Le pèlerinage de Catherine de Médicis.
Catherine de Médicis était la mère très, trop influente du roi de France Charles IX qui déclencha l’affreux massacre de la Saint-Barthélémy (pauvre Barthélémy, si vous existâtes, à quoi fut confondu votre souvenir ?). Massacre au cours duquel nombre de protestants, vieillards, enfants, femmes et hommes, indistinctement furent traitreusement piégés et assassinés à Paris par la ligue catholique. Et ainsi, par la suite, en France, il en fut en maints lieux… Il est évident que la relation fusionnelle et dominatrice de la mère et du fils roi joua un grand rôle assombrissant dans ce sinistre épisode visant à la suprématie politico-religieuse catholique. J’ai traité le sujet plus en détails dans une nouvelle au sein de mon livre « La Bête et son image ». A cette époque et dans ce contexte troublé, Catherine de Médicis organisa une « caravane publicitaire » sous forme d’un voyage d’équipe en France profonde. Ce Tour de France mit en branle une énorme cohorte, un équipage de femmes pieuses (au sens catholique s’entend et l’on imagine les prières de consécration à Marie…) qui visita plus particulièrement la vallée du Rhône et bien entendu le Sud-Est en vue de récupérer un « audimat » favorable politiquement et religieusement. Non loin de Draguignan, Marie de Médicis visita un lieu de pélérinage pour y remercier du fait de sa grossesse survenue.
Tant de femmes visitent dans des buts divers ces lieux consacrés à la Reine du Ciel. Citons comme exemple universellement connu Lourdes en France. Et cela se vérifie jusqu’en Inde où je me suis rendu avec un jeune disciple en Yeshoua voici peu pour prier et proclamer apostoliquement des paroles d’autorité au bord du Gange. Sur ce site, des femmes indiennes, depuis la nuit des temps, viennent invoquer une divinité femme primordiale dans l’espoir d’en être enceinte. Pratiques universelles !
Chapitre 16
Quelques traces de Gaïa – déesse terre-mère – dans l’environnement
Allemagne en Provence
Ce château est bâti à proximité du village d’Allemagne en Haute-Provence. Le nom du village « Alemania » apparaît dès 1226 dans l’inventaire des biens de Boniface VII, baron d’Allemagne.
Le nom Alemania provient du nom Alemona, déesse romaine de la fécondité – dans la vallée du Colostre – expression qui rappelle indubitablement le « colostrum », premier lait maternel.
L’Histoire de France et l’histoire de ses châteaux et lieux de culte, est plus que féconde en signes parlants. Je ne citerai pas Notre-Dame de Paris, capitale séculaire royale et autre de consécration de la France à Marie tant l’exemple est connu.Dautres cathédrales gothiques ou non recèlent en France et en Europe de terribles secrets anti-bibliques…Un immense maillage occulte souvent resté méconnu du grand public.
Voici quelques exemples moins connus mais parlants:
Qui ne connaît le célèbre château de Peyrepertuse, le plus vaste des châteaux cathares au-dessus des Corbières ? Indépendamment de son histoire mouvementée en tant que refuge des fameux Cathares, il s’y attache une légende qui n’en est sans doute pas une. Cette « légende » fait mention d’une statue de femme sur les murailles de Peyrepertuse. La coutume voulait que les passants lançassent des pierres dans la direction de cette représentation sacrée pour détourner le mal de leur chemin. Nous avons ici les vestiges d’un ancien culte superstitieux dédié à une déesse de fécondité.
Un autre exemple :
Le château de Pierrefonds dans le Pas-de-Calais. En son sein se trouve une salle dite « des Preuses ». C’est une vaste galerie d’apparat, une pièce voûtée de 52 mètres de long, aux vingt-deux fenêtres. Un chef-d’oeuvre néogothique dû au talent de Viollet-Leduc. Détail très significatif : les figures féminines qui surmontent la vaste cheminée s’appellent « les Preuses ». Ce sont des figures de la mythologie antique. Elles ont les traits de certaines dames de la Cour et parmi elles SEMIRAMIS, reine d’Assyrie et de Babylone, qui porte les traits de l’Impératrice Eugénie…
A Arles, on a retrouvé les restes du temple de la BONNE DEESSE sous l’église Notre-Dame-de-la-Major. Parmi les décombres, un autel avec une magnifique couronne de chêne accompagnée d’oreilles prêtes à accueillir des prières adressées A LA MERE DES DIEUX. IL EST SIGNIFICATIF QUE SUR LES RUINES DE CE TEMPLE UNE EGLISE FUT CONSTRUITE EN L’HONNEUR DE LA VIERGE. Le Mont Beuvray* fut une des cimes sacrées de la Gaule. A certains jours, le culte de la DEESSE BIBRACTE, divinité de la montagne, rassemblait pèlerins et marchands. Jusqu’au IVe siècle, Autun était une ville où subsistèrent bien des restes du paganisme. On y voyait les prêtres de Cybèle escortant, au son de flûtes et de cymbales, la statue de la DEESSE BERECYNTHE parcourant les rues sur un char traîné par des boeufs. Des exemples comme ceux-ci abondent dans le paysage de la France « souterraine ». Il m’aurait fallu un gros volume pour traiter ce seul sujet.
* C’est sur le Mont Beuvray que François Mitterrand souhaita un temps être inhumé, sans en obtenir finalement le droit.
Il est connu qu’un temple de la déesse SEQUANA (dont dérive le nom SEINE) fut découvert dans les ruines d’une ancienne église dédiée à NOTRE DAME DES FONTAINES. Pour les Gallo-Romains les fleuves étaient des divinités bienfaisantes et leur source était sacrée. Dans un temple romain qui précéda l’église de Vandoeuvre (en Berry) on a trouvé un autel consacré à une DEESSE-MERE. Ailleurs, un temple de DIANE a servi d’assises à une église dans une abbaye de femmes fondée en 513 par Saint-Césair. A Antibes, nous retrouvons le culte de DIANE avec son temple qui précéda l’église. A Marseille, l’ancienne cathédrale fut édifiée sur un temple de DIANE. Les puits gallo-romains recèlent quantité de témoignages sous forme de bas-reliefs et de statues mutilées. On y jetait en les décapitant les MATRES, déesses de la fécondité qui ont souvent des enfants sur les genoux. On les arrachait aux fontaines dont elles symbolisaient les vertus bienfaisantes. Les deux MATRES mutilées de Saintes et la MATER décapitée de Campniac ont été retrouvées dans des puits.
La « Vierge ouvrante de Leugney », etc
Sa poitrine est ornée de deux portes. A l’intérieur de la statue, dans ses entrailles, se trouve une autre statue, D.ieu lui-même. Jadis « D.ieu » tenait en mains un Christ et unecolombe du St Esprit. Voilà donc la trinité dans le ventre de marie. Tout un thème blasphématoire!
En préparant une évangélisation dans la ville d’Ornans dans le Doubs en France, nous fûmes conduits à étudier le passé de la ville et découvrîmes très vite combien la multiple consécration à la Vierge marie ceinturait toujours laville de façon très occulte. Ainsi, Ornas une ville où les problèmes de peau sont anormalement élevés se révéla avoir été placée sous la protection de Notre dame des malades du fait de la lèpre, jadis. Nous fîmes le constat qu’un fort esprit de zizanie, querelles vives et multiformes régnait dans la ville. Or Ornans fut en 1642 vouée à la Reine des victoires dans les batailles et Reine de la paix pour amener la protection contre une armée protestante en marche dans la région. Enn 1643, tout le diocèse fut voué à Marie. Ces deux exemples ne sont que la partie visible d’un immense iceberg et l’Europe catholique surabonde en la matière de centaines de milliers d’exemples. Chaque état, région, ville, village, bourg à son florilège sans fin d’idolâtrie mariolâtre.
Sainte Anne d’Auray
Un haut lieu significatif de Bretagne (parmi tant d’autres) où la sainte est considérée comme MERE PRIMORDIALE. Une chère sœur bretonne nous témoigna que son père mourant revint à lui durant son agonie pour dire : « J’ai vu une dame blanche qui venait me chercher… »
En Normandie à Notre-dame d’Estrée se trouve une source utilisée par les prêtres pour leur eau bénite et par les guérisseurs pour la leur! Sans aucun doute un ancien lieu de culte celte ou même préhistorique « recyclé ».
Un exemple parmi des centaines, des milliers : une prière élevée jadis à la Reine du Ciel par des millions de catholiques.
Salve Regina (11ieme siècle)
Je te salue, O Reine, Mère de miséricorde,
toi qui es pour nous vie, douceur, espérance.
Vers toi, nous les fils d’Ève,
nous crions dans notre exil,
Vers toi nous soupirons
gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Toi, notre Avocate,
tourne vers nous tes yeux pleins de bonté,
Et Jésus, ton fils béni,
montre-le nous au terme de cet exil.
O clémente, ô si bonne, ô douce,
Vierge Marie.
J’ai placé en italique les passages flagrants pour leur contenu non biblique.
1/ Reine, Mère de miséricorde (Il n’y a aucune mention d’une miséricorde venue de Marie dans la Bible)
2/ Fils d’Eve (où est passé Adam ?)
3/ Toi notre Avocate (Avocate avec un A majuscule…) Selon l’Ecriture nous n’avons qu’un seul avocat auprès du Père : Yeshoua (1 Jean 2 : 1 et 1 Tim. 2 : 5). A moins que Satan ne soit notre père ?
4/ montre-le nous (Jésus). Rien dans l’Ecriture ne nous permet de croire que Marie jouera ce rôle. Jésus a plutôt dit dans une proclamation d’unité (EHAD) : « Qui m’a vu a vu le Père ». Jésus par conséquent ne peut être rendu visible lui aussi que par la volonté du Père.
L’origine du Puy Sainte-Marie dans le massif central en France selon la tradition.
«Saint-Pierre envoya Saint-Georges en Gaule pour évangéliser le Centre. Georges s’établit à Ruessium dans le Velay, dont il fut le premier évêque. Les conversions furent nombreuses.
Une pieuse dame des environs atteinte de fièvre, qu’aucun remède ne pouvait guérir, se confia à Marie qui lui dit d’aller sur le Mont Anis. Le Mont Anis, distant de quatorze kilomètres environ, était entouré de forêts. Sur son sommet se dressait un immense dolmen druidique. La pieuse dame s’y étant fait transporter s’étendit sur le dolmen et, là, s’endormit d’un sommeil mystérieux.
La vierge lui apparut : « Ma fille, j’ai choisi ce lieu entre tous, pour y être invoquée et y répandre mes bienfaits. Pour preuve de ce que je te dis, la santé t’est rendue. » Elle s’éveilla guérie. De retour à Ruessium, elle trouva Saint-Georges et lui narra le miracle.
Saint-Georges, suivi d’un grand nombre de personnes, se rendit au Mont Anis. Malgré le mois de juillet, le sommet fut couvert de neige. Soudain, à leurs yeux étonnés, un magnifique cerf apparut et, en courant dans la neige, traça une enceinte, puis disparut.
Elle s’empressa d’aller avertir Saint-Vozy. Celui-ci la suivit sur le mont et planta dans les traces des épines sèches. Le lendemain, les épines avaient fleuri et devant ce miracle, il crut. Malgré ses faibles ressources, il érigea une chapelle.
Quelques temps après, un effroyable orage épouvanta les habitants de Ruessium. Quand ils retournèrent sur le mont, le dolmen était partagé en croix (une traverse de cette croix existe encore et est placée sous le porche de la cathédrale actuelle).
Une paralytique eut la vision d’une vierge qui lui demanda de se rendre sur le mont, de s’étendre sur le dolmen et qu’elle y serait guérie. Ce qui arriva.
Apprenant la chose, Saint-Vozy décida d’aller à Rome demander l’avis du Pape qui l’autorisa à construire une église. Il y retourna pour chercher des reliques. Mais en chemin, il fut averti par deux vieillards qui lui donnèrent un reliquaire en disant : « Les anges eux-mêmes viendront consacrer l’église ». Saint-Vozy revint au Puy et, suivi de la foule, il se dirigea vers la chapelle.
A ce moment, les cloches se mirent à carillonner pendant qu’un suave parfum se dégageait du chœur.
La cathédrale actuelle n’est pas la première église.
Au cours des siècles, elle a subi diverses transformations. Beaucoup de pèlerins y ont prié, de simples fidèles, des rois, la mère de Jeanne D’Arc. »