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Allons jeter un coup d’oeil derrière les buissons noirs des humanitaires « pour la paix »…

By 6 septembre 2014Etz Be Tzion, Lève-toi !

Derrière les « associations humanitaires pour la paix » se cache l’antisémitisme le plus toxique

Tuvia Tenenbom

Tuvia Tenenbom est un juif israélien. Il vit à New York. Il est journaliste, auteur, réalisateur et homme de théâtre, et a fondé le Théâtre juif de New York.

En 2012, il publiait un livre choquant, caustique et grave, bourré d’humour juif : « Je dors dans la chambre d’Hitler – un juif américain visite l’Allemagne » (I sleep in Hitler’s room*), qui relatait les échanges qu’il avait eu pendant toute un été avec les gens de la rue et les Allemands qu’il avait interrogé : des gens d’église à Munich, des anarchistes qui vivent dans une caravane à Berlin, des animateurs télé et des restaurateurs célèbres, des politiciens, des rabbins, des écoliers, et même l’imam d’une mosquée…

« La haine des Juifs qui a permis l’holocauste à l’époque d’Hitler, et la haine des Juifs aujourd’hui en Allemagne, sont exactement la même haine »

Sa conclusion : l’antisémitisme est exactement le même dans l’Allemagne d’aujourd’hui qu’à l’époque des nazis. « La haine des Juifs qui a permis l’holocauste à l’époque d’Hitler, et la haine des Juifs aujourd’hui, sont exactement la même haine », expliquait-il dans son livre.

Lequel livre, refusé par son prestigieux éditeur allemand parce qu’il dénonçait le secret si bien gardé de l’Allemagne, fut publié en anglais, puis finalement traduit en allemand. Il fit un tabac. En Allemagne.

A ma connaissance, il ne fut jamais traduit en français et pour une bonne raison : la peur de faire le même constat pour la France.

La haine qui a permis la dénonciation, puis la déportation des Juifs de France avec la participation zélée de la police française, et la haine des Juifs d’aujourd’hui, est selon moi exactement la même, cachée derrière les déclarations anti-israéliennes. C’est d’ailleurs, dans une certaine mesure, la raison pour laquelle le rapport Rufin sur l’antisémitisme fut si violemment attaqué par les organisations humanitaires, les médias et les responsables politiques de gauche, puis enterré aussitôt publié au lieu de servir de balisage pour soigner la France malade de son antisémitisme.

Au comble de l’auto-dérision, Tenenbom dira de son ouvrage : « ce genre de livre, plusieurs personnes que je connais me l’ont confirmé, n’aurait jamais du être publié en Allemagne. »

Face au succès, en 2013, son éditeur américain lui demanda une suite… mais en Israël.

Tenenbom accepta le défi, non sans crainte d’être découvert, du coté de Ramallah ou de Bethlehem, et de terminer dans une rue sombre, égorgé. Cela n’arriva pas.

Il alla piquer droit au cœur du problème, auprès des ONG internationales humanitaires financées par l’Europe, et qui œuvrent « pour la paix », et soutiennent les Palestiniens.

Ce qu’il découvrit, et qui se trouve dans son nouveau livre « Catch The Jew » (attrapez le juif), qui n’est pas encore disponible en anglais, n’est autre qu’une virulente haine du juif, une haine banale mais extrêmement toxique car elle est habillée de prétextes politiques et humanitaires, cachée derrière les activités d’organisations de défense des droits de l’homme.

Se présentant comme un reporter allemand du nom de ‘Toby’ et profitant d’une excursion dans les zones sous contrôle de l’Autorité palestinienne, Tenenbom explique avoir découvert la profondeur de la haine des juifs dans la société palestinienne.

Mais surtout, derrière la « mascarade » des activités humanitaires, il rencontra les propagandistes travaillant pour la destruction d’Israël et pour fournir de la désinformation aux médias.

Tenenbom passa du temps en Judée Samarie avec plusieurs agitateurs d’extrême gauche, israéliens et étrangers, et leur demanda de lui expliquer la « souffrance » des Palestiniens.

Un chapitre traite des rencontres de Tenenbom, en Judée, avec le Rabbin Arik Ascherman (lui et sa femme ont été « faits rabbins » par le séminaire de la synagogue réformée de Cincinnati – autrement dit, ils sont rabbins comme moi je suis spationaute), président du groupe ‘Rabbis for Human Rights,’ (Rabbins pour les droits de l’homme), une ONG d’extrême gauche spécialisée dans la propagande anti-israélienne.

 

Ce qu’ils veulent, c’est attraper les Juifs en train de faire quelque chose de mal

Tenenbom: « Les Européens ne sont pas très au courant du conflit au Moyen Orient, et ils ne font pas de recherches. Ils ne veulent pas aider. Ce qu’ils veulent, c’est attraper les Juifs en train de faire quelque chose de mal. Cela part d’une position de haine.”

Toby se joignit à groupe de jeunes italiens qui venaient s’instruire sur l’affaire de Shechem (Nablus) en Samarie, grâce à l’argent de l’Union européenne. Le guide israélien, Itamar Shapira – le frère du pilote Jonathan Shapira qui refusa les ordres de ses supérieurs – se présenta comme « ex juif », et fit des déclarations très hostiles contre Israël.

Indispensable d’imposer des sanctions et de boycotter Israël parce que nous devons faire obstacle à un nouvel Holocauste

Tenenbom : “Pendant une visite à Yad Vashem [le monument à la mémoire des victimes de l’Holocauste], Shapira décida de raconter des histoires sur le soi-disant massacre de Dir Yassin [pendant la guerre d’indépendance de 1948 et maintes fois démonté comme une fiction par les historiens] et il expliqua aux jeunes italiens qu’il est indispensable d’imposer des sanctions et de boycotter Israël parce que ‘nous devons faire obstacle à un nouvel Holocauste.’ »

Il est important de noter le choix de Shapira, comme guide, par l’organisation européenne : propagandiste d’extrême gauche, il fut renvoyé de Yad Vashem en 2009 et rayé de la liste des guides officiels après qu’il fut pris en flagrant délit à comparer l’Holocauste à la Naqba [terme employé par les Palestiniens pour décrire la reformation de l’état d’Israël en 1948].

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Tenenbom: “Le guide palestinien qui accompagnait le groupe s’appellait Ataf Abu Rob, un journaliste palestinien et enquêteur pour le compte de B’Tselem, [l’ONG responsable d’avoir produit un certain nombre de récits publiés dans le journal d’extrême gauche Haaretz, et donné les fausses informations pour le rapport Goldstone, que son auteur, plus tard, annoncera comme ayant été manipulé]. Abu Rob me déclara que l’Holocauste est un ‘mensonge. Je n’y crois pas.’ »

Tenenbom: “Le responsable du Fatah, le commandant Jibril Rajob, m’ouvrit sa porte quand il entendit parler du livre que j’envisageais de publier et me dit : ‘Israël est raciste et fasciste, il sera isolé comme l’Afrique du sud.’ Rajoub ajouta cette confidence : ‘nous sommes tous Allemands, mais le seul problème est que nous savons que le général Rommel n’a pas réussi à venir ici.’ »

Dans Jewish Press, Steven Plaut rapporte plusieurs anecdotes tirées du livre :

Tenenbom demande alors qu’on lui montre des oliviers arrachés. Silence… il n’y en a pas

• Le Rabbin Ascherman (caricature du juif honteux d’extrême gauche que les médias européens s’arrachent lorsqu’ils recherchent le témoignage d’un « Israélien ») emmène le “journaliste allemand” près d’un champ d’oliviers, pour expliquer comment les « colons » les arrachent, et comment Ascherman protège les arbres. Tenenbom demande alors qu’on lui montre des oliviers arrachés. Silence… il n’y en a pas.

• Puis Toby apprend que son guide est un Kenyan qui est venu en Judée Samarie pour « contribuer à la paix dans le monde ». Cela se passe quelques jours après le massacre du centre commercial de Nairobi par les islamistes. Tenenbom lui demande : « pourquoi êtes-vous ici et pas au Kenya, pour contribuer à la paix dans le monde ». Le guide se défila.

• Quand ils arrivèrent dans l’oliveraie, un Palestinien qui se faisait appeler Bruce Lee, expliqua à « l’Allemand » que les « colons » lui ont tiré dessus l’an dernier. Bruce Lee ajouta que les « colons » massacrent constamment les Palestiniens.

« Combien ont été massacrés ? », demande Tenenbom.

Ascherman intervient, et lui dit : « pour ça, vous devez faire une recherche dans Google ».

« L’Allemand » persiste et Bruce Lee lui répond : « deux. »

« Quand ? » demande Tenenbom.

« En 1999 et en 2000″, répond Bruce Lee.

• Puis Bruce Lee continue, et explique à Tenenbom qu’il y a quelques jours, un arabe priait dans son champ, et qu’un « colon » est arrivé sur son cheval, qu’il a mis pied à terre, a dit à l’arabe de cesser de prier, puis lui a tiré dessus.

« Et bien au moins nous savons qu’il y a des colons qui montent à cheval, répondit l’Allemand Tenenbom sarcastique. Mais est-ce que vous avez vraiment vu ça? »

« Non, c’est mon voisin qui me l’a raconté. »

Puisqu’aucun colon criminel n’apparut pour déranger la cueillette des olives, Ascherman proposa d’emmener “l’Allemand” voir d’autres horribles destructions perpétrées par les colons. Une voiture arriva, conduite par un arabe palestinien du nom de Zakaria.

Le journaliste demande à voir quelques maisons brûlées par l’armée israélienne. Hélas, ils n’en trouvent aucune.

• Ils emmènent Tenenbom dans un village où, lui explique-t-on, l’armée israélienne arrive, presque tous les jours, et brûle des maisons, sans raison. Le journaliste allemand demande à voir quelques maisons brûlées. Hélas, ils n’en trouvent aucune. Mais ils proposent de lui montrer sur un iphone des photos de l’armée en train de brûler les maisons. Quand l’Allemand demande à voir les photos, manque de chance, elles ont mystérieusement disparues.

• Soudain, une Jeep de l’armée apparaît…

« Regarde, dit à Tenenbom le guide palestinien, les enfants du village vont jeter des cailloux sur la Jeep et les soldats vont ouvrir le feu sur eux », et ils se mettent à suivre la Jeep.

A un moment donné, la Jeep se gare sur le bas coté.

« Aha!, dit le Palestinien, les soldats vont installer un point de contrôle pour harceler les Palestiniens. »

L’Allemand Tenenbom regarde, un des soldats sort de la Jeep, et … il fait pipi contre un arbuste.

Tenenbom: « Ah, ces soldats doivent être le problème « numéro un” de la Judée Samarie, mais heureusement, il n’étaient pas le problème « numéro deux ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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