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A lire pour se souvenir de ce que le communisme a engendré en Albanie et ailleurs. A lire pour connaître le regard que porte un ex-prisonnier des géôles communistes de ce qu’il a découvert depuis du monde dit LIBRE, … une prostituée. Soljenytsine parlait déjà ainsi et mettait l’Occident en garde pour son abandon de la foi chrétienne et ce qui s’en suivrait immanquablement.

By 24 mars 2021Le mot du jour
PUBLIÉ PAR MAURICETTE LE 24 MARS 2021

Source : Lesalonbeige

De tous les pays d’Europe orientale ayant vécu sous le joug communiste, l’Albanie est celui où la persécution contre les religions, et particulièrement contre l’Église Catholique, a été la plus violente.

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Elle a été menée par Enver Hoxha, un dictateur brutal et sanguinaire formé dans des Universités françaises. Il fonda en 1941 le Parti communiste d’Albanie (rebaptisé par la suite Parti du travail d’Albanie) et dirigea la république populaire d’Albanie de 1945 jusqu’à sa mort en 1985. Sous son régime, l’Albanie subit un profond isolement du reste de l’Europe et une adhésion sans concession au stalinisme. Sa dictature est considérée comme l’une des plus répressives et des plus sanglantes de l’histoire contemporaine de l’Europe. L’Albanie fut déclaré le premier État athée du monde en 1967.

Dans ce livre publié en 2001 et qui vient d’être traduit en français, dom Simon Jubani (1927-2011) raconte sa vie et ses vingt-six années passées dans les prisons communistes albanaises. Il fut jeté en prison pour la seule raison d’avoir célébré des baptêmes. Il subit tant d’actes de torture qu’il en perdit toutes ses dents. Son récit fait penser à certains égards à l’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne, avec la description des bourreaux, de la prison, la promiscuité avec les autres prisonniers, les espions infiltrés à la solde du régime…  Peu après sa sortie de prison, il célébra avec héroïsme la première messe publique en Albanie, le 4 novembre 1990, qui préfigura la chute de la dictature l’année suivante.

Dom Simon Jubani montre dans son ouvrage les racines révolutionnaires de la dictature albanaise. Enver Hoxha a étudié d’abord à l’Université de Montpellier, puis à Paris, où il côtoie des communistes français et albanais en exil.

Mais je ne puis pas ne pas m’arrêter à l’origine de ce mal, la révolution bourgeoise en France, où s’enracinent les crimes contre Dieu et contre l’homme qui croit en Lui. Le lecteur se rendra compte lui-même que l’attitude des communistes de toutes couleurs envers la religion, ne fut rien d’autre qu’une mauvaise copie de l’attitude des ennemis de Dieu dans la France révolutionnaire. Mais les communistes albanais ne firent pas cette copie directement sur la France. Ils l’empruntèrent plutôt à leurs amis yougoslaves, qui eux, à leur tour, la photocopièrent de chez leurs grands frères russes. Les Russes l’ont pris directement à la source et s’en sont servis après les corrections nécessaires, selon le goût asiatico-communisto-byzantin.

Lucide sur le mensonge communiste, l’auteur ne l’est pas moins sur l’Occident :

Le monde entier devait jouir du bonheur comme nous. Comme j’aurais aimé que le monde jouisse de ce bonheur ne serait-ce qu’un an, ce monde stupide qu’à présent je connais mieux et de plus près. Car il n’a jamais compris et n’a pas encore appris la leçon de l’Histoire qui lui a été expliquée concrètement sur ce qui s’est passé dans l’immense auditorium de l’Europe de l’Est. C’est une honte pour le monde que nous appelions le monde libre et tenions pour tel, mais qui, en fait, était resté et demeure de nos jours la prostituée de notre époque !

Et après la chute du communisme en 1991, peu de temps après sa première messe publique, Dom Simon Jubani constate que le pays est passé d’un joug à un autre :

Il y a dix ans [le livre est écrit en 2001] nous avions aux mains les menottes fer du communisme. Dix ans après, nous avons toujours les menottes aux mains. Les menottes en fer sont remplacées par celles modernes, cybernétiques, américaines. Notre vieux Continent, est réduit à une situation d’esclavage, il gémit sous le talon des bases militaires américaines, qu’il faut chasser si nous voulons avoir un avenir. Nos Balkans, largement occupés par les mêmes bases, qui se sont construites pendant ces dix dernières années, auront d’autant moins d’avenir. […]

Nous avons un soi-disant Parlement européen chrétien, qui approuve le mariage des homosexuels et des lesbiennes, détruisant ainsi la famille fondée par Dieu depuis le temps d’Adam et d’Eve.

Nous vivons l’époque de l’antichrist, le temps des attentats les plus dangereux contre les valeurs, c’est pourquoi c’est le devoir de chacun d’entre nous de nous opposer à cette perversion organisée par la classe politique.

Join the discussion 4 Comments

  • Danielle25 dit :

    Je comprends la désillusion de ce prêtre. Il a souffert terriblement dans les prisons d’Albanie, puis il a aussi souffert en voyant la déchéance morale de notre civilisation « judéo-chrétienne ».
    Je pense que le point de non retour a été atteint il y a longtemps déjà et que le seul espoir possible est en Yeshoua. Maranatha !

    • Haïm Goël dit :

      C’est un point de vue que je comprends,…mais un brin passéiste quand même. Quand tout le navire coule, nous pouvons et devons personnellement rester fermes et offensifs et porter encore de bons fruits. Soyons à l’instar de ces musiciens qui refusant la panique sur le Titanic, jouaient en quatuor « Plus prêt de Toi, mon D.ieu… ». Oserions-nous parier qu’il n’y avait pas dans leur entourage une personne largement pécheresse qui se souvint alors des cultes de son enfance et qui décida in-extremis de se réconcilier avec D.ieu tout en échappant aux affres abominables de la panique ? Le tout, ma chère Danielle est d’être prêt à « l’invraisemblable », l’inédit face aux circonstances et d’en jouer la partition. La clé: le coeur prêt à…
      L’amour de l’autre plus que celui de sa peau. Courage nous avons sans nul doute des occasions comme celle-là devant nous, au vu des circonstances actuelles…D.ieu est bon!

      • Danielle25 dit :

        Bien sûr, chaque occasion est à saisir et chacune de nos petites pierres compte, mais je n’ai plus d’illusions sur le fait que les mentalités ou les croyances évoluent dans le bon sens. Le monde actuel a comme une rage d’avancer avec toujours plus de véhémence contre D.ieu. Quand on parle de D.ieu autour de nous avec nos voisins par exemple, on nous regarde avec condescendance et l’on sent qu’il ne faut pas s’attarder sur le sujet, il dérange.
        Mais je suis tout à fait d’accord d’être prête à ‘l’invraisemblable’ comme tu le dis. Avec joie et bonheur quand cela arrivera.

        • Haïm Goël dit :

          Tu sais Danielle, ce que tu décris A TOUJOURS ETE, TOUJOURS. Projette-toi dans ton passé et tu t’en rendras compte. Je crains, moi, que ce soit au fond notre zèle qui s’use, se fatigue, non? Comme tu le dis pourtant chaque pierre, petite ou grosse que nous posons devient partie de l’édifice de D.ieu et, et, et…. un jour nous le verrons ! Donne-toi un nouveau challenge en cherchant D.ieu, comme si c’était la première fois. J’agis ainsi sans cesse (et cependant jamais assez) et je vérifie que je vais d’étapes en étapes. Pas toujours aisé, certes mais l’essentiel est de le faire jusqu’à son ultime souffle. Il paraît que tu vas bientôt changer de région, un nouveau décor, de nouvelles gens,…prépare-toi! Voilà un nouveau challenge. Pessa’h Saméa’h et affection fraternelle chère soeur!

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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