« Jésus » diffusé dans le monde entier depuis de nombreuses années auprès de foules assoiffées de vérité.
L’Eglise catholique romaine, au travers du rétablissement du vieux mystère babylonien de la Reine du Ciel, a donc mis au point une espèce de Jésus seul, une espèce de « petit Jésus inoffensif » détaché de son unité initiale avec le Père et l’Esprit. Quand il ne s’agit pas d’un Jésus bien surprenant, par exemple. Un Jésus intransigeant et que seul le coeur d’une mère (Marie bien sûr) peut infléchir. Ceci pour justifier la prière à Marie. Un Jésus impuissant, faible qui n’aurait pas été capable d’accomplir jusqu’au bout la tâche rédemptrice, Marie ayant fini la chose au travers de ses souffrances de mère.
N.B.: (Doctrine entendue de la bouche d’un moine de l’ordre des dominicains et conduit au salut et à la vérité dans ma propre maison en 1996.)
Ne devons-nous pas prendre garde, lorsque nous voyons que du sein de nos milieux évangéliques peuvent surgir des hérésies comme le branhamisme par exemple ? Il y a là, au-delà des faits matière à réflexion profonde. Nous savons que le branhamisme baptise ses adeptes au nom de Jésus seul. Qu’on le veuille ou non, cette doctrine est le point de départ d’une religion nouvelle, qui évacue subtilement le Père et l’Esprit.
N’est-il pas significatif que cette hérésie soit apparue dans nos milieux chrétiens évangéliques où tout ce qui procède du Père et de la paternité est ressenti comme douloureusement absent ? Oui, l’Eglise, notre Eglise, a fabriqué un christianisme et a conditionné l’émergence d’une civilisation centrée sur la personne du Fils, au détriment du Père.
Il ne faut pas nécessairement aller chercher ailleurs les raisons profondes des multiples crises identitaires voire conflits et incompréhensions de toute sorte qui sous-tendent les relations dans ce que nous appelons le Corps de Christ. Méconnaître le Père céleste à ce point a fait de beaucoup d’entre nous de grands enfants qui ignorent ce que signifie la crainte de l’Eternel car nous ne connaissons (et jusqu’à quel point et comment, en fait ?) que la grâce à travers le Fils (je redoute qu’une telle grâce sans la connaissance du Père et donc de la crainte de l’Eternel soit certainement caduque). Que signifie d’ailleurs réellement pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui cette parole : «…nous avons été réconciliés avec D.ieu par la mort de son Fils » (Rom. 5/10) ? Une simple parole, ou une expérience vécue ?
J’aimerais ici relater une expérience récente. Nous avons été conduits, en famille, à visiter un village en Poitou. Nous nous rendions chez des amis, serviteurs de l’Eternel, avec le projet de prier sur une direction du Saint-Esprit. Là, nous découvrîmes que la localité avait été jadis le départ d’un puissant Réveil parmi les réformés et que ce village se trouvait en pleine zone historique de résistance huguenotte. Nous priâmes, sur place, en restant là deux ou trois jours. Le Saint-Esprit nous révéla une stratégie pour le futur. Stratégie que nous partageâmes avec nos amis, sur place. Il s’agit de la vision des quatre piliers. (Vision décrite dans nos lettres de nouvelles à caractère prophétique). Nous étions heureux et allâmes nous coucher le dernier soir conscients d’avoir effectué notre travail en obéissance au Seigneur. Vers deux heures du matin nous fûmes réveillés par un terrifiant orage. Je n’ai jamais connu quelque chose d’aussi terrible, ni en montagne, ni en Afrique, ni ailleurs,… Quelque chose de puissant me fut révélé durant cet orage. Le bruit du tonnerre traversait en roulements gigantesques le village en droite ligne au-dessus de nos têtes et je ressentis la présence de D.ieu. J’entendis en Esprit l’approbation de ce qui venait d’être fait dans la prière mais plus encore cela avait comme révélé une souffrance qui demeure dans le coeur du Père lui-même, concernant cette région, son passé de Réveil et la manière déplorable, charnelle, démoniaque dont les hommes avaient arrêtés ce Réveil jadis. Mais ce qui nous intéresse le plus dans le contexte de ce livre vint ensuite. Le Seigneur me montra qu’à travers cet orage très particulier Il voulait révéler ce qu’est Sa colère, Sa sainte indignation venue d’un coeur plein d’amour. La colère de D.ieu n’a rien à voir avec la colère humaine. Cette colère se manifeste lorsque D.ieu dans Sa toute sainteté se rapproche des hommes
souillés que nous sommes. Rappellez-vous Golgotha et les manifestations qui ont immédiatement accompagné le « Tout est accompli » de Yeshoua: « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure », Luc 23/44; « Et voici , le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent,… », Math. 27/51, 52. Jamais la rencontre avec le D.ieu d’amour, le Père et l’humanité déchue ne fut plus à son paroxysme que là! La rencontre du D.ieu d’amour avec tout le spectacle de nos lamentables égoïsmes par exemple provoque une déflagration qui peut-être terrifiante). La colère de l’Eternel, c’est son amour parfait, son indignation sainte qui rentrent en collision avec notre déchéance. C’est un peu à l’instar de ce qui se passe lorsqu’une zone de haute pression atmosphérique rencontre une zone de basse pression. La rencontre avec ce qui est particulièrement saint et ce qui est corrompu… C’est pourquoi, il est écrit: « Prépare-toi à la rencontre de ton D.ieu ». En effet, elle est inéluctable et « heureusement » souvent et longuement différée pour la plupart des hommes, car ils ne la supporteraient pas. Cette nuit- là, D.ieu est descendu ( N.B.: un réveil , c’est aussi lorsque D.ieu descend), le D.ieu en qui Amour et Sainteté sont étroitements liés est descendu sur ce village du Poitou et a révélé sa souffrance de Père au souvenir des réveils éteints dont la terre porte encore la trace, la mémoire. J’ai expérimenté cette nuit- là ce que signifie la colère de D.ieu et je ne pourrai jamais l’oublier. Beaucoup parmi nous devraient connaître de telles expériences afin de ne pas user de la grâce comme des enfants capricieux, adonnés à toutes sortes de rêveries aussi vaines que dangereuses et de méchancetés follement dissimulées).
Revenons à ce qui nous occupait juste avant ce témoignage. Sans rentrer ici dans les détails, ce serait vraiment trop long, notons qu’une des causes et peut-être la cause première de cette situation dans l’Eglise aujourd’hui trouve sa source dans la dangereuse et inutile rupture accomplie par l’Eglise depuis des siècles avec les sources d’une paternité spirituelle. Paternité spirituelle que l’apôtre Paul a si clairement exprimée dans l’Epître aux Romains (un hasard ?), à savoir Israël. Israël a et aura, avec le Messie à sa tête, bientôt, beaucoup à nous apprendre concernant la paternité et la relation au D.ieu éternel.
Fallait-il que l’Eglise crée une nouvelle date pour la fête de Pâques en lieu et place du Pessah juif, pour se démarquer, bien inutilement et sottement d’ailleurs du peuple « racines » ? Fallait-il instituer le dimanche comme jour du repos dit « dominical » ? Alors qu’il existait un septième jour dit du repos appelé le shabbat. Là encore, pour mieux se démarquer des Juifs. Il y a eu là une forme de violence bien inutile puisque la semence spirituelle d’Abraham en Yeshoua était censée « exciter la jalousie des juifs » (Romains 11/11). Seule une Eglise sur le chemin de l’erreur et de l’apostasie pouvait prendre un tel chemin de non-sens. Les exemples d’arrogance chrétienne à l’égard des racines juives de l’Eglise ont particulièrement abondé au cours des siècles. Enfin citons quelques paroles de Paul : « Je dis donc : D.ieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. D.ieu n’a point rejeté son peuple qu’Il a connu d’avance », Romains 11/1, 2.
Ou encore : « Mais si quelques- unes des branches ont été retranchées, (beaucoup trop de chrétiens semblent encore ignorer que la quasi totalité des premiers « chrétiens » étaient israélites, hommes et femmes de la postérité d’Abraham. Il s’agit bien donc comme le dit Paul de « quelques branches qui ont été retranchées ».) et si toi qui étais un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier, ne te glorifie pas au dépens de ces branches. Si tu te glorifies saches que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » Romains 11/17, 18.
Ou encore : « En ce qui concerne l’Evangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés A CAUSE DE LEURS PERES.
Merci pour cette information sur le baptême au nom de Jésus seul.
Une de mes soeurs suit Shora et je crois qu’il baptise au nom de Jésus seul.
Il est vrai, que l’on doit fonctionner avec le Père, le Fils et le St-Esprit.
Je chemine en ce moment avec trois catholiques et ils ne reçoivent pas la conviction de péché par manque du St-Esprit.
Je leur parle en ce moment de la nécessité de la nouvelle naissance et des liens très nocifs de la vierge Marie.
Oui, je crois vraiment que ce Jésus a coupé les liens avec le Père et le St-Esprit.
Moi, personnellement, j’ai été baptisé du Père, du Fils et du St-Esprit.
J’ai toujours lu autant l’ancienne alliance que la nouvelle alliance, ce que
je me suis fait reproché.
On met beaucoup l’accent sur Jésus dans les églises.
Une soeur m’a dit: tu ne dois pas mettre l’accent sur la sanctification.
Paul disait: Je suis venu pour ne parler que de Jésus-Christ seul, que Jésus-Christ.
Donc, je suis venu pour apporter la grâce.
Encore merci pour cet éclaircissement sur le pourquoi du baptême au nom du Père, du Fils et du St-Esprit.
Cher Haïm,
Merci pour cet extrait de ton livre.
Dans un témoignage, tu écris : « Beaucoup parmi nous devraient connaître de telles expériences afin de ne pas user de la grâce comme des enfants capricieux, adonnés à toutes sortes de rêveries aussi vaines que dangereuses et de méchancetés follement dissimulées »
Cela m’a beaucoup parlé car c’est vrai, la crainte de D.ieu diminue en flèche de nos jours. Même les chrétiens font toute sorte de compromis.
Je crois que c’est vrai, beaucoup « rêvent » une vie chrétienne, mais ne vive pas une vie de chrétien. Je me repens, car j’ai fait partie de ceux là, et il a fallu que tu m’exhortes beaucoup pour que je veuille bien admettre que je rêvais, comme un éternel gamin.
Merci pour cet extrait.
À bientôt,
Samuel