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Les soldats ont indiqué avoir été visés par plus de 1.000 balles lors d’échanges de tirs
Les soldats israéliens de l’unité Douvdevan qui opéraient à Jénine le matin de la mort de Shireen Abu Akleh ont affirmé ne pas avoir tiré en direction des journalistes présents sur les lieux, selon le rapport de l’enquête préliminaire menée par Tsahal.
Ils ont indiqué en outre avoir été visés par plus de 1.000 balles lors d’échanges de tirs dans la ville palestinienne où ils menaient des opérations antiterroristes.
Le ministre palestinien de la Coopération, Hussein Al-Sheih, a confirmé le refus de l’Autorité palestinienne de mener des investigations médico-légales conjointes avec Israël, et a indiqué que celle-ci transmettrait les conclusions de sa propre enquête au Qatar et aux Etats-Unis.
Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a regretté mercredi soir le refus de l’AP de mener une enquête conjointe, et a indiqué avoir demandé à Ramallah de lui fournir la balle ayant impacté le corps de la journaliste pour examen.
Cette requête du gouvernement israélien a toutefois été également rejetée par l’AP.
Le médecin légiste palestinien qui a pratiqué l’autopsie du corps de Shireen Abu Akleh mercredi après-midi a affirmé qu’il n’était pas possible de déterminer avec certitude si elle avait été abattue par un tir de l’armée israélienne ou de terroristes palestiniens.
De leur côté, les Etats-Unis ont réclamé une enquête approfondie sur l’incident, alors que la journaliste palestinienne qui vivait à Jérusalem-Est détenait également la nationalité américaine.
Shireen Abu Akleh a été tuée mercredi matin à Jénine alors qu’elle couvrait les opérations de Tsahal et les heurts dans la ville pour la chaîne qatarie Al-Jazeera.