Certains hommes de type Achab ne sont évidemment pas en reste à ce sujet et nous croisâmes parfois des êtres si abjects que seule la jalousie expliquait leur terrible noirceur. Cet étrange chapelet m’accompagna durant toutes les années de mon ministère de façon trop flagrante que pour ne pas être signalé. Les personnages féminins de ce chapelet entretenaient d’ailleurs des contacts très suivis parfois afin d’amplifier la calomnie et la haine contre moi.
Dans le même temps j’observai aussi la quasi permanente pauvreté caractérielle d’hommes qui « savaient », mais préféraient « ne pas s’en mêler ». L’omniprésence de la démission, de la lâcheté et de l’égoïsme ne sont hélas pas une légende chez une immense majorité d’hommes qui, par leur silence, deviennent déjà des complices de Jézabel et, même s’ils l’ignorent, ou feignent de l’ignorer sont déjà à sa botte.
Je vis ainsi un homme de D.ieu connu et respecté en Suisse louanger mes livres et vouloir à tout prix les préfacer, en me recommandant ensuite devant une pastorale. Il n’aura fallu que deux lettres abjectes de deux Jézabel, avec sous-entendus venimeux habilement écrits de menaces, pour que l’homme de D.ieu se « débine » vite, vite, vite. Dès lors, j’étais à ignorer. Mais il utilisa mon enseignement contenu dans EHAD pour le diffuser sans aucun scrupule mais succès et honneur, ne citant pas ses sources lors d’une pastorale française devant un prestigieux parterre de serviteurs admiratifs. Ce « leader » dénué de courage et d’honneur fut rappelé au Seigneur peu après.
Dans la suite de mon ministère, établi à l’époque durant quinze ans en France, je côtoyai alors l’esprit de Jézabel et l’esprit d’Achab de façon spectaculaire, au point que lors d’un voyage d’intercession en Israël avec des Français et Françaises, cet esprit surgit avec violence et, en plein milieu d’un repas, une « sœur » me disant ne pas me supporter me jeta au visage son assiette de nourriture. Plusieurs années après, nous nous retrouvâmes « par hasard » dans un groupe visitant des Indiennes chrétiennes au Chiapas (Mexique) et cette femme finit par s’humilier en me demandant publiquement pardon.
Mais en France, c’est une autre histoire, tout en étant la même. Pour ce qui est de la France et de la Reine du Ciel que nous avons été amenés à combattre dans le ciel de ce pays avec des démonstrations de puissances étonnantes, voyez EHAD. Mais il est impossible ici et maintenant de vous faire le descriptif de ces combats en France et de leurs succès. Ce n’est pas le temps de D.ieu pour le faire.
Ce livre lui-même est un combat contre Jézabel, la Reine du Ciel, dont j’ai dégagé par exemple aussi l’influence depuis une église à Paris avec des fruits extraordinaires, et il est heureux que l’on ait des partenaires de prières…
Le 23 avril 2020, je finissais de poser les bases essentielles de ce livre et, la nuit précédente, mon épouse faillit mourir. Je la veillai en priant et elle se releva le matin comme vieillie de 20 ans et épuisée, au bord de l’inanition complète. Il lui fallut plusieurs jours pour récupérer. Le 24 je me réveillai, ainsi que plusieurs membres dans l’œuvre, épuisé au point de me sentir à mon tour périr. ÉPUISÉ, ÉCRASÉ et incapable de réagir, je lançai un appel à la prière et un mail réponse me vint. Le voici :
Appel à la prière et réponse-mail d’une sœur
Cher Haïm,
Je te soumets ce que j’ai reçu : Suite au mail d’Eliane que tu nous as communiqué, j’ai questionné le Seigneur sur la source de tous ces combats contre toi à cause de la rédaction du nouveau livre. Après un temps de prière en langue, j’ai reçu la pensée que c’est l’esprit de Jézabel qui est derrière.
En effet, dans tes derniers messages, tu dis qu’il y a encore des vrais prophètes. Tu as lu certaines de tes prophéties très actuelles, et surtout tu as parlé de la rédaction de ton livre. Tout cela a provoqué chez beaucoup de la jalousie et de l’orgueil suscité par l’esprit de Jézabel. J’ai pris autorité en priant. Cependant j’ai ressenti que tu devais utiliser ton autorité d’apôtre et de prophète contre cet esprit qui déchaîne beaucoup de jalousie et de haine. Quand tu nous as parlé de la grosse attaque contre Elishéva, j’ai compris que cela venait de la même source qui est aussi un esprit meurtrier.
Pour Elishéva : Proverbes 30.30-31 : « La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »
J’ai prié selon ce verset pour que le Seigneur récompense Elishéva du fruit de son travail pour LUI à tes côtés depuis tant d’années, en lui donnant une bonne santé pour continuer à Le servir.
Protection de Haïm pendant la rédaction du livre
J’ai vu que tu étais dans une coupole transparente insonorisée, afin qu’aucune forme de parasitage ne t’atteigne. Seule la lumière (les révélations que Dieu te donne) traverse la coupole.
Psaume 119.30 : « Je choisis la voie de la vérité, Je place Tes lois sous mes yeux. »
Psaume 41.12 : « Tu m’as soutenu à cause de mon intégrité, et Tu m’as placé pour toujours en Ta présence. » 13 : « Béni soit l’Éternel, le D.ieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! Amen ! »
Un message d’un pasteur guadeloupéen à l’assemblée de D.ieu de Namur en Belgique, ou comment D.ieu me prévient du combat que je ne cesserai de vivre dès le départ de mon ministère.
Le Seigneur, dans Son amour et Sa grande intelligence, nous prépare toujours à nos destins écrits par LUI.
J’ai évoqué cela dans la partie où je décris un peu et bien insuffisamment le besoin de voir nos caractères formés déjà avant notre conversion, et même depuis le sein de notre mère. (Jérémie 1.5 : « Avant que Je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, Je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’avais consacré, Je t’avais établi prophète des nations ».)
À peine né de nouveau depuis quelques mois, je témoignais bien entendu tous azimuts dans cette fraîcheur merveilleuse des débuts (et qui doit demeurer malgré les désillusions).
Ma famille était, bien entendu, en première ligne et je convainquis mes parents, après leur avoir parlé de la bonne nouvelle du salut, de nous accompagner ma femme et moi au culte de la plus proche assemblée. Nous nous rendîmes donc pour le culte à l’Assemblée de D.ieu de Namur où ma mère en particulier fut touchée par l’accueil si chaleureux.
Mais – notre D.ieu est un D.ieu surprenant – alors que toute mon attention était tournée vers mes parents que j’espérais voir de tout cœur venir au plein salut, D.ieu était aussi là pour moi, et de quelle façon !
Le prédicateur invité était, je m’en souviens, assez typé ; homme brun, costume d’un blanc éclatant, il venait de Guadeloupe, si mon souvenir est exact, et il se dégageait de lui quelque chose d’inhabituel pour un pasteur. Il y avait, je le réalise avec le recul, une onction prophétique sur cet homme.
Son message était fondé sur tout le scenario de 1 Rois, chapitres 18 et 19.
L’homme prêcha avec grande ardeur et insista sur la finale de cette confrontation entre Elie et Jézabel. Lisons deux extraits significatifs qui furent les deux pôles essentiels du message :
1/ 1 Rois 19.1 à 4.
« Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait Élie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes.
Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d’eux !
Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. »
Ici, c’est le sentiment d’échec, la peur même qui ont envahi Elie.
2/ Lisons à présent 1 Rois 19.9 à 13.
« Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ?
Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le D.ieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné Ton alliance, ils ont renversé Tes autels, et ils ont tué par l’épée Tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie.
L’Éternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel ! Et voici, l’Éternel passa. Et devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Éternel n’était pas dans le vent.
Et après le vent, ce fut un tremblement de terre : l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
Quand Élie l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles : Que fais-tu ici, Élie ? »
Ici, c’est clairement l’Éternel qui fait comprendre à Elie que le D.ieu qui s’adresse à lui, dans un murmure doux et léger, réduit par-là les menaces de Jézabel à du vacarme.
Le serviteur de D.ieu termina son message et après un court silence déclara :
¾ Le message prêché aujourd’hui est quelque chose qui va survenir dans la vie d’une personne présente ce matin, comme un signe de D.ieu.
Je fus comme foudroyé intérieurement et j’eus le net sentiment que j’étais cette personne, sans imaginer un instant comment cette histoire d’Elie allait pouvoir s’incarner dans mon existence.
Le comment le voici, car c’était un message d’avertissement essentiel du Seigneur pour une grande partie de mon avenir.
Ce devait être dans les trois ou quatre jours qui suivirent que nous nous rendîmes, mon épouse et moi, dans une grande surface à une dizaine de kilomètres de chez nous, à Malmédy en Belgique. Déplacement en voiture sous un ciel bleu, et avec au zénith un grand soleil comme un paisible sourire de printemps.
Nous fîmes nos achats et, durant ce temps, perçûmes que le climat extérieur au magasin changeait assez subitement. Mais c’est en sortant que nous fûmes stupéfaits : en l’espace d’un quart d’heure, le ciel serein s’était transformé en un ciel étrange, très étrange, chaotique et pour tout dire affreux, du souffre nuageux, quelque chose de jamais vu, lourd, bas, menaçant, d’un gris étrange et comme curieusement teinté d’une violente lueur jaune et verte à la fois. Un ciel surnaturel difficile à décrire. Et tout cela roulait bas, poussé par un vent violent.
Nous perçûmes instantanément qu’il se passait là quelque chose de surnaturel, de vraiment démoniaque (permis par D.ieu), et nous décidâmes de rentrer vite et de prier, tant ce qui se passait-là était significatif de quelque chose à décrypter, comprendre…
Le parcours retour en voiture se fit la tête basse, terriblement oppressés, car nous percevions qu’une menace terrible pesait et nous accompagnait, sans rien comprendre encore du pourquoi de ce message venu d’une météo étrange.
Arrivés à Stavelot à 10 kilomètres de là, le ciel redevint subitement, en un instant, bleu et serein, et le Seigneur me parla ainsi :
¾ Va dans ta chambre, couche-toi et attends !
C’est ce que je fis, et, alors que j’étais là dans l’attente, j’entendis la douce voix du Père m’appelant simplement par mon prénom, mais si doucement, si paisiblement qu’instantanément je compris alors que le message du frère à l’assemblée de Namur était prophétique pour moi et que j’aurais à vivre quelque chose du même genre. Je venais de vivre en raccourci l’histoire d’Elie poursuivi par la fureur de Jézabel et satan et réfugié dans la grotte (ma chambre).
Mais je me dois d’être honnête, à ce stade j’ignorais bien sûr toute la portée de cette expérience spirituelle si forte. Aujourd’hui, après bientôt quarante ans de ministère, je sais. D.ieu est prophète !
Soyons toujours extrêmement attentifs lorsque des signes aussi puissants surgissent dans nos vies.