VOUS AVEZ DIT PROPHETE de Haim Goel / Extrait N°37: C’est tout Jézabel !

C’est tout Jézabel. Je cite cet exemple, mais regardez autour de vous, il y en a bien d’autres.

Personnellement, je suis en conflit avec Jézabel depuis les premières heures de mon ministère qui débuta en Belgique il y a bientôt 40 ans – voyez plus bas mon témoignage – mais j’ai aussi rencontré des « petites Jézabel » appelées à grandir, et une grande Jézabel qui prospère grâce à son site en francophonie à coups de menaces, d’injures, de grossièretés destinées à humilier et même, arme ultime, de mensonges grossiers pour ternir la réputation d’hommes lui résistant. Cette Jézabel, selon ce que j’ai analysé, ne prospère que grâce à la lâcheté d’hommes n’osant pas regarder les choses en face.

Et il en est de même en tant de lieux évangéliques sur toute la planète. Une de mes dernières confrontations se fit en Ukraine où, comme dans tous les pays slaves, l’esprit de Jézabel ceinture tant d’œuvres, de serviteurs…

Le « Syndrome Elie » ou Comment un serviteur déclenche de par son appel la haine de Jézabel 

Si vous êtes vraiment prophète ou combattant de première ligne, ou à l’opposé homme faible, démissionnaire, vous rencontrerez fatalement Jézabel sur votre route, soit pour être combattu sévèrement par elle, lui résister et la combattre, soit pour en devenir complice par « paix des braves » ou esclave. Incontournable Jézabel car tétant au lait spirituel d’Eve goûtant avec orgueil à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Incontournable ennemie pour l’homme à combattre ou pire abattre, hélas présente et toujours plus en temps d’apostasie.

La combattre, c’est d’abord en refuser le despotisme et cela peut commencer avec votre propre mère. Les fameuses histoires racontées avec humour sur le phénomène des mères juives devraient nous pousser bien plus à réfléchir qu’à sourire. Votre combat avec Jézabel ne commence pas lorsqu’elle vous a repéré et choisi comme homme à détruire. Non, il commence déjà dans les profondeurs de la formation de votre caractère telles que vous les vivez en tant qu’enfant, adolescent, jeune homme et homme « fait », si du moins vous êtes devenu un homme fait. (Lire EHAD.)

Laissez-moi vous donner mon témoignage à ce sujet. Je ne donnerai pas ici tous les témoignages qui me mirent face à l’esprit de Jézabel au travers de femmes diverses. Cet esprit « dort » dans le cœur de la femme non entièrement régénérée en Christ, comme dort dans le cœur de chaque homme non régénéré en Christ (complètement régénéré) cette catastrophe : l’homme démissionnaire. Ainsi l’esprit de (pré) Jézabel peut déjà sommeiller chez votre propre mère. J’ai dû pour ma part me défaire intérieurement de l’esprit « affectueux » mais combien possessif de ma propre mère (voir EHAD).

Ma première (et non identifiée à l’époque) rencontre avec l’esprit de meurtre venu de Jézabel date des débuts de mon ministère. Je venais de vivre une avancée épique et avec fruits étonnants dans une atmosphère de miracles dans la région de Gouvy au sud-est de la Belgique comme évangéliste.

Cette région décrite par César dans La Guerre des Gaules comme un sanctuaire de barbarie païenne sans aucun intérêt et donc contournée n’avait jamais entendu l’Évangile mais restait soumise depuis toujours à un vécu d’extrême paganisme occulte tout juste vernissé par un catholicisme syncrétisant à l’extrême. Dans un village de la région, la bonne du curé arrêtait les incendies à distance et le prêtre nommait sa sorcellerie, son pouvoir, « don de D.ieu ». Ce n’est qu’un exemple…

Je m’arrête là pour la description du milieu ambiant. J’y ai quasiment fait mes premières vraies armes dans le ministère.

Dans la suite, je me trouvai amené par le Seigneur à vivre sur les hauteurs de Malmédy, toujours dans les Ardennes. Formation d’une assemblée et vigoureux temps d’intercession (des réunions de prière qui duraient parfois huit heures d’affilée sans que nul n’en ressente gêne ou fatigue). Il s’ensuivit de superbes œuvres, l’évangélisation précédée d’un jeûne d’Esther suivi d’un tremblement de terre (en Belgique ?! Très rare !), une épopée miraculeuse vécue en deux voyages à Petra en Jordanie, etc. Le récit de ces choses apparaît un peu plus bas dans ce livre et en détails dans mon livre Kéhila tome 1.

Hélas ! cette magnifique période devait se clôturer par le retour dans le monde d’une sœur, sa trahison au travers d’une déposition aussi étrange (étrange car les accusations semblaient suivre un schéma aux allures « préfabriquées » pour « faire secte ») que totalement mensongère auprès d’une Commission anti secte belge qui accepta ces mensonges sans chercher à m’entendre et sans effectuer la moindre enquête auprès d’anciens membres de l’église.

Les éléments permettant d’infirmer totalement ces mensonges existaient et existent toujours, mais cette commission les ignora superbement (malignement et délibérément en fait) du simple fait de son « assourdissant aveuglement » complice face à la plaignante dont la motivation profonde n’était rien d’autre que de récupérer un don fait librement et de bon cœur deux ou trois ans auparavant, lorsque cette femme devenue ensuite apostate vivait avec l’église des moments spirituels passionnants.

Le détail de tout cela se trouve déjà largement décrit dans un de mes livres et apparaît aussi sur notre site leve-toi.com sous la rubrique : Réponse aux accusations de Madame Paulis. Réponse assortie plus tard sur le site du témoignage de première main de Franck Higelin.

Mais, en arrière-plan de ce drame qui m’a longtemps poursuivi, car les relais abjects de personnages dégénérés moralement et donc friands de scandales ne sont pas rares, hélas (que D.ieu leur pardonne), il y avait l’esprit de meurtre de Jézabel.

En effet, remontons un peu dans le passé et voici ce que nous y trouvons. Je visitai à la demande d’une femme âgée devenue chrétienne avec sa fille et sa petite fille un homme âgé que j’ai souvent nommé avec humour l’irréductible. Cet homme était un catholique fervent admirateur de la Madone. Il avait chez lui une énorme collection de statues de toutes dimensions et en matériaux, ma foi, bien divers : cela allait de l’argent en passant par le bois, le plastique, et le plâtre pour les sujets de taille. Bref, un logis typiquement belge. L’homme avait été l’ami très sentimental de son ex-curé dont il nous raconta qu’il le ramenait parfois chez lui ivre lors de festivités villageoises.

J’entamai avec mon épouse des visites à « l’irréductible » hostile pour tenter de l’enseigner et dans le même temps beaucoup de prière montèrent vers le Seigneur. Un beau jour, je déclarai à son épouse chrétienne :

¾ Ça y est, je suis prêt pour le round ultime, je vais visiter ton mari.

¾ L’irréductible, me prévint sa femme chrétienne, est chauffé à blanc contre toi et prends garde, car il a un révolver. Je priai et reçus cependant la conviction « d’y aller ».

En entrant chez lui, un chez lui où régnait un silence solennel, ô surprise, je découvris sur la table du salon toutes ses madones rassemblées et l’irréductible de me dire :

¾ Tu as gagné, j’accepte Christ, emporte tout cela.

Tout cela sortit dans un immense sac poubelles et finit au fond d’une eau profonde.

Gloire à D.ieu, l’irréductible vieux Belge au caractère si dur était vaincu, mais surtout une immense victoire était venue contre l’esprit de la Reine du Ciel dont l’irréductible était une espèce de gardien du Temple. Il faut garder ceci à l’esprit pour comprendre la suite, car l’esprit de Jézabel allait dès lors apparaître au grand jour chez la propre fille de l’irréductible. En effet, celle-ci rejoignit une annexe de notre église, annexe qui se réunissait dans son village. Nous eûmes à déplorer soudain des comportements inacceptables chez cette femme, en tant qu’église, et nous eûmes à parler à cette femme qui refusa avec violence notre interpellation à plusieurs. Elle quitta ce jour-là les lieux et sa propre fille qui la suivait me glissa dans un souffle :

¾ Attention, elle a promis de te détruire !

Et voici comment commença ma première et douloureuse expérience de collision avec Jézabel, son esprit. Car il est certain pour moi que

1/ j’avais dérangé l’esprit de la Reine du Ciel dans ce village. Et, même si j’avais amené l’irréductible au Seigneur, il était évident que son ancienne idolâtrie et ce qui accompagne cette idolâtrie avait façonné dans le cœur et le psychisme de sa fille un redoutable esprit de Jézabel fondé sur la JALOUSIE. Jézabel est jalouse et mon jeune ministère juvénile et béni de fruits, notre beau couple et notre belle famille furent jalousés d’une jalousie morbide*.

2/ cette victime de Satan était aussi intimement liée avec la femme qui allai témoigner contre moi auprès de la Commission anti secte, qui n’était autre que sa belle-sœur. On aura compris la suite…

Sans entrer dans un descriptif fatalement long et pénible, sachez seulement qu’à partir de ces événements, j’ai constaté un phénomène étonnant, quelque chose par la suite, comme un chapelet égrené dans le temps de femmes de type Jézabel ou

*Qu’on m’autorise ici la publication d’un extrait éloquent de VALEURS ACTUELLES, journal français du 16 juillet 2020. Il met en valeur cette terrible vérité francophone, la jalousie qui tue, vrai dans le monde…et dans le corps du Messie, hélas :

« François Fillon est un ténor de la politique comme il y a des ténors du barreau. Sa carrière est construite, élaborée sur le terrain, concrétisée par une vie de mandats et de relations humaines. Une vie forgée à l’aune d’engagements mesurés, pris selon des convictions politiques, M. Fillon devait être le président de la République française. Mais le Français n’aime pas la réussite. Il n’aime pas la victoire. Le Français n’honore pas le mérite : il le vomit. M. Fillon fut victime d’un déferlement éhonté. Pour tout ce qu’il représente – une carrière, une carrure, un catholique, une famille nombreuse -, il fut le bouc émissaire de Français minable, planqués derrière leurs écrans, la presse ou les réseaux sociaux. Ces Français envieux de tout ce qu’ils n’ont pas ont déversé leur médiocrité avec délectation, un fiel ressassé jusqu’à la catharsis. M. Fillon a commis une erreur avec l’emploi fictif de son épouse ; qui dira le contraire ? Pour autant, si la faute doit être punie, ce fut la cerise pour concocter un gâteau avec pour ingrédients venin, rancœur et perfidie. Il vaut mieux ne pas s’engager, dans notre pays ; c’est s’exposer à la fange insondable de la jalousie. »

simples rebelles, ou jalouses. Un signe évident d’une conspiration spirituelle diabolique avec comme seul but, calomnier, calomnier pour me détruire réduire au maximum mon audience. La jalousie joue un rôle non négligeable chez Jézabel, un rôle en fait féroce, DETERMINE, et notre couple et famille que l’on disait belle et bénie attira la jalousie de femmes frustrées avec comme fruits une vallée de souffrances parfois indicibles.