Job 1 : 6
« Or, les fils de D.ieu vinrent un jour se présenter devant l’Eternel, et Satan
vint aussi au milieu d’eux ».
Satan, enhardi par son succès auprès d’Adam avant la chute (Gen. 3 : 6-12 .
17 – 19), était sûr que la crainte de D.ieu dont Job – membre de l’humanité
déchue – faisait preuve ne résisterait pas au traitement qu’il lui avait
concocté. Lui-même était du reste un être déchu, déchu le premier de tous
(Isaïe 14 : 12).
« Satan » n’est pas un nom propre mais un mot hébreu signifiant
« l’adversaire », dans un sens aussi bien juridique que personnel. Ce démon
est l’adversaire spirituel suprême de tous les temps, et il ne cesse de jouer le
rôle d’accusateur des justes (voir Apoc. 12 : 10).
Le mot « diable » signifie « accusateur ».
Dans Romains 8 : 31 – 39, Paul souligne le fait qu’il est encore et toujours
tenu en échec.
(Commentaire de Mac Arthur).
Actes 15 : 28 à 29
« Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d’autre
charge que ce qui est indispensable : (savoir) de vous abstenir des viandes
sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de la débauche ; vous
ferez bien de vous en garder. Adieu. »
La viande sacrifiée aux idoles : à notre époque, les viandes sacrifiées aux
idoles sont les viandes hallal. En effet, si vous regardez ce qui est écrit sur les
emballages de viande hallal, vous constaterez que des prières ont été faites
lors de l’abattage rituel et qu’elles ont été pratiquées par des imams. Il se fait
que si l’on étudie les origines de l’islam, on réalise qu’Allah n’est pas D.ieu
mais une des idoles contenues dans la Kaaba, que Mahomet a choisie pour
dieu de la religion qu’il a fondée. En l’occurrence, il s’agit de la lune (voyez le
symbole de l’islam : un croissant sur la lune). Abstenez-vous donc de
consommer cette viande.
Les animaux étouffés : par exemple les pigeons, que l’on étrangle pour les
tuer avant de les cuire.
Le sang : voyons les restrictions alimentaires dans le Tana’h : Gen. 9 : 4 ;
Lév. 3 : 17 ; 7 : 26 ; 17 : 12-14 ; 19 : 26 ; Deut. 12 : 16 : 23 ; 15 : 23 ; 1 Sam.
14 : 34 ; Ez. 33 : 25.
Si on lit bien ces prescriptions, on réalise que non seulement les chrétiens ne
devraient pas manger de boudin noir, mais devraient manger comme les Juifs
de la viande cachérisée (vidée de son sang). Or il ne le font pas. Les
chrétiens mangent exactement comme les païens.
On doit aussi prendre très au sérieux la recommandation de Lévitique 18 :19
qui dit ceci : « Tu ne t’approcheras point d’une femme pendant son impureté
menstruelle, pour découvrir sa nudité. » En réalité pour avoir avec elle des
relations sexuelles. Assistant mon mari lors de ses entretiens pastoraux, j’ai
constaté à de nombreuses reprises que des femmes reconnaissaient avoir eu
des relations sexuelles pendant leurs règles, ce qui est défendu par la Parole
à cause du sang. A considérer donc et à présenter au Seigneur dans la
repentance si l’on est dans le cas.
En grec, le mot « épanankès » signifie : « indispensable » souvent traduit
dans nos bibles par « nécessaire » dans le verset 28 : «… et de ne pas vous
imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire ».
A nous de méditer quelque peu sur ce sujet, sans en faire une occasion de
polémique, mais en réfléchissant bien à ce que le Seigneur a voulu nous faire
comprendre à travers tous ces passages de Sa Parole.
Nous reviendrons sur le sujet à une autre occasion, en lisant d’autres
passages très intéressants des Ecritures.
Rom. 10 : 4
« Car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant ».
Attention ! Ici encore la traduction trahit le texte, et cette fois largement, dans
la mesure où il faudrait tenir compte du fait que de nombreux lecteurs de la
Bible n’ont pas une culture suffisante ni une connaissance même élémentaire
de la langue française pour envisager que le sens du mot « fin » soit autre
que « fin »…
Le mot « fin » utilisé dans ce verset semble indiquer que Christ met fin à la
loi…
En réalité, le mot grec est « télos » qui signifie « le but ». Le mot « fin » en
français a deux sens : quelque chose de terminé (exemple : « la fin du film »),
mais aussi « le but » (exemple : « à toutes fins utiles »).
Alors, oui dans ce sens, le mot « fin » peut être utilisé si l’on peut expliquer
que Christ est le but de la loi, mais certes pas que la loi est annulée par Lui,
comme on l’entend si souvent dire dans les milieux chrétiens ! N’oublions pas
que Yeshoua Lui-même dira : « Ne pensez pas que Je sois venu abolir la loi
ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En vérité
Je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas
un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé ».
(Matthieu 5 : 17 – 18).
Hébreux 9 : 9 – 10
« C’est un symbole pour le temps présent ; il signifie que les dons et
sacrifices présentés ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la
conscience celui qui rend ce culte ; ils étaient avec les aliments, les boissons
et les diverses ablutions, des ordonnances charnelles imposées seulement
jusqu’à une époque de réformation. »
Le verset 9 parle du culte sacrificiel (voir 1 Cor. 10 : 18) et nous montre que
les offrandes et sacrifices ne pouvaient mener à l’accomplissement
(teleiôssaï) puisque fondés seulement (monos), qui n’est pas traduit dans le
texte français, sur des aliments, des boissons et diverses ablutions (le
seulement se trouve plus loin dans la traduction, après « ordonnances
charnelles imposées »).
Mais ne nous égarons pas. Le problème que je voudrais évoquer ici réside
plutôt dans les commentaires souvent lus concernant les aliments, les
boissons et les diverses ablutions.
Prenons par exemple le commentaire de Mac Arthur, pour ce verset 10 : il
nous dit ce qui suit : « Les aliments, les boissons. Voir les notes sur Lévitique
11 : 1 – 47 et Deutéronome 14 : 3 – 21 (il s’agit des viandes impures,
interdites, non cachères). » Mac Arthur ne cite que ces deux passages, et
précise pourtant : Les règles lévitiques avaient trait aux actes visibles, elles
ne transformaient pas l’être intérieur (cf. 10 : 4 : « Car il est impossible que le
sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »). Pourquoi citer ces deux
passages, qui n’ont rien à voir avec le sujet des sacrifices, et non pas les
passages qui s’y rapportent… ? Ces deux passages concernent l’injonction
de l’Eternel pour le peuple hébreu de manger uniquement des animaux purs
et de s’abstenir de manger des animaux impurs et morts.
Tout cela est donc faux ! En effet, le passage d’Hébreux 9 : 9 – 10 que nous
venons de lire ne concerne pas la cacheroute biblique, c’est-à-dire la liste des
viandes impures et donc non consommables, mais bien les viandes
sacrifiées, les galettes d’offrande,… qui devaient être mangées,
(brômassine), de même que l’eau avec la cendre de la vache rousse, entre
autres, qui devait être bue, (pomassine), et de même que les mikvaot
(bains rituels imposés à diverses occasions – diaphoroïs baptismoïs).
Tout ceci était en relation avec les sacrifices qui ne pouvaient amener la vraie
purification et consistait en des rites humains qui étaient imposés « jusqu’au
temps du relèvement », aussi traduit par « réformation ». Mais je le répète, il
ne s’agit nullement de la cacheroute ! Nous sommes ici confrontés à de la
manipulation, de la malhonnêteté intellectuelle, et tout cela sous couvert de
fondements chrétiens.
En fait, les deux versets 9 et 10 sont liés et parlent clairement des sacrifices,
offrandes et bains rituels qui n’étaient pas capables d’amener la vraie
purification. Il ne s’agit de rien d’autre et il ne faut pas tenter d’élargir le sens
de ce verset 10 à la cacheroute biblique. Le problème de la cacheroute
biblique est autre et n’est même pas évoqué ici dans la Parole.
Combien les chrétiens, par leur vision dogmatique des choses, peuvent tordre
les Ecritures en tentant de leur faire dire ce qu’elles n’ont pas dit…
Nous évoquerons juste après le sujet de la cacheroute biblique. Sujet
intéressant, même s’il n’est pas capital pour la construction de notre foi.
Merci cher Haïm pour ton retour. Je compte bien en effet dans un premier temps écouter attentivement les 4 étapes de la Nouvelle Naissance de David Pawson.
Merci, sois béni.
Merci à Elishéva Goël pour ce texte, tellement important afin de ne pas interpréter la Parole de l’Eternel selon notre pauvre compréhension, comme nous le faisons et le font beaucoup de Chrétiens (catholiques ou protestants surtout) notamment concernant Yeshoua (Jésus), avec la Loi (la Torah) ou les interdictions de ce que l’on doit manger ou pas sans que cela ne soit automatiquement affilié à la « Cacherout »; et pour le reste aussi, notamment la juste traduction du Grec ancien ou de l’Hébreu, Merci Elishéva !!
Mais pourquoi catholiques et protestants SURTOUT ? Les interprétations doctrinales dévoilées au travers du grec ou de l’hébreu concernent bien du monde évangélique et juif messianique. Les excès et interprétations abusives sont partout. Toute l’histoire de l’Eglise nous ramène à une immense humilité sur ces sujets et tant d’autres.
Mais en ce moment je conseille à tous de se concentrer sur les 6 cours placés sur ce site depuis 3 jours. Je parle des 4 étapes de la Nouvelle Naissance de David Pawson . Et là, il y a du blé solide à moudre pour bien des chrétiens ou juifs messianiques, ou tout ce que l’on voudra. A toi qui es un jeune dans la foi, je te conseille très fortement de focaliser sur ces enseignements. Ils te seront particulièrement utiles, voire salutaires comme ils peuvent l’être même pour des « chevronnés ».
Il manque peut être le « B » de Hébreu dans le titre
Non, il manque sans aucun doute…