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COPAINS-COQUINS / Extrait N°12 : La calomnie, le mensonge, diffusés contre un saint ou un oint de D.ieu pour le ministère, a pour but de discréditer publiquement et aux yeux du monde si possible le témoignage de la personne visée. Il s’agit spirituellement d’un sacrifice fait dans l’invisible à cette femme prostituée de l’Apocalypse qui est Astarté, la reine du ciel, la personnalité clé du système notamment religieux de l’Antichrist.

By 18 novembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

La calomnie, le mensonge, diffusés contre un saint ou un oint de D.ieu pour le ministère, a pour but de discréditer publiquement et aux yeux du monde si possible le témoignage de la personne visée. Il s’agit spirituellement d’un sacrifice fait dans l’invisible à cette femme prostituée de l’Apocalypse qui est Astarté, la reine du ciel, la personnalité clé du système notamment religieux de l’Antichrist.

Il est à noter que, comme dans l’histoire d’Etienne, c’est via – et ceci est de grande importance – un monde religieux corrompu que l’œuvre du diable accomplit sa trajectoire et atteint son but final : le meurtre moral d’Etienne, la ruine de son témoignage, et ceci étant insuffisant pour le décourager, la chose se termine par un meurtre physique.

 

Les choses ont-elles changé depuis le temps d’Etienne ? Non. Rien n’a changé, car c’est toujours le monde religieux déchu qui met à mort les saints authentiques.

Toute l’histoire religieuse de l’Europe nous raconte inlassablement ce même scénario : catholiques massacrant Albigeois et Vaudois, et plus tard Huguenots. Protestants percutant et massacrant les anabaptistes… Voyez les combats terribles menés par des chrétiens authentiques lors de réveils qui donnèrent le mouvement baptiste, par exemple. Les mêmes baptistes s’opposant au réveil pentecôtiste par après, etc.

 

Il y a ici une grande leçon à tirer de l’Histoire et qui aurait dû nous inciter depuis longtemps à la méditation et à beaucoup de recul par rapport à nos opinions trop hâtivement construites.

 

Relisons le verset 7 du chapitre 6 des Actes en ce qui concerne Etienne : « La parole de D.ieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissait à la foi. »

Il s’agit ici d’un contexte de réveil. Le plus souvent, je dirai même chaque fois que des calomnies grossières, des mensonges énormes destinés à créer le trouble autour d’une personne sont diffusés (relisons Actes 6. 12-14), nous pouvons être certains qu’il y a en arrière-plan un contexte de réveil.

 

J’ai connu deux expériences que je qualifierai de réveil. L’une au Cameroun en 1990, l’autre en Italie en 1994. Je n’oublierai jamais non plus, avec une infinie tristesse, comment ceux-ci furent bloqués par le mensonge… venu du milieu pastoral. Je dois avouer qu’à l’époque, peu préparé pour de tels combats, je n’ai peut-être pas trouvé toute la force qu’il fallait pour réagir toujours avec discernement et toute la profonde sagesse requise.

Mon cœur brisé par les circonstances a sans doute pris le dessus en m’interdisant alors une gestion victorieuse et inébranlable. Mais D.ieu pardonne et, selon ce que je pressens, toutes les cartes du Seigneur n’ont pas été jouées encore dans ces régions où j’ai vécu tant de merveilles de l’Esprit.

 

Avec confusion, il m’est encore aujourd’hui difficile d’oublier la réaction extraordinairement houleuse de tout un groupe de pasteurs en pastorale, en France. Après que j’aie en toute simplicité, me semble-t-il, exposé avec enthousiasme ce que je venais de vivre au Cameroun. Il est vrai aussi que dans la foulée, j’avais transmis quelques pensées prophétiques assez vigoureuses, mais authentiques…

 

La réaction de ces hommes, avec le recul, me fait vraiment penser à la fureur des hommes religieux écoutant le témoignage d’Etienne, toutes proportions gardées, car je n’oserais me comparer à lui !

 

Il paraît que ce jour-là, selon certains témoignages, j’ai divisé la salle en deux, m’attirant un capital de sympathie chez plusieurs et de grande antipathie chez d’autres.

 

Je dois avouer que j’en fus extrêmement surpris, car là n’était pas mon but et j’avais longuement prié, durant plusieurs heures, afin de me préparer à cette intervention.

 

3) Observons maintenant la trajectoire du galet rebondissant plusieurs fois à la surface de l’eau.

 

Nous savons que la pierre sert à tuer – c’est un mensonge, par exemple -, et que les eaux représentent la mentalité du monde, le monde, le « public », une sorte de trampoline sur lequel il va falloir faire rebondir le plus longtemps possible le mensonge meurtrier. Chaque atterrissage du galet avant le rebond représente une des pistes d’atterrissage possible du mensonge dans les oreilles ou le cœur de l’un ou de l’autre d’entre nous.

 

Le galet va rebondir et ceci signifie que nous aurons accepté le mensonge et l’aurons diffusé à notre tour.

A ce stade, la course du galet peut aussi avorter, s’il se trouve quelque homme (ou femme) sage et rempli(e) d’amour, voire de simple bon sens pour en stopper la course. Mais est-ce souvent le cas ? Hélas non, avouons-le ! Il est à remarquer que, selon l’angle de réception et de rebond, le galet rebondira ailleurs à une distance plus grande ou plus courte à chaque fois. Et ceci représente la manière dont ce mensonge destiné à tuer va lui-même se déformer et le plus souvent s’amplifier en cours de route.

 

Je me souviens à ce propos d’avoir un jour, au moment de la dissolution d’une association sans but lucratif, avoir pris en charge avec un autre frère étranger à cette association, à part égale, le paiement de près de 100 000 francs belges de factures en souffrance, que les autres membres, bien que « chrétiens », refusaient tout simplement et d’une manière à mon sens très immorale d’assumer, arguant du fait par ailleurs légal qu’une association de ce type en dissolution n’était pas tenue d’honorer ses dettes (!).

 

J’estimais pour ma part qu’en tant que chrétiens nous n’avions pas à nous barricader derrière cette loi belge pour fuir des responsabilités que chacun pour sa part était tout à fait en mesure d’assumer. Je décidai donc seul, avec l’aide de cet autre frère, de payer ces 100 000 francs belges.

 

Quelques temps après, un pasteur de la Drôme (en France) me téléphona très inquiet. Reconnaissons qu’il eut le courage de le faire néanmoins…

Il me rapporta qu’une rumeur m’accusait de m’être enfui de Belgique avec une somme d’argent importante empruntée dans une banque belge au nom de cette même association dissoute. Rien de moins, figurez-vous !

Nous avons ici un exemple typique du parcours ricochet. Et je n’ai bien sûr jamais emprunté le moindre argent au nom d’aucune association dans aucune banque d’aucun pays du monde. Si cela avait été le cas, il est évident que votre serviteur croupirait depuis longtemps dans une geôle quelconque !

 

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