ses prophètes qui « prophétisent », affirment le « règne » de Satan au travers de fausses doctrines et croyances).

Cherchons l’équivalent de ces faux prophètes-là dans notre génération, il y en a beaucoup.

En relisant 1 Rois, chapitres 18 et 19, nous comprenons à présent aisément pourquoi la colère de Jézabel fut immense lorsqu’Elie, ce prophète de SITUATION avant d’être « annonceur » de quoi que ce soit (ici en particulier), égorgea les 450 pauvres bonshommes à la botte de leur patronne diabolique. D’une certaine façon, on pourrait nommer cette action d’éclat « Jéricho bis », spirituellement au moins.

Les 450 prophètes de Baal étaient des hommes faibles et crédules « à sa botte ». Jézabel ne supporte un homme que s’il est à sa botte.

ELLE EN RETIRE UNE EXCITATION DÉMONIAQUE qui, croit-elle, lui donne une illusion de puissance. Illusion, car se sentir fort avec des faibles… (Pour exemple : Hitler, homme lunaire halluciné, était entouré dans la plus large mesure, le premier cercle, d’une clique de faibles et de ratés, d’opportunistes.)

Jézabel et ses serviteurs c’est idem, et Elie a détruit ce triste édifice en une seule fois. Et ce n’était pas peu de chose, car Jézabel est le sommet démoniaque du combat entre l’élévation de la femme par Satan au moment de la chute, élévation qui va de pair avec ce terrible mal masculin, la démission (Voir EHAD), et la restauration de l’ordre biblique concernant l’identité, la destinée et les rôles superbes de l’homme et de la femme.

Ce n’est évidemment pas un hasard si, en Apocalypse 2.20, il est écrit à l’église de Thyatire :

« Mais ce que j’ai contre toi c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse[2], enseigner et séduire mes serviteurs… »

Quelle tragédie. Observez, les Jézabel finissent toutes par se percevoir comme prophétesses. C’est un de leurs moyens pour contrôler. Certaines aussi se voudront spécialistes de la délivrance. Un autre moyen pour elles de dominer, assujettir. J’ai rencontré cela en Afrique, en Europe et ailleurs, aux USA, en Ukraine, etc.

Alors que Paul en 1 Timothée 2 interdit à la femme d’enseigner et de prendre autorité sur l’homme. Paul connaissait parfaitement la Torah et le Tana’h tout entier, ainsi que les principes démoniaques injectés depuis la chute, et donc Paul connaissait fort bien le sujet « Jézabel and Co ». Et Paul était tout sauf un faible Achab.

Cherchez Jézabel en ce temps ! Elle enseigne, use d’autorité masculine et prophétise souvent de l’étrange, propre à attiser votre curiosité, mais sans au fond rien livrer de solide. C’est Cindy Jacobs qui annonce avoir été dans la salle du trône et y avoir reçu un mandat pour la guérison des gens atteints du Covid-19. Un exemple ahurissant et de culot accablant révélant la bêtise ou le caractère faible d’un pauvre public.

[1] Voir EHAD de Haïm Goël ou Les deux Babylones de Hislop.

[2] NDA : prophétesse, intéressant, non ? Intéressant parce que Jézabel craint les vrais prophètes et avec l’aide de son maître Satan les repère vite. Et dès lors, quoi de mieux que de se vouloir et se proclamer prophète pour détourner le regard des faibles des vrais prophètes, tout en concentrant les regards des mêmes faibles sur ELLE et donc, sans qu’ils le réalisent, Satan en coulisse.

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