Devarim (Deutéronome) 17.14 à 20 –
toujours dans Parashat Shoftim
Ce passage parle des qualités que le roi qui règnera sur Israël
devra manifester. Il est un fait qu’au départ il n’était pas dans le
plan d’Élohim d’accorder un roi au peuple d’Israël, mais à partir
du moment où il a renoncé à dépendre de Lui et à Le servir, ce
serait inévitable. La Torah l’avait prévu et annoncé comme une
nécessité. Il est évident que l’Éternel veut pour son peuple un roi
qui sache dominer ses désirs et constituer un exemple de
modération et d’obéissance à la Torah. Et certainement pas un
roi régnant sur un peuple qui cherche à ressembler à ses voisins,
qui aspire à la gloire, la richesse et les conquêtes (1 Samuel 8.5).
Tzedek tzedek : Un exemple de mauvais roi : Shaoul (Saül)
trouvé juste au départ n’a pas conservé le trône parce qu’il n’a
pas dévoué par interdit le roi Agag, roi d’Amalek, et a pris du butin
chez les Amalécites, alors que Samuel lui avait ordonné de la
part de l’Éternel de tout détruire. Lisez 1 Samuel 15. Shlomo
(Salomon), malgré l’immense sagesse qui était la sienne et son
règne paisible, a également à la fin de sa vie bafoué la justice en
s’adonnant à l’idolâtrie que pratiquaient ses nombreuses femmes
étrangères.
Verset 18 : La Torah recommande que le roi qui règnera sur
Israël écrive deux copies de cette Torah : une déposée dans le
trésor royal (malgré sa situation élevée il se souviendra ainsi qu’il
doit tout à D.ieu et qu’il ne doit pas s’attacher aux richesses) et
la seconde qu’il gardera pour lui et lira tous les jours de sa vie.
Ce n’est pas seulement le rouleau de parchemin qui devra
accompagner le roi toute sa vie (comme une référence à ce qu’il
a hérité de ses pères), mais également son contenu et ses
valeurs. Il devra donc en toute occasion la consulter pour prendre
ses décisions.
Verset 20 : « Afin que son cœur ne s’élève pas » : ne pas
concevoir de l’orgueil, car ce trait de caractère est abhorré par
D.ieu. La grandeur n’appartient qu’à D.ieu.
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Devarim (Deutéronome) 18.9 à 14 –
L’intégrité spirituelle
Il y a sept formes de sorcellerie décrites et dénoncées dans la
Torah :
– Faire passer son fils ou sa fille par le feu
– La divination
– Consulter un astrologue
un liseur de présage (d’augure)
un sorcier (ou magicien)
un charmeur d’animaux (ou enchanteur)
– Consulter quelqu’un qui interroge un ov (ou qui consulte
ceux qui invoquent les esprits) ou un yidéoni (ceux qui
disent la bonne aventure)
– Consulter ceux qui interrogent les morts.
Voir Chemot (Exode) 22.17, Vayikra (Lévitique) 18.21 ; 19.26 et
31 ; 20.2 à 7 et 27.
Verset 13 : « Tu seras intègre. » : mettre sa foi en D.ieu, sans
éprouver le désir de connaître l’avenir en allant auprès des
devins.
Quelle déconvenue de découvrir qu’en toutes ces choses, la
royauté, la défense de toucher aux choses occultes, etc., le
peuple d’Israël a été largement averti par la Torah mais a péché
contre toutes. Le péché est dans le cœur de l’homme et il n’y a
pas d’autre ressource que le sang de l’Agneau pour l’en purifier
et pour qu’il puisse, après avoir confessé ses fautes, marcher en
nouveauté de vie dans la victoire, par la grâce de D.ieu.