Exode 38 : 24 à 26
« Shékel HaKodesh » (le shékel sacré) est le nom de la monnaie traduite en
français dans le texte par « monnaie du sanctuaire ». Il est à noter que la
monnaie de l’Israël d’aujourd’hui est aussi le shékel.
Exode 28 : 30
« Tu feras une tunique de lin à mailles alvéolées ». Tu feras un turban de lin et
une ceinture, ouvrage de brodeur ». (‘Houmash)
Dans la nouvelle édition de Genève 1979, il est seulement écrit : « Tu feras
une tunique de fin lin ; tu feras une tiare de lin et tu feras une ceinture
brodée ».
Si l’on considère la traduction du ‘Houmash, qui est fidèle à l’hébreu, on voit
que les alvéoles ressemblaient à des chatons évoquant des réceptacles. Tel
devait être l’état d’esprit du Cohen HaGadol : il devait toujours être prêt à
accueillir tout élément positif pouvant le rendre meilleur et améliorer son
service de D.ieu (selon le rav S.R. Hirsch).
Le mot « shaval » en hébreu signifie « façonner, broder en forme de rets (mailles
alvéolées comme celles d’un filet), ce qui explique bien de quelle sorte était
faite cette tunique.
Exode 39 : 1
« … ils firent des vêtements de maille pour servir dans le sanctuaire, et ils firent
les vêtements saints pour Aaron, comme YHWH l’avait ordonné à Moïse ».
(‘Houmash).
« … on fit les vêtements d’office pour le service dans le sanctuaire, et on fit les
vêtements sacrés pour Aaron, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse ». (N.
E. de Genève 1979)
Ici encore il s’agit de vêtements de mailles (« bigdéi srad »), non précisé par la
N.E. de Genève 1979.
Il s’agit en fait de housses dont on enveloppait la plupart des objets sacrés du
Tabernacle au cours des déplacements, et non de vêtements pour les
prêtres, dont on a parlé précédemment.
Matthieu 24 : 3
« Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et
de la fin du monde ? » (N.E. de Genève 1979, Segond et Ostervald).
Darby : «… le signe de ta venue et de la consommation des siècles ? »
On retrouve ces mots en Matth. 28 : 20 : «… Et voici, Je suis avec vous tous
les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Il y a une nuance de taille en grec, car il est écrit « suntéleia aïôn ».
« Suntéleia » signifie : achèvement, chose parvenue à son achèvement.
Et « aïôn » quant à lui signifie : durée de vie, temps, long espace de temps
indéterminé, âge, génération, éternité, temps présent.
On peut donc traduire par « l’achèvement du temps présent ». Si l’on
considère que le temps dans lequel nous vivons actuellement arrive à sa fin
et que suivra une ère différente appelée « Millenium », annoncée par la
Parole de D.ieu, cela prend tout son sens.
La fin du monde signifie tout autre chose, un point de non-retour, une
destruction de la planète qui, il est vrai, est annoncée dans la Parole et après
laquelle D.ieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Mais ces
étapes-là doivent être précédées d’autres, dont le Millenium.
Matthieu 24 : 8
« Tout cela ne sera que le commencement des douleurs ».
Le mot « douleur » dans le texte en grec est «ôdis » qui signifie « douleur de
l’enfantement », généralement simplement traduit par « douleur », ce qui est
bien réducteur, car des douleurs peuvent être le fruit d’un jugement ou les
conséquences de nos mauvais comportements, sans plus.
Les douleurs de l’enfantement montrent cependant qu’il s’agit de douleurs
particulières, celles qui sont nécessaires pour l’avènement de l’ère
messianique.
Matthieu 26 : 26
« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir dit la
bénédiction, Il le rompit et le donna aux disciples… Il prit ensuite une coupe ;
et après avoir rendu grâce, il la leur donna… » (Segond à la Colombe) Cette
traduction correspond bien au grec. En effet, en ce qui concerne le pain, nous
trouvons le mot « eulogèsas » (ayant béni) et pour le vin, le mot
« eukaristèsas » (ayant rendu grâce).
Dans d’autres traductions, dont la N.E. de Genève, nous lirons pour les deux
« après avoir rendu grâces ». Rendre grâce signifie remercier pour le don
reçu et la bénédiction, quant à elle, contient une autre dimension, car bénir
D.ieu, qu’est-ce que c’est ? Est-ce que cela a un sens ? D.ieu a-t-Il besoin
d’être béni, qu’on Lui veuille du bien ? Il est Lui-même la source de la
bénédiction dont nous sommes les bénéficiaires. Il s’agit donc de venir à Lui
dans une attitude de reconnaissance, comme lors de l’action de grâces, mais
qui implique l’adoration, le respect et l’honneur qui Lui est dû, car Il est la
SOURCE de la vie qui nous est offerte. Et comment ne pas rendre cet
honneur à Celui même qui s’est donné à nous comme le Pain de Vie ?
Matthieu 26 : 50
« Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ». (N.E. de Genève,
Segond à la Colombe).
« Mon ami, pour quel sujet es-tu ici ? » (Ostervald)
En grec : « Ami, pour cela tu es présent ». « Etaïré, èph’o pareï » (pareïmi =
être présent, assister à, être aux côtés de, assister, secourir, être venu, se
trouver présent).
Encore une fois, on peut remarquer qu’il y a un léger glissement de sens en
français, bien sûr pas capital pour comprendre le texte, mais néanmoins
interprété par rapport au grec.
Proverbes 15 : 4
Ce verset est généralement traduit par : « Une langue douce est un arbre de
vie ».
Mais le mot « marpèh » en hébreu veut dire « guérison ». La traduction
exacte est donc : « La guérison de la langue est un arbre de vie ».
Quel est cet arbre de vie ? La Parole de D.ieu, la Torah. C’est aussi la
sagesse (Prov. 3 : 18 : « Elle (la sagesse) est un arbre de vie pour ceux qui la
saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. »).
Qui est la sagesse ? Yeshoua !
Il est écrit : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue. » (Prov. 18 : 21).
Ainsi il nous est démontré que ceux qui ont une langue mauvaise sont sur le
chemin de la mort et le ressentent, outre le fait qu’elle peut provoquer la mort
d’autrui (en détruisant sa réputation, en le torturant mentalement,…).
S’ils veulent guérir, il leur faut saisir la Torah, l’arbre de vie, Yeshoua, et bien
sûr ne pas récidiver.