Le réfugié palestinien Thaer Abdul Razak Abdul Rahim a révélé des détails choquants sur sa détention secrète en prison.
S’adressant au site d’information Zaman Al Wasl, Thaer a raconté sa tragédie, qui a commencé après le blocus et les frappes meurtrières visant les civils et leurs biens. Thaer a fui la région avec sa famille à la recherche d’un abri sûr avant d’être arrêté et transféré dans une branche militaire.
« Après avoir été détenu pendant un mois et demi, et parce que j’étais un Palestinien, j’ai été soumis à des tortures brutales. J’ai souhaité que chaque moment de torture soit le dernier de ma vie ».
« J’ai vu de mes propres yeux comment les femmes étaient violées », a-t-il ajouté.
Après des tortures brutales, Thaer a été contraint d’apposer son empreinte digitale sur des documents inconnus alors qu’il avait les yeux bandés. Il s’était vu refuser le droit d’accomplir ses prières et de jeûner.
Thaer a été libéré en 2021, et son cas est resté inconnu du monde.
- CAPJPO EuroPalestine est resté silencieux.
- Les mairies communistes n’ont pas affiché sa photo au fronton des mairies.
- Amnesty International n’a pas réclamé d’enquête internationale.
- D’ailleurs l’ONU n’a publié aucun communiqué, et
- le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU n’a formulé aucune condamnation.
- Le journaliste Benjamin Barthe, du Monde, ne semble pas avoir consacré un seul entrefilet à ce drame.
Et l’on est en droit de se demander pourquoi. Pourquoi ni Libération, ni France 2, ni Mediapart, ni l’Humanité, ni Mélenchon, ni Clémentine Autain n’ont pas réagi ?
Serait-il possible que ce soit parce que Thaer Abdul Razak Abdul Rahim a subi ces tortures dans la prison Al Basa de Latakia, en Syrie, et non dans les geôles israéliennes que les organisations humanitaires dénoncent comme « inhumaines » ?
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Source : https://www.actionpal.org.uk/en/post/13187/news-and-reports/palestinian-refugee-provides-testimony-about-his-incarceration-in-syria