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En lisant dans le texte en hébreu.

By 14 septembre 2014Doctrine

Exode 38 : 8 

Une interprétation qui, si elle n’est pas explicite dans la Torah, peut être intéressante à considérer… Rien n’est fait ou dit par hasard dans la Parole.

« Il fit la cuve d’airain, avec sa base d’airain, en employant les miroirs des femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation » (selon La nouvelle édition de Genève 1979).

« Il fit le bassin en cuivre et son socle en cuivre » (‘Houmash).

Le mot pour cuivre ou pour airain est « né’hoshet ». Les cohanim devaient s’y laver les mains et les pieds pendant le service. Né’hoshet peut être traduit par cuivre ou airain. Dans ce verset, plus particulièrement on le traduit par airain, celui-ci étant un bronze, alliage à base de cuivre.

Ce n’est pas un hasard si c’est à l’aide des miroirs des femmes que la cuve avait été confectionnée. En Egypte, les femmes se faisaient belles pour plaire à leurs maris qui rentraient du dur labeur auquel ils étaient astreints, ce qui soudait les couples en esclavage et les poussaient à mettre au monde de nombreux enfants.

Plus tard, on verra que les eaux de la cuve seront employées pour restaurer la paix entre mari et femme en prouvant l’innocence de l’épouse accusée d’adultère (Nombres 5 : 17 à 28).

Les éléments qui avaient réuni les hommes à leurs épouses en Egypte serviraient donc à confectionner l’ustensile apte à mettre un terme à la suspicion et l’inimitié entre époux (commentaire du ‘Houmash).

Exode 38 : 24 à 26

« Shékel HaKodesh » (le shékel sacré) est le nom de la monnaie traduite en français dans le texte par « monnaie du sanctuaire » ou « sicle ». Il est à noter que la monnaie de l’Israël d’aujourd’hui est aussi le shékel.

Exode 28 : 30

« Tu feras une tunique de lin à mailles alvéolées ». Tu feras un turban de lin et une ceinture, ouvrage de brodeur ». (‘Houmash)

Dans la nouvelle édition de Genève 1979, il est seulement écrit : « Tu feras une tunique de fin lin ; tu feras une tiare de lin et tu feras une ceinture brodée ».

Si l’on considère la traduction du ‘Houmash, qui est fidèle à l’hébreu, on voit que les alvéoles ressemblaient à des chatons évoquant des réceptacles. Tel devait être l’état d’esprit du Cohen HaGadol : il devait toujours être prêt à accueillir tout élément positif pouvant le rendre meilleur et améliorer son service de D.ieu (selon le rav S.R. Hirsch).

Le mot « shaval » en hébreu signifie « façonner, broder en forme de rets » (mailles alvéolées comme celles d’un filet), ce qui explique bien de quelle sorte était faite cette tunique.

Exode 39 : 1

« … ils firent des vêtements de maille pour servir dans le sanctuaire, et ils firent les vêtements saints pour Aaron, comme YHWH l’avait ordonné à Moïse ». (‘Houmash).

« … on fit les vêtements d’office pour le service dans le sanctuaire, et on fit les vêtements sacrés pour Aaron, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse ». (N. E. de Genève 1979)

Ici encore il s’agit de vêtements de mailles (« bigdéi srad »), non précisé par la N.E. de Genève 1979.

Il s’agit en fait de housses dont on enveloppait la plupart des objets sacrés du Tabernacle au cours des déplacements, et non de vêtements pour les prêtres, dont on a parlé précédemment.

Elishéva Goël

Reproduction autorisée avec mention de la source.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Join the discussion One Comment

  • Samuel dit :

    Merci Elishéva pour ces études. Je trouve admirable les merveilles que D.ieu nous a transmises dans sa parole. La Bible est tellement riche, tellement précise dans ce qu’elle nous dit ! Trop souvent nous passons trop vite sur ce qui est écrit alors que, comme tu nous le prouves au travers de toutes tes recherches, s’arrêter sur une seule ligne d’un verset, voir un seul mot, peut parfois nous apprendre tant de choses. Béni soit le Seigneur.

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