Je lui racontai mon escapade à Vichy, invitée par Mireille Bloch pour assister à une convention chrétienne pour la célébration de Pâques, et je lui expliquai que j’avais été profondément touchée par le message de la Croix, du sacrifice de Jésus, que j’avais vu en face mes péchés et que j’en avais été bouleversée à ne plus pouvoir même tenir sur mes jambes, tant je tremblais.
Car, en même temps que je réalisais à quel point j’avais offensé ce D.ieu que jusque-là je ne connaissais pas, à quel point j’avais fait du mal aux autres, et à Haïm également, je ressentis un immense amour, celui du Père céleste déversé sur moi, un amour que je n’avais jamais connu encore et que je ne croyais même pas possible de recevoir, tant il était grand, puissant, porteur de pardon et de guérison.
Je lui expliquai que je m’étais alors profondément repentie de mes péchés et que j’avais accepté Jésus comme mon Seigneur et Sauveur à tout jamais ; le lendemain, j’étais baptisée du Saint-Esprit et ma vie commença à changer du tout au tout dès cette rencontre avec D.ieu.
Cela évidemment, mon mari ne pouvait pas réellement le comprendre ni le croire, car il y avait tant de choses à régler entre nous, tant de réparations à apporter. Mais, avec des mots que je ne citerai pas, je lui demandai pardon.
Il était toute écoute. Il était partagé, à la fois méfiant concernant ce que je venais de vivre, pensant que peut-être j’étais tombée dans une secte, comme il me le dira plus tard, mais en même temps très interpellé par le contenu de ce témoignage véridique que je lui apportais de l’amour de D.ieu manifesté en Jésus-Christ, lui qui cherchait si profondément ce D.ieu d’amour et de justice depuis longtemps.
La parole de D.ieu dit en Jean 14.6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».
Songeur, il me dit avoir eu soudain une vision pendant que je parlais : il voyait un étroit chemin, tel que celui que dessinent les chèvres, les moutons, sur les collines d’Israël. (Il n’était encore jamais allé en Terre sainte !)
Et il me dit soudain dans un élan farouche et très déterminé comme en un oracle :
¾ Tu as trouvé le chemin que je cherche depuis toujours, tu as trouvé la vérité. Je veux suivre ce chemin moi aussi, et à tout prix. Dès que nous rentrerons en Belgique, conduis-moi auprès de ce pasteur. Je veux le connaître. Je veux entendre la parole de D.ieu.
Il n’avait jamais lu de bible ni la parole de D.ieu qui dit en Jean 14.6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».
Seul D.ieu Lui-même venait de lui parler.
Dans l’instant, il eut une autre vision : un troupeau de buffles fonçant depuis l’horizon vers lui pour l’empêcher de mettre à exécution son désir profond de se rendre auprès du Seigneur. (Plus tard nous découvrirons dans la Bible que ces troupeaux de buffles symbolisent des puissances du mal…)
Mais il dit que rien ne pourrait l’arrêter, même ce troupeau de buffles vu en esprit, car il avait compris que D.ieu l’aimait et l’attirait à Lui pour le sauver et il irait jusqu’au bout pour le rencontrer, quoi qu’il en coûterait.
C’est ce qu’il fit. À peine rentrés au pays, nous apprîmes par notre amie Mireille que ce serviteur de D.ieu français devait venir à Bruxelles pour une conférence donnée par les Hommes d’Affaires du Plein Évangile, avec d’autres pasteurs. Nous nous y rendîmes et j’eus la joie de voir mon mari accepter Jésus lui aussi comme son Sauveur et Seigneur à main vigoureusement levée !
Il prépare la rédaction de son témoignage et vous fera aussi découvrir son expérience assez spectaculaire.
À partir de là commença une nouvelle étape de notre vie, la plus importante, celle qui nous mena jusqu’à aujourd’hui sur le chemin étroit.
Matthieu 7.13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».
Il y avait beaucoup de choses à changer dans nos vies, beaucoup de corrections à apporter, de demandes de pardon, de réparations à effectuer entre nous.
Mais D.ieu nous aida depuis lors à Le laisser changer en nous ce qui était nécessaire, en nous éclairant sur nous-mêmes et sur Ses principes de vie.
Il nous fallut faire bien des sacrifices, sacrifices de nos propres conceptions au fond égoïstes, de nos propres certitudes, mourir à nous-mêmes, apprendre à penser à l’autre. Et combien cela n’est pas inné, je peux en témoigner franchement moi-même !
Merci Elishéva pour ce témoignage. C’est très bien écrit et la présence de D.ieu est manifeste du premier au dernier mot! Encore merci Haïm pour sa publication.
Merci Seigneur car le pasteur-prophète a dit vrai. Le jour même, alors que tu n’étais pas encore de retour chez toi Haïm voulait te voir pour savoir ce qui t’arrivait… Et le témoignage que tu lui donnes le convainc pour venir voir ce pasteur à votre retour. Gloire à D.ieu ! Pour l’œuvre qu’Il fait dans les cœurs en amont….
Merci Élishéva pour ce témoignage.
Très beau.