CHAPITRE 16
En hommage…
En terminant la mise en page de ce livre, je réalise à quel point je n’ai fait qu’effleurer la pointe visible d’un iceberg gigantesque et combien de champs sont ouverts pour prospecter la question N°1 et N°2. Je rends ici hommage au Véritable Auteur qui a inspiré ce livre et m’a permis d’en écrire quelques lignes. A toi lecteur de continuer l’aventure pour ta part.
Ceci posé, comment terminer ce livre sans parler de Lui ? De celui qui réconcilia tous les numéros 1 et tous les numéros 2 et tout ce qui en découla dans l’univers : Yeshoua HaMashiah.
En Eden, les deux premiers enfants nés du premier couple furent Abel et Caïn. Un numéro 1 et un numéro 2. L’empressement coupable de leurs parents à vouloir connaître comme s’ils étaient D.ieu toute la gloire de ce même D.ieu, par un raccourci diabolique nommé « Arbre de la connaissance du bien et du mal », alors qu’ils baignaient déjà dans cette gloire (la création d’avant la chute en témoignait bien autrement qu’aujourd’hui) avait faussé tant de choses. Le dessein éternel de D.ieu, qui sera renouvelé à la fin des temps, était de révéler toujours plus cette gloire à condition de demeurer dans une « innocence » première, dépendante et disponible, émerveillée. C’est bien pourquoi Yeshoua a dit : « …si vous ne devenez comme les petits enfants …. » (Matth. 18 : 3).
Et là réside bien au final toute la question. A quoi assiste-t-on lorsqu’un humain est né vraiment de nouveau comme requis par Yeshoua Lui-même (Jean 3 : 3) si l’on veut être sauvé de cette perdition qui revient à être coupé de la Gloire de D.ieu (« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de D.ieu » – Rom. 3 : 23) et par conséquent à être réputé pécheur, c’est-à-dire, au-delà de la simple signification morale du péché, rater fondamentalement la cible, rater son existence au sens de son appel profond et authentique ? Un appel profond toujours voilé au pécheur, quelles que soient au demeurant ses qualités intellectuelles, morales, ses qualités et capacités d’être pensant, miroir aux alouettes qui en fin d’existence ou par le biais d’une fulgurance, pour les plus courageux ou tourmentés, finit toujours par se révéler comme tel.
Abel et Caïn… il est surprenant que traditionnellement l’on parle de Caïn et Abel et non l’inverse. L’inconscient collectif ferait-il un choix qui se rapproche fondamentalement de sa condition et choisirait-il de nommer le meurtrier, le rebelle avant la victime, nommée cependant premier prophète de l’Histoire humaine ?
Abel et Caïn, un numéro 1 et un numéro 2. Ici, contrairement à ce que nous verrons souvent par la suite dans l’histoire biblique, le numéro 2 ne remplacera pas le numéro 1 défaillant mais nous assistons à une histoire terrifiante où un numéro 2 assassine un numéro 1 par pure jalousie. Le schéma satanique d’un Lucifer repoussé en tant que numéro 2 par D.ieu, numéro 1, dans sa tentative de putsh cosmique est ici reporté avec succès.
Il est alors remarquable que Yeshoua, qui réconcilia toutes choses entre Ses bras ouverts et Sa personne offerte, réconcilia et restaura toutes choses aussi survenues au travers de ce terrible premier meurtre. Yeshoua conjugue la nature d’Abel, numéro 1, victime (quant à Yeshoua de façon consentante. Et quant à Abel, nous ne savons) de toute l’humanité, numéro 2, meurtrière de par sa condition de péché.
Yeshoua conjugue aussi la nature de Caïn dans le sens du rachat, car numéro 2 en tant que D.ieu-Fils, Il ne regarda pas comme une proie à arracher à se faire l’égal de D.ieu (Phil. 2 : 6), ce qui fut le péché de Caïn comme ce le fut de ses parents, mais au contraire Il se soumit au choix de D.ieu–Père, numéro 1, en se laissant assassiner.
Avons-nous saisi la profondeur du message ? Avons-nous compris que loin d’une fade religiosité il s’agit là d’une histoire, d’un drame majestueux aux répercussions cosmiques et qu’il y a là une porte, certes étroite pour la raison mais accessible par la « folie » de la foi, offerte à l’humanité pour sa réconciliation avec toute la gloire de D.ieu ?
Si oui, assurons-nous d’entrer par cette porte étroite et simplement là où l’on se trouve, en croyant au pouvoir solennel de chaque parole prononcée – car c’est avec des paroles au souffle éternel que D.ieu créa la vie et nous délégua cet étrange pouvoir : le verbe – disons à D.ieu :
« Père Eternel, toi le Tout-Puissant, créateur de toutes vies, de ma vie, je viens à toi comme un numéro deux hélas approximatif et je te confesse être pécheur, profondément séparé de Ta gloire. Gloire avec laquelle je voudrais de tout mon être être réconcilié. J’accepte ta Parole qui dit que Yeshoua HaMashiah (Jésus le Christ) s’est soumis au sacrifice de Sa vie pour racheter la mienne, je L’accepte comme mon Sauveur et te supplie de me faire bénéficier de Ta grâce car, si Yeshoua est mort pour moi, il est aussi ressuscité et c’est une promesse de vie éternelle pour moi. Car Il est désormais assis à la droite du Père. J’accepte donc Yeshoua comme Sauveur et Seigneur, réconciliateur pour moi avec la gloire de D.ieu. »
Si vous avez fait cette prière et si vous souhaitez un contact, non avec les lieux d’une religiosité morte ou tendancieuse car non biblique, mais avec un groupe de croyants authentiques, joignez le contact suivant et nous vous aiderons au mieux à trouver ceux-ci dans votre région :
LEVE-TOI !, 1 bis Beau Site, 1338 Ballaigues / Suisse
Email : angothaim@aol.com ou etzbetzion@yahoo.fr
Ou Etz beTzion c/o Goël BP 9493 Jérusalem 91094 Israël
Autres livres de Haïm Goël, Elishéva et David : VOYEZ LE SITE.
Merci Haïm pour ce livre Numéro 1, numéro 2. Il m’a été d’un grand secours dans plusieurs domaines de ma vie : ma vie de couple, mes relations avec mon frère ainé et aussi avec mon père.
Et comme tu le suggères plus haut, je vais continuer l’aventure avec cette révélation que D.ieu t’a donnée. Elle n’a pas fini de faire son chemin dans mon cœur et je remercie le Seigneur pour cette magnifique clé pour nos vies qu’Il t’a transmise.