Chapitre 7 – vous avez dit « puissance » ?
Dans le cours des années 90, je fus invité régulièrement dans le cadre d’une dénomination pentecôtisante bien connue des gens du voyage.
Prophéties, conversions, miracles, guérisons, paroles de connaissance, de sagesse, discernement des esprits, etc., étaient au rendez-vous à chaque réunion ou convention. L’occasion me fut donnée ainsi de prêcher devant de grands auditoires, conventions, ou dans de petites églises, de visiter nombre de familles et de prier pour des besoins de tous ordres, y compris pour des besoins qui, pour des raisons culturelles, n’étaient jamais abordés dans ces milieux par les pasteurs (stérilité des femmes par exemple, etc., etc.). Combien de couples ne m’ont-ils pas annoncé, après que j’aie prié pour eux, avoir enfin conçu un enfant !
Je me liai particulièrement avec une vingtaine de pasteurs de ce milieu avec lesquels mon intimité ne fit que croître au fil des années, au point que nous formions, par le tissu d’une amitié forte, une espèce d’équipe au sein même de leur dénomination, mais sans jamais aucune manifestation ni tare qui accompagne un esprit de division. Quelle époque bénie !
Notre démarche était empreinte d’un formidable esprit de service. Un ministère non-dénominationnel, le mien, et une vingtaine de pasteurs, pour lesquels la possession d’une carte de pasteur était, hélas, primordiale pour continuer à exercer au sein de leur dénomination, œuvraient pourtant ensemble autour de l’essentiel : conduire des âmes à Christ, délivrer, guérir, prêcher dans un esprit apostolique et prophétique.
Ces frères pasteurs me disaient : « Frère, nous t’invitons parce que les gens de notre milieu sont devenus terriblement matérialistes au fil des ans et les vraies conversions, guérisons et miracles sont devenus très rares parmi nous. Nous t’invitons parce qu’ avec toi c’est différent ». Un jour, lors de trois soirées mémorables dans le Sud-Ouest de la France, nonante (quatre-vingt-dix) personnes vinrent au Seigneur, dont un caïd régional bien connu.
Mes liens avec les gens de cette dénomination étaient devenus à ce point étroits que j’avais été adopté en bien des lieux comme l’un des leurs et j’avais mon propre canif pour les repas fraternels. Durant des années, notre téléphone fut presque quotidiennement assailli par des demandes de prière en provenance de ces milieux, demandes de prière presque aussi invariablement exaucées après que nous ayons prié au Refuge (notre ancien quartier général en France). Cent miracles et bien plus furent enregistrés, simplement par téléphone (cancers, sidas, maladies de toutes sortes, drogue, délinquances, situations de conflits familiaux et autres…).
Notre ligne téléphonique à elle seule était pastorale. Combien de paroles de sagesse, de connaissance, de conseils spirituels n’ont-ils pas été déversés à l’époque… !
M’est-il possible d’oublier ce jeune homme dont les pieds étaient nettement trop courts, ce qui bien sûr l’handicapait beaucoup ? Et la demi-heure de prière que je passai avec persévérance, les mains sur ses pieds, juste avant un culte dominical ? Ses pieds atrophiés se mirent à croître et je me mis à prophétiser qu’il était appelé à un ministère pastoral après un temps de formation qu’il aurait à l’école biblique. C’est ce qui advint quelques mois plus tard. Avant cette intervention miraculeuse, rejoindre une école biblique n’était pas dans la pensée de ce jeune homme. C’est ce qui advint un peu plus tard. Il doit être dans le ministère aujourd’hui.
Un jour, à Bordeaux, alors que je venais de tenir quelques réunions bénies dans un contexte difficile, un homme et une femme me présentèrent leur neveu, un colosse espagnol d’une vingtaine d’années, en chute libre dans les méandres de la drogue. Je discernai immédiatement une belle intelligence, une nature vive et sensible mais un plus que probable déficit paternel. Un redoutable cocktail des temps dits « modernes ».
J’entraînai le gaillard de certainement plus de cent kilos avec moi dans un parc public. Nous nous assîmes là sur un banc pour causer. Je me mis à l’entretenir de l’amour du Père céleste à son égard, espérant qu’il en serait touché et lui offrir ainsi une piste d’atterrissage pour gérer sa rancœur inconsciente à l’égard de son propre père, ainsi qu’une piste de décollage pour une authentique conversion et libération. Mais j’avais devant moi un mur. Une personnalité forte malgré une déchéance qui était surtout une rébellion en piqué ! Il émanait de tout cela un « je ne sais quoi » que je n’arrivais pas à définir et je n’avais pas à le définir, car la chose appartenait au seul regard de Dieu sur la destinée prophétique de ce jeune homme. C’était bien quelque chose de l’ordre de l’appel de D.ieu et ceci m’incita à persévérer.
L’Esprit Saint me convainquit alors qu’il fallait à cet instant quelque chose de fort, de très fort pour convaincre ce jeune homme de la paternité puissante de Dieu.
Nous étions, je crois, au mois de novembre. Ce devait être la fin novembre ou peut-être le début décembre. Il faisait très froid à Bordeaux.. Le ciel était bleu, sans nuages et le soleil était bien accroché là-haut, comme un lustre sonore et bienveillant, mais il faisait si froid. Et le colosse intelligent et mystérieux assis à ma gauche grelottait, la poitrine étroitement serrée dans une veste de fin cuir noir.
C’est alors qu’une pensée s’imposa à moi très doucement et de ce fait irrévocable. Il s’agissait du Saint-Esprit.
– « Il fait froid, hein ! » dis-je au jeune homme.
– « Mm….oui » grommela-t-il en grelottant.
– « Aimerais-tu que je te donne la preuve que l’amour de ton Père céleste peut t’être révélé sur le champ, et se manifester très proche de toi ? »
– « Mm…. oui » grommela-t-il encore. « Pourquoi pas ? »
– « Alors, regarde, regarde le soleil là-haut dans le ciel. Regarde-le bien. Je vais prier et D.ieu va faire en sorte qu’instantanément le soleil se mette à chauffer plus fort, bien plus fort, de plusieurs degrés, et cela rien que pour toi. »
Le colosse intrigué m’observait, étrangement intéressé, soudain. Si je m’en souviens, il se rapprochait même imperceptiblement de moi qui devait quelque peu faire figure de surprenant père dans ces moments.
Je priai : « Père céleste, au nom de Jésus, ce jeune homme à mes côtés a vraiment besoin que tu lui démontres ta puissance en tant que Père de tout l’univers et de toute vie. Je lui ai promis que tu allais faire en sorte que le soleil chauffe soudainement et beaucoup plus et que ce serait comme un signe pour son corps et son âme qui ont froid. Exauce-moi, je te prie ! »
Et la chaleur des rayons solaires se mit instantanément à croître de manière notable et durable en notre direction…
Puis-je oublier, plus tard, ces réunions extraordinaires, parmi tout un groupe de gens du voyage, une petite « tribu » d’inconvertis (mais je l’ignorais), de païens bien authentiques qui m’avaient invité à venir prier pour leur maman, une femme aux grands pouvoirs occultes pour laquelle il m’avaient demandé de venir prier à l’hôpital ?
La voyant sur son lit, je vis en esprit quatre anges qui se préparaient à l’enlever au ciel. Elle s’était convertie quelques jours auparavant et c’est pourquoi les membres de sa tribu (une cinquantaine de personnes) avaient invité le « pasteur-guérisseur » dans l’espoir de la sauver.
Je vous rappelle que j’ignorais que la plupart de ceux-là étaient inconvertis (leur mine patibulaire à l’époque l’attestait cependant) et que selon leurs croyances ; si je ne la guérissais pas et si elle venait à mourir, ce qui arriva peu après ces événements et une réunion d’évangélisation au sein de la tribu qui resta célèbre dans leurs annales et les miennes, ils auraient dû probablement me tuer car j’aurais été sensé être porteur du mauvais œil selon leurs croyances païennes.
Grâce à plusieurs paroles de sagesse et de connaissance en sortant de la chambre de la mourante, je ne dévoilai pas à l’entourage les intentions divines qui étaient de reprendre au ciel la femme fraîchement convertie. Je pus ensuite et dans la foulée prêcher, encerclé dans un campement de fortune loin de là, l’Évangile à ce groupe, amener quelques-uns de leurs leaders au Seigneur et m’échapper vite avant la catastrophe.
Le pasteur qui m’avait appelé à cette « opération commando » me prévint que si la femme venait à décéder pendant que je prêchais ils le sauraient immédiatement, par la seule vertu des téléphones portables nouveaux venus sur le marché, et que nous devrions alors notre salut à la seule rapidité de nos quatre jambes pour rejoindre sa voiture et nous enfuir.
Dois-je ajouter qu’au terme de la réunion, au cours de laquelle je fis tout pour maîtriser mon stress dû à la face citron et éminemment crispée de mon collègue et ami pasteur, plusieurs démoniaques se manifestèrent dans ce groupe, qu’il nous fallut donc faire un travail de cure d’âme, chasser des démons, ce qui prolongea d’autant (une heure et demi, deux heures…) ce premier culte ?
La dernière délivrance fut évidemment la plus longue et la plus étonnamment complexe qu’il m’ait été donné de pratiquer : c’était une simulatrice habilement inspirée par Satan pour faire durer les choses et les risques. Mais, Dieu soit loué, Il mit sa main sur l’ex-reine mère de cette tribu, tout récemment convertie. Elle ne décéda qu’un jour ou deux après et mon ami pasteur put expliquer à la tribu que je n’avais pas le mauvais œil, que la vieille maman était allée auprès du Seigneur.
Les leaders de cette bande de desperados, ce qu’ils étaient vraiment sous d’autres cieux en Europe…, fraîchement convertis, se soumirent à Christ et laissèrent l’Esprit-Saint assainir et sanctifier leur intelligence en la renouvelant.
Mon parcours parmi les gens de cette dénomination pentecôtisante fut parmi les plus féconds de mon ministère en France. Je pourrais ici vous aligner des pages et des pages des hauts faits du Saint-Esprit, dignes du Livre des Actes. Mais j’aimerais aborder à présent une autre partie essentielle de ce chapitre « Vous avez dit ‘puissance’ ? ».
L’authentique puissance de Dieu
Manifestée dans un cadre authentique, qu’il soit d’apostolat, d’évangélisation, prophétique ou autre, elle vous fera toujours entrer en collision, si vous vivez dans la lumière et si vous êtes lumière, avec le monde des ténèbres qui se retrouve dans le monde mais aussi dans l’Église, hélas. « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Matthieu 5 :13 à 16.
Il y a une quinzaine d’années, à l’époque jeune ministère d’évangéliste et de prophète, j’étais arrivé intuitivement à la conclusion (et avais été rapidement appelé à le vivre comme victime) que dans notre monde de l’Église occidentale apparemment libre, mais alors tout à fait apparemment et de quelle liberté, liberté formidablement ficelée par d’effroyables puissances démoniaques d’autant plus subtiles que camouflées derrière l’hypocrisie ambiante et une faiblesse faite de lâcheté et ses évidents compromis en bien des lieux, le chrétien ordinaire ou le serviteur de Dieu qui suivrait radicalement la pensée du Seigneur pour son service serait en butte à une authentique persécution venue de l’Église elle-même.
Je ne développerai pas ici le sujet, mais puis affirmer que la persécution existe bel et bien par « l’Église » elle-même, je l’ai vécue. Le relationnel politicien et ambitieux avec les compromis qui en résultent en créent hélas aisément les conditions.
Mais revenons-en à ma « lune de miel » avec plus d’une vingtaine de pasteurs et des centaines et bien plus, de chrétiens côtoyés dans cette dénomination pentecôtisante durant des années et des années. Les seconds me téléphonent encore souvent, demandant la prière. Des vingt et quelques autres du premier groupe, je n’ai aujourd’hui plus aucune nouvelle, si ce n’est l’un d’entre eux qui me téléphone régulièrement, humble et fidèle ami des temps passés. Qu’est-il arrivé ?
J’allais à l’époque de réunion en réunion dans ces milieux. L’onction croissait et un véritable esprit de réveil commençait à s’installer. J’eus souvent une vision, à l’époque, donnée par le Saint-Esprit, alors que je me rendais à l’une ou l’autre de ces réunions. Dans cette vision, le Seigneur me montrait au creux de ma main ouverte une flamme et je savais intimement que là où j’allais passer quelque chose du feu de Dieu serait déposé, mais presque secrètement, intimement.
A la suite d’une des dernières réunions que je devais tenir dans ce milieu, dans l’assemblée où je prêchais, le feu dut déposé. Et il me fut rapporté que cette assemblée se mit à croître très, très rapidement au point de tripler dans les semaines et les mois qui suivirent. La vision du feu déposé avait été très nette, alors que je priais pour préparer cette réunion.
C’est alors que la lumière entra en collision avec les ténèbres en démontrant la fragilité de l’institution « Église »… J’avais reçu en priant, juste avant de partir pour cette réunion, une parole de connaissance sous forme de vision dont la signification complète ne me serait donnée que du haut de l’estrade lorsque je commencerais à prêcher.
Dieu est omniscient et, si j’avais eu toute la connaissance dès le départ, il est probable que j’aurais éprouvé certaines difficultés à transmettre la prophétie qui allait jaillir de cette parole de connaissance, du haut de la chaire.
Ce message prophétique fut délivré. Il était destiné, sans que je le sache nullement, à un « pasteur » qui causait depuis de longs mois un trouble certain à toute la communauté de croyants de sa région. Dieu avait choisi d’avertir une ultime fois cet homme qu’il avait à se réformer. Je devais découvrir par la suite que les comportements malsains de cet homme étaient notoires pour tous et que le message délivré depuis le haut de la chaire, sans le nommer expressément bien sûr puisque je ne le connaissais pas comme destinataire de ce message, représentait un encouragement et un soulagement pour d’autres pasteurs harassés par les comportements de cet homme.
Il ne convient pas que je rentre dans le détail de la suite. Cet homme ne fit que révéler à quel point ce message lui était destiné par les comportements qu’il manifesta dans les semaines qui suivirent, en me demandant par exemple de lui rédiger une lettre dans laquelle j’aurais attesté que cette prophétie ne lui était pas destinée alors que, je le rappelle, je ne l’avais pas désigné, ne le connaissant pas, ni lui, ni une autre personne.
Refusant de s’humilier devant Dieu et de réformer ses voies, il résolut de se venger. Il ne convient pas que je vous raconte comment il s’y prit. Cela est finalement sans intérêt mais cela eut pour effet de m’interdire de prêcher désormais dans ce milieu. Le Seigneur me donna à l’époque beaucoup de sagesse, car de nombreux pasteurs voulaient que je vienne défendre ma cause devant le bureau de leur dénomination qui avait pris cette décision très rapidement, sans même me consulter, sur base de l’accusation d’être un faux prophète, accusation bien évidemment mensongère menée par l’homme interpellé dont je vous parle plus haut. L’homme avait aussi de la parenté parmi les membres de ce bureau, me rapporta-t-on.
Je me soumis à l’Esprit de Dieu lorsqu’il me prévint que j’aurais à vivre probablement une mésaventure plus difficile encore si je me rendais à ce bureau. Le Seigneur m’avertit avec le passage d’Actes 6 et 7, lorsque Étienne doit comparaître devant le sanhédrin.
Le seigneur me prévint : « Ils ont hâtivement statué sur ton sort et leur fierté ne leur permettra pas de revenir en arrière. Alors, si tu cherches à forcer la porte, ils te feront pire encore que ce qui vient d’être fait. Ils te ‘lapideront’ comme ils ont jadis lapidé Étienne ».
L’homme rebelle à l’avertissement divin chuta gravement quelques temps après.
Pour ma part, averti par Dieu, j’avais probablement échappé à une réelle persécution. Ce ne fut pas toujours le cas, loin sans faut.
Mais la leçon que j’aimerais tirer au terme de cette première partie de ce chapitre, c’est que les dons authentiques manifestés dans la puissance authentique s’accompagnent toujours d’un choc avec les ténèbres et donc de la persécution, et qu’hélas les institutions religieuses ne sont pas toujours, loin s’en faut, innocentes en ces choses.
Si certains ont des doutes à ce sujet, qu’ils relisent le Livre des Actes et même toute la Bible, depuis Abel le sage et l’Histoire de l’Église jusqu’à aujourd’hui. Rien n’a fondamentalement changé, mais ce sont les hommes qui oublient les témoignages de l’Histoire. O naïve inculture !
Nous sommes ici aussi très loin d’un certain surnaturel sirupeux et ambigu, tel qu’il déferle aujourd’hui en bien des lieux, sans rencontrer guère d’obstacle mais bien plutôt un accueil complaisant.
J’étais il y a quelques semaines au Congo – Kinshasa en compagnie de deux excellents serviteurs de Dieu français. Nos messages entraient en confrontation avec toute sorte de doctrines et manifestations « clinquantes » et vaines telles qu’on en voit aujourd’hui.
L’un des deux serviteurs de Dieu français (le plus âgé de nous tous) eut le courage d’adresser de la part du Seigneur un reproche fait à l’Église de Kinshasa, par la phrase suivante, un extrait de son message : « Vous recherchez ma puissance et bien d’autres choses. En fait, vous convoitez mes richesses, dit le Seigneur. Mais ce n’est pas moi que vous recherchez. ».
Cette déclaration pourrait s’adresser à bien des chrétiens aujourd’hui en dehors de l’Église à Kinshasa. Cette phrase de notre frère, pleine de sagesse, et son discernement rejoignaient en un instant un test et une conviction que j’avais eu à vivre presque quinze ans auparavant, lors d’une soirée d’évangélisation en Suisse romande. Je vous en parlerai plus loin. Ce test réussi en ce qui me concerne (j’en ai aussi raté quelques autres…) allait ouvrir la porte à l’onction prophétique qui m’amènerait à prophétiser en 1997 qu’une vague séductrice de faux docteurs, faux prophètes serait bientôt relâchée. (voir carnet prophétique n°1 /Haïm Angot).
Merci Seigneur pour toutes ces manifestations puissantes de Son Esprit. Mais c’est triste de voir que ceux qui ont bénéficié de la bonté de D.ieu se sont retournés contre celui qui les avait bénis.
Vieille antienne Yaakov, déjà c’était ainsi parmi le peuple en périple vers la terre (pourtant) promise. Et le peuple chrétien n’a pas échappé à cela non plus…Ainsi vont les choses, ainsi va l’homme. Mais comme Moïse le fit avec infinie patience et donc grande intelligence, pardonnons et élevons nos regards vers LUI, voyons d’où viennent paix et lumière, joie et force, promesses et faits de gloire, bien au dessus de ces tristes contingences…Ces tristes choses, sont bien peu de choses au regard de ce qui nous attend de si beau LA HAUT, car Il effacera toutes larmes, etc. Souvenons nous aussi que si nous nous repentons avec franchise et humilité vraie de nos propres petitesses Il sera prompt à pardonner. En nos jours, peu de repentance, hélas, peu de crainte (vraie) de D.ieu…Démarquons-nous !