Chapitre 2 – LA FEMME REPRISE
Job 5/17-18 :
Ah ! Certes, heureux l’homme que D.ieu réprimande ! Ne
repousse donc pas les leçons du Tout-Puissant. Car il blesse et panse la
blessure, il frappe et ses mains guérissent.
Hébreux 12/5-11 : Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est
adressée comme à des fils : Mon fils, ne prends pas à la légère la
correction du Seigneur, et ne te décourage pas lorsqu’il te reprends. Car
le Seigneur corrige celui qu’il aime, et frappe de verges tout fils qu’il
agréé. Supportez la correction : c’est comme des fils que D.ieu vous
traite.
Car quel est le fils que le père ne corrige pas ? Mais si vous êtes exempts
de la correction à laquelle tous ont part, alors vous êtes des bâtards et
non des fils.
Puisque nous avons eu des pères selon la chair, qui nous corrigeaient et
que nous avons respectés, ne devons-nous pas, à plus forte raison, nous
soumettre au Père des esprits pour avoir la vie ?
Nos pères, en effet, nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le
jugeaient bon ; mais D.ieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin
de nous faire participer à sa sainteté.
Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de
tristesse et non de joie ; mais plus tard, elle procure un paisible fruit de
justice à ceux qu’elle a formés.
C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés.
Nos réactions en tant que femmes lorsque nous sommes reprises, après
avoir fait une bêtise (conflits, etc.), sont souvent du même ordre que celles
décrites précédemment : soit le rejet et la colère, soit le repli sur soi et le
rejet.
Il nous faut apprendre à soumettre nos émotions à l’Esprit du Seigneur qui
va nous aider à accepter la remontrance, la correction, même si la manière
nous paraît parfois excessive ou inappropriée de la part de notre époux.
Celles qui sont mariées savent de quoi je parle. Lorsqu’il y a un problème et
qu’un mari doit reprendre sa femme, il ne va pas l’aborder avec les
sentiments (sauf parfois au premier abord parce qu’il est choqué ou sous
l’effet de la colère…) Mais généralement, il va se reprendre et il va tenter de
nous raisonner afin de nous amener à la repentance et il le fera d’une
manières dénuée de sentiments qui pourra nous paraître dure et froide car
nous, nous fonctionnons avec les sentiments. Mais nous devons bien faire la
différence : un homme n’est pas comme une femme à ce niveau-là.
En réalité, l’homme fonctionne de manière rationnelle et globale et il
poursuit un but : celui de dévoiler une situation irrationnelle, un
comportement qui n’est pas sain. Il ne faut alors pas réagir
sentimentalement ou émotionnellement mais tenter calmement de saisir ce
qu’il veut nous dire. Cela va nous aider à grandir et à résoudre le problème
beaucoup plus vite. Il agit ainsi non par rejet mais parce que nous méritons
d’être reprises, comme tout un chacun. C’est par amour. Cela nous aidera à
accepter, puis à réparer après nous être excusées. Ne pas oublier de
s’excuser. Il faut toujours réparer quand on a un tort. C’est important.
Bien souvent, nous ne nous excusons pas pour le mal que nous commettons,
parce que nous sommes centrées sur l’offense. Nous ressentons comme une
offense le fait d’être reprises, ce qui est totalement irrationnel car tout le
monde doit être repris ; et ce sentiment est plus important à nos yeux que
la faute que nous avons pu commettre. Car, comme nous vivons sous
l’emprise de nos émotions, nous sommes forcément égocentriques et nous
n’acceptons pas qu’on nous interpelle.
Il faudrait à la limite que notre mari – ou une quelque autre personne – ne
nous fasse aucune remarque mais que ce soit D.ieu qui nous le fasse
comprendre ou que nous le découvrions par nous-mêmes ! Je vous dis cela
froidement, mais je l’ai fréquemment observé, et moi-même j’ai été comme
cela. C’est de l’orgueil ! Je ne suis pas sûre que beaucoup de femmes sont
capables de s’excuser et de réparer : c’est de l’orgueil. Après tout, le tort
causé est envers autrui, aussi nous devons pratiquer l’amour à son égard. Je
vous donnerai ce simple exemple : j’ai connu une sœur qui avait de
fréquents accès de mauvaise humeur. Il fallait alors qu’elle se défoule sur
les autres. Quand on le lui faisait remarquer, elle le prenait très mal, même
si on le lui disait gentiment. Elle nous dit un jour que si ce qu’elle faisait
était mal, D.ieu finirait bien par le lui faire comprendre, même si cela devait
prendre deux ou trois jours. Elle n’envisageait pas du tout de s’excuser bien
sûr. Mais D.ieu nous montre tout de suite lorsqu’on fait du mal. Il n’est pas
nécessaire d’attendre deux ou trois jours ! C’est nous qui n’acceptons pas ce
que le Seigneur veut nous montrer. Il est clair que lorsqu’on a blessé
quelqu’un, on est sensé l’avoir compris directement. Mais cette attitude
était vraiment de l’orgueil. Elle prenait comme une offense le fait qu’on la
reprenne, même gentiment, doucement. Et elle ne supportait certainement
pas l’idée qu’elle ait pu pécher…
En tant que femmes, nous devons faire attention car cela peut nous mener à
de la manipulation et ça peut créer une division, une séparation entre nous
et les autres.
Elishéva parle ici pour les femmes, mais je trouve que cela peut également parler aux hommes. Cet extrait est d’actualité, je trouve que les deux versets cités plus haut, Job 5 : 17-18 et Héb. 12 : 5-11, vont tout à fait dans le sens des messages donnés ces derniers temps. Merci Seigneur et merci Haïm pour le partage de ce livre qui est très intéressant et utile dans la vie de tous les jours avec nos époux. Afin de comprendre les réactions que ne pouvons avoir et pourquoi nous les avons.
Merci Élishéva, je ne savais pas que le refus de la réprimande de la femme
est reliée à nos émotions.
Ceci étant relié à la nature de la femme.
Merci Élishéva, je comprends encore plus que le refus de se faire reprendre
est relié aussi aux émotions, et ceci est lié à la nature de la femme.
Je ne savais pas que cette tendance est liée aux émotions.