Il faut aussi envisager de lire ce passage de l’Apocalypse sous un autre aspect, un aspect beaucoup plus spirituel. Pour ce faire, lisons les passages suivants de 1 Roi.
1 Rois 16:31 « Et comme si c’eût été pour lui peu de choses de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui ».
Il nous est parlé ici d’Achab, roi d’Israël, dont la femme Jézabel va l’entraîner à adorer des idoles, se détourner du D.ieu vivant, et suite à sa convoitise de la vigne de Naboth, va laisser Jézabel faire tuer celui-ci pour s’approprier ses biens. Jézabel est le prototype même de la femme corrompue, fonctionnant selon la chair, capable de tuer pour obtenir ce qu’elle veut, en opposition totale aux lois d’Elohim, dominatrice.
1 Rois 21:6 « Il [Achab] lui répondit [à Jézabel] : J’ai parlé à Naboth de Jizreel, et je lui ai dit : Cède-moi ta vigne pour de l’argent ; ou, si tu veux, je te donnerai une autre vigne à la place. Mais il a dit : Je ne te donnerai pas ma vigne ! »
1 Rois 21:7 « Alors Jézabel, sa femme, lui dit : Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël ? Lève-toi, prends de la nourriture, et que ton coeur se réjouisse ; moi, je te donnerai la vigne de Naboth de Jizreel ». (elle sous-entend que le roi a tout pouvoir sur son peuple et dès lors y compris le pouvoir de vie et de mort sur lui, ce qui lui permet de dire qu’elle est celle qui a le pouvoir d’intervenir. Jézabel est celle qui se déclare comme étant dépositaire de l’autorité divine, à la place de l’homme que D.ieu dès la Genèse a pourtant chargé d’exercer cette autorité).
1 Rois 21:15 « Lorsque Jézabel apprit que Naboth avait été lapidé et qu’il était mort, elle dit à Achab : Lève-toi, prends possession de la vigne de Naboth de Jizreel, qui a refusé de te la céder pour de l’argent ; car Naboth n’est plus en vie, il est mort ». (L’homme qui convoite trouve en Jézabel le « levier » qui va lui accorder ce qu’il désire).
1 Rois 21:16 « Achab, entendant que Naboth était mort, se leva pour descendre à la vigne de Naboth de Jizreel, afin d’en prendre possession ».
1 Rois 18:4 « et lorsque Jézabel extermina les prophètes de l’Éternel, Abdias prit cent prophètes qu’il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, et il les avait nourris de pain et d’eau ». (Elle exerce l’autorité, mais elle s’oppose aussi aux vrais prophètes de l’Eternel. Elle les hait et cherche toujours à les exterminer, d’une manière ou d’une autre, car elle sait qu’ils parlent de la part de l’Eternel, en opposition aux faux dieux qu’elle représente, et particulièrement la reine du ciel, aujourd’hui encore plus active, en vue du combat spirituel des temps de la fin. Mon époux a cruellement expérimenté la chose tout au long de son ministère. J’en suis témoin sans exagération aucune. Et ceci je le rapporte à dessein, car la Jézabel d’hier dans la Bible est bel et bien toujours Jézabel en nos jours. O combien ! )
1 Rois 18:13 « N’a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tua les prophètes de l’Éternel ? J’ai caché cent prophètes de l’Éternel, cinquante par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau ».
1 Rois 18:19 « Fais maintenant rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne du Carmel, et aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Astarté qui mangent à la table de Jézabel ».
1 Rois 19:1 « Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait Élie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes ».
1 Rois 19:2 « Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d’eux ! »
Elie est le prophète par excellence, celui qui par son courage va affronter Jézabel et chercher à abattre son pouvoir. Mais il devra fuir devant elle et c’est finalement Jéhu qui fera justice, après avoir tué Joram, le fils de Jézabel, en demandant qui allait l’aider. Ce sont les eunuques de Jézabel qui la jetteront par la fenêtre et elle sera dévorée par les chiens, comme cela avait été prophétisé.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Où se trouvent les prophètes de l’Eternel capables avec courage d’affronter Jézabel et de dénoncer son pouvoir sur l’Eglise ? J’en vois très peu. Mon mari a été confronté dès le début de son ministère à cet esprit et il y a résisté, mais elle a cherché à tout prix à détruire son ministère en le calomniant, après avoir constaté qu’elle ne pourrait pas avoir autorité sur lui. Cela démarra avec les mensonges aussi cyniques qu’éhontés d’une femme certes manipulée et encouragée de façon bien obscure devant une commission sénatoriale belge ! Lisez le livre Belges écrit par mon mari à ce sujet.
Je vais vous en donner deux exemples :
Le premier est celui-ci. Il y a environ vingt ans, nous avons rencontré une femme qui avait été célèbre dans le monde car elle était active en politique. Elle s’était convertie. Sa célébrité a permis qu’elle acquière dès l’abord une place dans le monde chrétien, ce qui n’aurait pas dû être le cas. Il aurait fallu que les pasteurs en relation avec elle la conduise, comme cela se fait normalement avec tout jeune chrétien, sur le chemin de la véritable croissance spirituelle qui passe par le brisement. Ce brisement est nécessaire (la mort à soi-même, le nettoyage en profondeur par rapport au péché personnel et au péché des pères, l’apprentissage de l’humilité,…). Or, sa réputation a fait qu’on lui a laissé brûler les étapes et elle s’est retrouvée connue assez rapidement comme « ministère de délivrance ». Elle a écrit quelques livres intéressants (c’est une femme intelligente et cultivée, tout à fait capable d’intégrer les valeurs essentielles de la Bible intellectuellement. Mais était-elle réellement née de nouveau ? Accepter Christ est une chose, mais se soumettre à Lui en est une autre…). Elle est connue partout comme le loup blanc et exerce une autorité sur de nombreuses personnes, y compris des ministères, s’imposant partout comme un ministère de référence. Beaucoup de personnes étant passées entre ses mains pour la délivrance, la cure d’âme, sont venues nous trouver, complètement déboussolées, au fil des années, pour demander de l’aide. Nous n’avons pas pu intervenir efficacement auprès de toutes, car quelquefois le problème était vraiment profond, mais certaines ont pu repartir avec un éclairage et un soin pastoral véritablement utile, qui leur a permis de faire des progrès dans leur vie chrétienne, et de sortir de la confusion et de la crainte entrées dans leur âme à cause de la relation avec cette femme autoritaire.
Par je ne sais plus quel biais, il y a une vingtaine d’années, nous avons été mis en contact et elle nous a invités chez elles pour un week-end. Nous avons fait connaissance, avons partagé sur divers sujets, et elle nous a conduits dans l’assemblée qu’elle fréquentait à l’époque. Durant la réunion, le
jeune pasteur de cette assemblée est venu trouver mon mari qu’il ne connaissait pas et lui a demandé s’il pouvait prêcher lors d’une prochaine réunion, ce qui s’est fait et tout s’est bien passé. Le Seigneur était présent et mon mari a pu apporter un plus spirituel à cette assemblée.
Nous avons quitté cette sœur pour rentrer chez nous et peu de temps après, elle a écrit à mon mari pour lui dire qu’elle était en conflit avec son pasteur, pour telle et telle raison, et qu’elle souhaitait le dénoncer désormais comme étant un « sorcier » partout dans le Corps de Christ. Elle voulait que Haïm l’épaule pour ce faire, pour procéder à ce lynchage organisé contre un homme de D.ieu. Haïm lui a tout de suite répondu qu’il n’était pas dans ses habitudes de chercher à détruire autrui, mais que si problème il y avait il préférait chercher à aider la personne en lui parlant, ou intervenir en tant qu’intermédiaire pour amener la paix. Il ne voyait pas, de surcroît, ce qui pouvait être reproché à ce frère (aucune trace de preuves…) et ressentait que l’attitude de cette femme était charnelle et cruelle, à l’image de Jézabel qui avait fait tuer les prophètes de l’Eternel. La réponse de cette femme a été pleine de violence, d’injures, de mépris, de rare méchanceté. Elle a écrit qu’elle préférait encore le frère qu’elle cherchait à détruire que mon mari… Le fait qu’on lui résiste ne pouvait lui plaire. Elle n’y était pas habituée. Elle a donc « déclaré la guerre » à mon mari depuis ce jour, comme elle l’avait déclarée à l’autre frère et, depuis des années, Haïm a été dans son collimateur, si je puis dire, car elle a collecté toutes les rumeurs négatives contre lui qu’elle a trouvées et elle s’est constitué un dossier contre lui. En ce qui nous concerne, sachant à qui nous avions à faire, nous nous sommes directement détournés d’elle et ne nous en sommes plus préoccupés.
Ce genre de personne ne peut fonctionner que sur le mode conflit, rapport de force. Elle ne connaît pas ce qu’est l’amour, à l’image de Jézabel. Non seulement l’amour qu’elle est incapable de donner, mais aussi l’amour qu’elle n’a pas reçu et qui la pousse sans cesse à vouloir occuper la première place en détruisant les autres autour d’elle. Son royaume est bâti sur la jalousie, la convoitise, l’agressivité, l’esprit de supériorité, et celui qui lui résiste finit toujours comme Elie, obligé de fuir pour sauver sa peau… De très nombreuses personnes sont entrées en conflit avec elle et certains manifestent même à son égard une agressivité sans borne (devenue parfois de la haine), la décrivant comme une sorcière, un démon, un monstre. Pendant tout ce temps, elle a continué à exercer « son » ministère à peu près impunément, répondant à tous ses détracteurs avec arrogance, ne leur laissant pas voix au chapitre.
Les années ont passé et, récemment, un frère a écrit à mon mari pour lui signaler que cette personne s’était plainte auprès de lui du fait que, lors de cette unique visite que nous lui avions faite il y a environ vingt ans, nous aurions quitté son domicile en emportant quelque chose de personnel et que cela l’avait profondément blessée. Absolument sidérés, nous avons eu beau chercher dans notre mémoire, aucun souvenir qu’une chose pareille ait pu se produire ne nous est revenu. Etant naturellement scrupuleux, nous avons pensé que peut-être…, un oubli, mais vraiment cela nous a paru improbable. Il aurait pu s’agir d’une erreur ; vous savez, une serviette éponge qu’on emmène sans le faire exprès,… mais si ça avait été le cas, je pense que nous nous en serions rendus compte et l’aurions renvoyée. Pourquoi dans un tel cas de figure ne pas nous avoir écrit à l’époque pour nous réclamer cet objet ? Non, vraiment, aucun souvenir d’une telle chose. Mais quant à voler un objet personnel à cette personne, ce que sous-entendait sa plainte auprès de ce frère qui ne nous connaît même pas (ce qui peut laisser penser qu’elle a émis cette plainte ailleurs encore !), il ne nous est jamais arrivé de pratiquer ce genre de péché nulle part. C’était extrêmement choquant et il nous fallait réagir.
Nous avons donc pris la décision de lui écrire poliment, pour lui demander des comptes concernant cette accusation. Nous voulions tout d’abord savoir si elle avait bien dit cela. Sa réponse n’a pas tardé. Elle s’est tout d’abord empressée de ne pas évoquer « cet objet personnel» emmené de chez elle et de n’apporter aucune réponse à notre questionnement concernant son accusation de vol, mais elle nous a abreuvés d’insultes, de mépris (Matthieu 12:34 : « Race de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. ») et de menaces de dévoiler tous azimuts toute sorte de soi-disant témoignages de personnes que nous aurions selon elle « tondues » (ce sont ses mots !), abusées financièrement, accusant également mon mari de « se balader » partout dans le monde (sa façon cynique de décrire un ministère itinérant généreux et épuisant sur plusieurs continents durant des années), de s’être construit lui-même un ministère et une assemblée fantôme ( !), j’en passe et des meilleures. Elle m’accusait également dans cette lettre d’avoir été modeste autrefois dans ma jeunesse (merci du compliment) mais d’avoir bien changé, portant abusivement, selon elle, un nom juif, etc. Je vous passe les détails.
Cette lettre d’une agressivité, d’une vulgarité sans borne (Jézabel, l’abaissement moral impliquera toujours la vulgarité), insultante, de la part d’une soi-disant chrétienne, d’une femme se disant servante de l’Eternel, grande « chasseresse de démons », était tout simplement odieuse. Mais c’était juste la manifestation d’une femme se considérant tellement au-dessus des autres qu’il était impensable pour elle d’être reprise et cherchant juste à menacer autrui pour qu’on « lui fiche la paix » (ses propos) et qu’elle puisse continuer impunément à sévir dans le Corps un peu partout comme elle le fait.
Nous lui avons répondu, avec les anciens de notre œuvre (selon Matthieu 18 : 15-17). Mon mari lui a signifié que si elle souhaitait fournir ses témoins, comme elle disait en avoir, elle était la bienvenue. Il serait intéressant de connaître ces personnes qui n’avaient pas jugé bon jusque-là de s’adresser à nous pour se plaindre, et dès lors cela nous permettrait de mettre en ordre ce qui devait l’être si c’était le cas, mais alors dans les deux sens !
Le silence qui s’en est suivi confine au néant, bien entendu !
En effet, les pires calomnies sont répandues de nos jours sur les vrais serviteurs de D.ieu et ils n’ont jamais le droit de se défendre. Haïm l’a aussi interpellée sur d’autres points essentiels, et notamment sur sa grossièreté, ses injures, et son mépris d’un ministère qui lui n’a jamais été autoproclamé, mais reconnu au sein même du Corps du Mashia’h par d’autres ministères, mais il serait trop long de vous décrire tout cela ici. Il est en tout cas certain qu’il est impossible qu’une telle femme soit une véritable chrétienne née de nouveau. Nous devrions être à l’image de notre Mashia’h, pleins d’amour et de douceur, cherchant le bien d’autrui avant le nôtre, et combien on en est loin lorsqu’on considère de tels phénomènes.