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Le Hamas reconstruit les tunnels, pour une guerre à Rosh Hashana (JForum.fr)

By 9 septembre 2014Etz Be Tzion

Il est bien probable que le cessez-le-feu dure moins longtemps que la précédente guerre de 50 jours. Tout porte même à croire que le conflit pourrait reprendre aux alentours du prochain Rosh Hashana, les 24/25/09.

Lors de son sermon du vendredi, le 5 septembre, le dirigeant du Hamas, Islmaïl Haniyeh a, d’ailleurs, averti que les tirs de roquettes reprendraient à contre Israël, le 25 septembre, premier jour des fêtes de Tichri, à moins qu’Israël ne lève entièrement le blocus autour de Gaza (ainsi, donc, que l’Egypte, qui ne veut pas en entendre parler)

Ces harangues servent aussi à embarrasser, tout particulièrement, Binyamin Netanyahu et Moshe Ya’alon, qui se sont beaucoup escrimés pour expliquer pourquoi ils n’ont, à aucun moment, essayé de porter un coup stratégique véritablement dissuasif au Hamas. Il semble qu’il faudrait y songer, « la prochaine fois »…

Cet arrêt prématuré du conflit repose sur l’erreur conceptuelle de Netanyahu et Abdel-Fattah al Sissi, pensant, sans doute, que Mahmoud Abbas aurait les moyen de s’imposer dans la Bande de Gaza, pour y instaurer de nouvelles règles du jeu. Or, d’une part, le Hamas ne danse sur aucun autre rythme que celui que lui-même met en musique, et, d’autre part, sa popularité n’a fait que se renforcer, au détriment de celle du Fatah et de son président. Un récent sondage palestinien démontre que le Hamas recueillerait 80% d’avis favorable, soutenant les tirs de roquettes.

Sentant dans quel sens souffle le vent, Abbas a pris soin, samedi, de préciser que jamais il n’exigerait le désarmement du Hamas, mais qu’il prendrait la responsabilité de la Bande de Gaza, uniquement si les Egyptiens et le Hamas lui assuraient qu’elle serait sous l’autorité d’une « seule force armée ».

C’était une façon de demander à Israël d’oublier ses exigences de démilitarisation, sous prétexte qu’il avait, lui-même, accepté un processus de réconciliation avec le Hamas. Selon cette formule, l’Autorité Palestinienne dirigerait bien, formellement, la Bande de Gaza, mais le Hamas en serait la seule force militaire, à la façon du Hezbollah au Liban.

Or, Israël connaissait d’avance ces « arrangements, lorsque le gouvernement a envoyé le chef du Shin Bet, Yoram Cohen, la dernière semaine d’août, afin de trouver une sortie de crise avec Abbas, en Jordanie. Le sens de cette rencontre semble avoir été déformé, pour présenter « un nouvel horizon politique », dont il n’a jamais été réellement question et qui surgirait à l’issue d’une campagne militaire réussie à Gaza.

La mission de Y. Cohen était tout-à-fait différente : il s’agissait de prévenir clairement Abbas de la façon dont Israël percevait la situation et de poser en face de lui des « lignes rouges », en cas de poursuite de la domination du Hamas sur ce territoire.

Mais, à l’heure actuelle, à la mi-septembre, Israël et le Hamas en sont, à peu près au même point, celui à mi-chemin entre une guerre, et des trêves non-permanentes, avec un Hamas toujours aussi provocateur et se permettant même d’annoncer la date de sa reprise des hostilités.

Sur le plan militaire, tout se passe comme si Netanyahu et Ya’alon concédaient au Hamas leur exigence centrale de démilitarisation.

C’est dans ce contexte de critiques qui n’ont jamais cessé, quant à la décision de ce tandem, de suspendre les hostilités, qu’intervient « un responsable politique important » sous couvert de l’anonymat, et qui décrit l’état de ce réarmement, de la part du groupe terroriste palestinien.

Qui plus est, le Hamas a repris la production de missiles M-75, capables d’atteindre l’agglomération de Tel Aviv.

Même après les frappes massives de la force aérienne, on estimait que le Hamas conservait, à peu près, 1 tiers de ses arsenaux.

Des sources, également anonymes, sein du Ministère de la Défense s’interrogent pour connaître les sources de ce « responsable anonyme » et la précision des informations dont il disposerait, en même temps que de soudaines révélations, affirmant que le gouvernement aurait commencé à se poser la question du remplacement du Chef d’Etat-Major Benny Gantz.

Si ce n’est pas le cas, les dirigeants du pays peuvent prolonger l’actuel chef d’Etat-Major qui devrait logiquement quitter ses fonctions le 15 février 2015, voire libérer la voie au profit de son commandant en second, le Général-Major Gadi Einsekott.

Binyamin Netanyahu et Moshe Ya’alon se retrouvent donc en situation malaisée, au carrefour entre une possible reprise des hostilités, et le lancement d’une compétition dans les rangs les plus élevés de l’armée, en vue du remplacement au poste de chef d’Etat-Major.

debka.com

Une source politique israélienne importante met en garde contre le fait que le groupe islamiste radical relance la fabrication de roquettes , réalise des opérations de contrebande, en dépit du cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.

Une source politique de premier plan a averti, ce dimanche 7 septembre, que le Hamas renouvelle sa fabrication de roquettes et ses opérations de contrebande et qu’il a commencé à rebâtir les tunnels d’attaque terroriste détruits par Tsahal, en dépit du cessez-le-feu établi entre Israël et le groupe dirigeant Gaza, il y a moins de deux semaines.

Au cours de l’Opération “Roc Inébranlable”, Tsahal a détruit plus de 30 tunnels dans la Bande de Gaza. Mais, alors qu’il est prévu que les deux ennemis entreprennent des négociations indirectes au Caire, afin de trouver un accord de long terme, le Hamas a décidé de défier le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et de tester s’il osera répliquer contre les efforts intensifs de renforcement du Hamas.

Les Brigades Al-Qassam faisant visiter un tunnel reconstruit à Gaza après l’opération (Photo : Reuters)

Etant donné le manqué d’accord official de trêve, il reste incertain de savoir si Israël répliquera au réarmement du Hamas, à son réapprovisionnement – et plus important – à la reconstruction de ses tunnels débouchant sur le territoire israélien.

Vendredi, l’analyste politique du Yedioth Aharonoth, Shimon Shiffer a rappelé qu’il est prévu que le Directeur des Renseignements Militaires présente, dans les jours à venir, un rapport complet à l’appareil politique, concernant les efforts de réhabilitation du Hamas.

Des combattants du Hamas à l’intérieur d’un tunnel de la terreur (Photo : Reuters)

Pendant ce temps, le Ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré à un point de presse, dimanche, qu’il ne croit pas qu’il soit possible de démilitariser Gaza. Lieberman a comparé le Hamas à l’Etat Islamique, en affirmant que le groupe de Gaza n’est pas moins dangereux que son homologue sévissant en Syrie et en Irak.

Samedi, un responsable de haut rang du Hamas de la Bande de Gaza, Mahmoud al-Zahar, a déclaré que « si la « résistance » palestinienne de la Bande Occidentale de Judée-Samarie disposait d’un quart, à peine, des outils à la disposition de la « résistance » à Gaza, Israël serait détruit en un jour ». Il a dit que la coordination sécuritaire, en Judée-Samarie/Cisjordanie, entre l’Autorité Palestinienne et Israël est un crime, et que si la force la plus vaste de cette Bande Occidentale changeait d’orientation vers la « résistance », les jours d’Israël seraient comptés.

Al-Zahar a ensuite prétendu que les pays qui avaient précédemment considéré le Hamas comme un groupe terroriste avaient totalement changé d’opinion, au cours des combats et qu’ils exprimaient, désormais, un certain intérêt à engager le dialogue avec lui.

“La victoire a de nombreux pères, mais la défaite n’en a qu’un – et son nom, c’est Netanyahu”, s’est vanté Al-Zahar. Ce responsable du Hamas a aussi démenti les affirmations israéliennes disant que Tsahal a détruit tous les tunnels du groupe terroriste. « Et qui nous empêche, maintenant, de construire de nouveaux tunnels ? »

Attila Somfalvi

Publié le : 07.09.14, 18:52 / Israel News

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

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