Skip to main content

DES TENEBRES A LA LUMIERE, comment j’ai rencontré Jésus / Elishéva Goël / Extrait N°2 : En Belgique, dans ces années-là, il était obligatoire de suivre un cours de religion pendant l’école primaire. Comme j’étais athée, je suivais un cours de morale laïque et, comme ma sœur était encore en maternelle et que la petite n’était pas née, j’étais la seule élève de toute l’école confiée à mon professeur, monsieur Jacob, hormis sa propre fille, Sabine, qui était tout à fait charmante, mais plus jeune que moi. Nous n’avions pas de relation.

By 14 janvier 2022TEMOIGNAGE

En Belgique, dans ces années-là, il était obligatoire de suivre un cours de religion pendant l’école primaire.

Comme j’étais athée, je suivais un cours de morale laïque et, comme ma sœur était encore en maternelle et que la petite n’était pas née, j’étais la seule élève de toute l’école confiée à mon professeur, monsieur Jacob, hormis sa propre fille, Sabine, qui était tout à fait charmante, mais plus jeune que moi. Nous n’avions pas de relation.

Monsieur Jacob était-il d’origine juive ? Je ne l’ai jamais su, mais j’ai gardé de lui un souvenir heureux, car il était très bon, et il m’a transmis, en parallèle à l’éducation donnée par mon père, le sens de la justice et de l’amour de la vérité, du courage de mes opinions, du respect des autres, ce qui forgea en moi un caractère porté sur les choses sérieuses et vraies. J’ai en mémoire le moment merveilleux d’un cours donné sur l’herbe, dans le jardin de l’école, au printemps, sous un saule.

Le soleil nous réchauffait en dardant ses rayons sur nos visages, et monsieur Jacob me semblait être quelqu’un que je pourrais suivre partout, en toute confiance…

Monsieur Jacob, pourtant libre penseur notoire. Quelle innocence que celle des enfants ! Et quelle puissance d’amour que celle du D.ieu Père qui veille et protège les petits, Lui qui les cherche et qui veut les sauver !

Et pendant ce temps, étrangement, une question se faisait jour dans mon esprit, avec insistance :

¾ Et si D.ieu existait, j’aimerais bien Le connaître.

Adolescente, je découvris Les Pensées, de Pascal, dont je notai quelques extraits dans mon journal intime, tant il me semblait juste d’y adhérer, mais je ne comprenais absolument pas l’étendue du message du salut à travers l’expérience de l’auteur. Cela ne m’effleura même pas.

La notion de péché et de perdition m’était absolument étrangère. Je pensais que l’on pouvait et devait s’améliorer soi-même, que c’était possible.

Dans le plus grand secret, je me mis à lire la Bible, comme je l’ai dit plus haut. Je trouvais ce vieux livre à la couverture de cuir rouge tellement beau, avec ses gravures anciennes au début de chaque partie du Pentateuque, des Psaumes, des Évangiles

Il était pour moi totalement hermétique, car je ne comprenais rien à ce qui y était écrit, néanmoins je découvris les Proverbes et dévorai ce livre de bout en bout, avec avidité. Je sentais là quelque chose de vrai, une sorte de fil conducteur vers la Vie.

J’aspirais à vivre ces ordonnances, ces concepts, cette sagesse, de tout mon être, mais je m’apercevais que je ne pouvais pas y arriver par moi-même. Plus j’essayais, plus je m’égarais, plus je faisais le mal que je ne voulais pas faire et, après quelques années, profondément déçue de moi-même, je réalisai que ces beaux idéaux n’étaient pas pour moi. Pourquoi ? Il n’y avait pas de réponse.

Plus tard, je lirai l’apôtre Paul dans l’Épître aux Romains, au chapitre 7, qui dit, entre autres, aux versets 18 et 19 :

« Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas ».

Ayant été réconciliée avec D.ieu grâce au sacrifice de Jésus, j’avais alors compris que la loi du péché en moi m’empêchait de faire le bien et que seul Jésus pouvait me permettre de le vivre…

Mais la jeune fille qui avait sacrifié son amour pour mon père, en préférant son amour pour D.ieu, avait prié pour lui. Et ça, je l’ignorais. D.ieu avait un plan, car Il avait entendu cette prière, et il fallait qu’elle ait son exaucement.

Mon père menait une carrière très prometteuse de dessinateur industriel, dans la plus grande usine sidérurgique de la région. Il était parti en bas de l’échelle, comme commis, et le voilà après quelques années devenu chef de bureau au Génie, c’est-à-dire à la création des machines.

Il voyageait pour l’entreprise, il travaillait dur et montait, montait, montait… vers ce qui représentait pour lui, fils d’un immigré italien qui était un réfugié politique sans avenir réel dans ce pays qui n’était pas le sien, l’idéal à atteindre : la réussite sociale et matérielle. Nous avions une belle maison qu’il avait fait construire, très moderne, décorée avec goût par le plus grand décorateur de la capitale. Nous étions une belle famille, selon les conceptions du monde, bien entendu…

Join the discussion 3 Comments

  • Priss dit :

    Je suis d’accord avec Marlène, on voit comment cette jeune fille qui a donnée cette bible à cet homme, à eu une influence sur la génération suivante. Mais ce que je retiens c’est que cet homme athée a gardé cette bible alors qu’il aurait pu la jeter ou la donner à quelqu’un d’autre. Je comprends encore plus l’importance de donner des bibles autour de nous car cela aura forcément un impact dans la vie des gens et/ou de leur entourage, car D.ieu veille.

    • Haïm Goël dit :

      Pour ce qui est de la bible de mon beau-père, la réalité est que jamais mon beau-père n’aurait jeté un livre. Ayant aimé sincèrement cette « première femme de sa vie », il aurait été étrange qu’il jette cet objet qui lui venait d’elle comme un cadeau d’adieu. Mon beau-père aurait été une brute que de le faire. Il n’était pas ce genre d’homme. D’ailleurs est-il courant, sauf en Suisse, vu ce que l’on trouve dans les déchetteries, de trouver des gens qui jettent une bible ? Cela démontre en fait que ce sont souvent les enfants de « vieux chrétiens » qui se défont par choix d’agnosticisme galopant de se défaire vers les poubelles des bibles de leurs parents… APOSTASIE GALOPANTE ANNONCEE par l’Ecriture !
      En ces jours, en France, l’accueil manifesté lorsque l’on offre une bible annonce une soif du coeur du fond d’une déchristianisation de fond depuis la Révolution (et préparée avant) de 1789. Un temps viendra sans doute où la soif de Bible en Suisse, Belgique, monde francophone viendra, reviendra. PRIONS, car rien n’est moins sûr !

  • Marlène dit :

    Je trouve passionnant de voir comment le Seigneur agit en amont des vies et cela me parle pour ma propre vie. Je commande aujourd’hui une dizaine d’exemplaires à offrir autour de moi.
    Merci Elishéva pour ce témoignage bien écrit et j’ai hâte d’en lire la suite.

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »