Quelques figures et figurines de l’époque moderne qui assurent la pérennité du culte de la déesse terre-mère et du développement de ses figures secondaires dans l’Histoire.
1) Couverture du catalogue de l’exposition « Local Goddesses » au musée de la Tour de David (Jérusalem). .
La poupée Barbie n’est pas un jouet, bien que destinée aux enfants. Il s’agit d’une figurine sexuée, dont tout le monde perçoit aisément qu’elle véhicule un état d’esprit qui n’a rien à voir avec celui d’un simple jouet. La garde-robe extraordinairement variée de cette « divinité moderne » fait penser aux riches atours dont on pare les madones et les saints dans certaines églises catholiques. Il s’agit, à travers ces vêtements et parures, d’un hommage rendu à la divinité. (Dans le cas de la divinité Barbie avec les produits de la civilisation matérialiste dont elle est issue et dont elle serait la gardienne, faut-il chercher derrière elle le culte de la femme américaine, gardienne de la prospérité ?) La poupée Barbie est une Vénus moderne (proposée aux enfants). Une Vénus à laquelle les sociétés américaine et occidentale rendent un culte, exactement comme le fit Caïn, avec les produits de « sa terre-mère », ce que Dieu rejeta.
2) Au cinéma :
– Brigitte Bardot qui sera, du fait de sa beauté toute charnelle, utilisée comme modèle pour la Marianne républicaine.
– Marilyn Monroe, Marlène dietrich et quasi toutes les actrices, en tant que sex-symbols, ne sont-elles pas des divinités modernes ? Les actrices, danseuses, etc étaient au 19ième siècle bien plus souvent maîtresses adulées des rois et princes qu’artistes.
- Marcello Mastroianni
Extrait d’une interview :
« Je ne suis qu’un histrion ou, si vous préférez, une …… (je me refuse à transcrire ici l’expression d’une rare vulgarité utilisée par l’interviewé) qui aime se déguiser. Depuis longtemps, j’ai appris à prendre de la distance avec mon métier. Il ne faut pas se prendre au sérieux, … ! » avoue l’acteur qui aime bien l’autodérision. « J’ai toujours reconnu que la vie avait été très généreuse avec moi, poursuit-il.
Elle m’a permis de faire ce que j’adore, de gagner de l’argent, d’être aimé par les gens. C’est une chance qui n’appartient pas à tout le monde. La moindre des choses, c’est de sourire et de ne pas croire qu’on est un phénomène. »
Mais, avant tout, Marcello est un vrai bambino. « Tous les acteurs sont des gosses, sinon on ne ferait pas ce métier. Quand je suis né, la Madone a jeté un coup d’oeil sur moi et a dit : Celui-là, je ne le ferai pas grandir ». (Extrait d’un article paru dans Le Figaro du 22 mai 1996, signé par Emmanuelle Frois).
Se définir comme un éternel enfant comme l’exprime ici Mastroianni indique une sujétion puissante à la mère voire la grand-mère, la super mamma.
Nous sommes ici dans un schéma italien de sujétion à la mère, (la femme conçue comme objet de convoitise toujours inaccessible, mythique, introuvable, nostalgique).
Marcello Mastroianni partage ce trait de caractère avec Fellini le cinéaste décédé dont il était l’acteur « fétiche ». Est-ce le hasard, quand on connaît l’oeuvre de Fellini ou le thème de la femme est plus que récurrent et avec la nostalgie élevée au niveau du style ?
Cette dépendance à l’égard de la femme est comme une drogue chez beaucoup d’acteurs. Le théâtre est grec à l’origine (bacchanales et orgies) et a pris son essor en Italie ensuite essentiellement à la chute du monde grec. Il n’y a pas de hasard là non plus.
Les domaines environnementaux influencés, déterminés, par les principes nocifs énoncés tout au long de ce livre sont bien entendu énormes. Les quelques exemples ci-dessus ne peuvent donner une idée juste quant à l’ampleur du phénomène. L’univers de la publicité et ses productions, par exemple, sont généralement porteurs ad nauseam de messages anti-bibliques. Le culte déguisé ou dérivé de Gaïa et les perversions spirituelles qui l’accompagnent y sont omniprésents de manière d’autant plus diabolique que très intelligemment camouflée.
J’ai personnellement, dans le cours de ma jeunesse d’artiste, travaillé quelque peu en tant que décorateur de plateau dans un studio photographique haut de gamme (mode, publicité). J’ai pu observer là de quelle façon les techniques de manipulations psychologiques sont utilisées sans vergogne dans la construction des images et leur très subtile érotisation (souvent indécelables pour un regard profane). Plus tard encore j’ai évolué dans le monde du design où de toute évidence les mêmes principes sont souvent en vigueur (tout ceci se passait il y a trente ans, bien avant ma rencontre avec le Seigneur). Si Monsieur tout le monde savait ce qu’il acquiert quelquefois lorsqu’il achète une voiture ou un simple robot ménager… Observez occasionnellement (mais ne vous polluez pas) les publicités et essayez d’en décoder les messages subtils ! Bien des surprises vous y attendent et vous allez souvent découvrir les principes diaboliques dénoncés par ce livre.
3) Au foyer :
(Femme dominatrice, homme dominé.)
– mirjana Markovic (épouse de Slobodan Milosevic)
Je vous livre ici quelques extraits d’un article (Le Monde de mai 1995).
Lectrice d’Anatole France, de Marguerite Duras et de Jean-Paul Sartre, Mirjana Markovic revendique le titre d’intellectuelle. Epouse de Slobodan
Milosevic, « première dame » de Serbie, ce professeur de sociologie marxiste passe pour être le véritable maître de Belgrade. A mari hors normes, épouse hors normes, pourrait-on dire. Mirjana Markovic n’a en effet rien d’une « potiche ». C’est une battante à l’esprit indépendant, féministe non pas par désir d’égalité mais parce qu’elle est convaincue de la supériorité des femmes sur les hommes.C’est une femme de caractère, qui fait la pluie et le beau temps en Serbie. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’homme fort de Belgrade, qui détient la clef du conflit yougoslave, comme aiment à le dire les diplomates occidentaux, ne serait rien sans sa compagne de toujours. A Belgrade, la rumeur prétend qu’elle « porte la culotte » et qu’elle est le véritable moteur du couple présidentiel.
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La rumeur, une fois de plus, prétend qu’elle a rédigé le discours combatif que son époux a prononcé en 1989 pour la commémoration du 600ème anniversaire de la bataille – et de la défaite serbe devant les troupes ottomanes – de Kosovo Polje (dans cette province du Kosovo que les Serbes revendiquent comme leur « berceau ») et qui apparaît comme le signe annonciateur du conflit yougoslave. Nul ne peut le certifier, mais Lord Owen, qui, en tant que médiateur international chargé du dossier yougoslave, rencontra à maintes reprises le couple Milosevic, affirme lui-même que Mirjana « est le pouvoir derrière le trône ». Paradoxalement, l’épouse de l’homme qui a entretenu à loisir une propagande hystérique en faveur du nationalisme serbe, avant de lancer son peuple dans la guerre, se réclame d’un communisme pur et dur. Elle s’est cramponnée à une idéologie que presque tout le monde a enterrée et est devenue l’un des dirigeants de ce qui subsiste du Parti communiste yougoslave. Pour racheter sa mère tragiquement disparue ? Par simple conviction ? Nul ne le sait vraiment.
Avec quelques généraux à la retraite et d’autres nostalgiques de l’idéologie défunte, elle dirige l’Alliance communiste – Mouvement pour la Yougoslavie, un parti qui clame haut et fort son mépris du nationalisme et son espoir de restaurer l’ancien régime.
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Mirjana Markovic prétend défendre l’idéologie de l’avenir, puisque, prédit-elle, « le communisme, la seule idée neuve du XXe siècle, n’a pas encore existé. Mais le XXIe siècle verra émerger une nouvelle gauche, qui changera le visage de l’Occident ». Cette fervente militante blâme les communistes pour leur faillite et se demande encore « pourquoi ils ont abandonné si vite le pouvoir en Yougoslavie ».
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D’ailleurs, tous ceux qui ont fréquenté le couple présidentiel savent que jamais Mira Markovic n’a permis à son époux de la contredire. « A ses côtés, Slobodan se tient à carreau », disent les mauvaises langues.
L’emprise de Mme Markovic sur la vie politique serbe est, depuis longtemps, un secret de Polichinelle. Pour connaître les futures décisions du président serbe, les chancelleries occidentales – tout comme les Belgradois – lisent assidûment les chroniques que publie le Dr. Mira Markovic dans le magazine populaire Duga. Ces « horoscopes », comme les appelle ironiquement la presse indépendante de Belgrade, viennent d’être rassemblés dans un ouvrage intitulé Nuit et jour, qui a valu à Mme Markovic le Prix de la première oeuvre, décerné à l’automne 1994 lors de la Foire du livre de Belgrade. Derrière l’apparente naïveté de ses écrits se cachent des opinions qui polarisent l’attention, puisque nombre de Belgradois la soupçonnent fortement d’être la véritable responsable du pays.
Comment pourrait-il en être autrement, alors qu’elle fut la première en Serbie à afficher son aversion à l’encontre du leader ultranationaliste Vojslav Seselj et du chef des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, plusieurs mois avant que Slobodan Milosevic ne rompe avec ses deux anciens alliés ? C’est elle, dit-on à Belgrade, qui aurait persuadé son mari d’imposer, en août 1994, un embargo contre les Serbes de Bosnie.
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On peut dès lors se demander si Slobodan Milosevic n’est pas sur le point de se plier aux ordres de son épouse et d’abandonner l’idéologie qui lui a permis de se maintenir au pouvoir – le nationalisme – pour renouer avec ses premiers amours. L’avenir le dira. Pour le moment, une chose est sûre : les communistes sont en train d’opérer un retour en force sur le devant de la scène politique.
Et c’est dans ce but que Mira Markovic et ses amis ont créé, en juillet, l’Union de la gauche yougoslave (JUL), une large coalition de gauche décidée à rétablir le « socialisme » (à savoir le communisme) en Serbie et dans laquelle Slobodan
Milosevic devrait, selon Zoran Cicak, trouver sa place. » (Extraits de l’article paru dans Le Monde du 24 mai 1995 et signé par Florence Hartmann).
Un couple assurément Achab – Jézabel que les époux Milosevic – Markovic !
Une sacrée « Eve » Genèse 4:1 que Mirjana Markovic.
Comme nous le lisons sa mère semble avoir joué un rôle prépondérant dans sa vie passée. Quid du Père ?
Est-il difficile d’imaginer par ailleurs chez son époux (qui si mes souvenirs sont bons est psychologue ou psychanalyste…) une personnalité mal assurée, démissionnaire ?
Voici bien un couple du type : Jézabel – Achab avec la constante sinistre du sang versé à la clé. Et que de sang versé dans l’ex-Yougoslavie ces dernières années.