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(DREUZ) Calvin, théologien de l’Alliance, par Alain René Arbez. Je publie ceci à titre d’un exemple qui démontre que 95% de bon ne permet pas d’accepter le discours quand les 5% qui restent sont non bibliques. J’ai placé en exergue les 4 dernières lignes de l’article qui représentent ces 5%. Lisez. Le tout est ici aussi une habile et rusée récupération de CALVIN. méfiance face à cet « oecuménisme »

By 26 juillet 2022Doctrine
EXTRAIT de fin d’article
« Luthériens, calvinistes et catholiques partagent de ce fait une même conviction théologique en ce qui concerne la relation judéo-chrétienne et la lutte commune des juifs et des chrétiens contre l’idolâtrie et ses fausses valeurs.
A la différence des mouvances évangéliques, catholiques et réformés refusent toute entreprise de conversion des juifs au nom de leur compréhension commune de l’épître aux Romains. « Ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte ! »
COMMENTAIRE:
Il est particulièrement menteur et rusé d’écrire que Luthériens, catholiques et calvinistes partagent avec les juifs le rejet de l’idolâtrie et ses fausses valeurs. Car dans les faits l’idolâtrie est encore bien présente en formes diverses et en imprégnation des esprit dans le catholicisme.
Il est particulièrement faux d’affirmer qu’il ne faut pas vouloir amener les juifs au salut en Yeshoua. Jésus était juif, les apôtres, prophètes, docteurs et évangélistes et croyants  des premiers temps de l’Eglise étaient juifs et il est clairement annoncé en Nouvelle alliance que le salut est premièrement pour les juifs et ensuite pour les gentils.
Méfions nous de cet abbé adepte de l’oecuménisme de la corruption et du mensonge, de la ruse.
NB: chez Arbé les évangéliques sont les dangereux dissidents de sa norme oecuménique. Après suivez mon regard….et vers quoi cela mène.
PUBLIÉ PAR ABBÉ ALAIN ARBEZ LE 26 JUILLET 2022
Calvin, théologien de l’Alliance, par Alain René Arbez

Source : Ajcf

Paru le dimanche 8 février 2009 sur Un Echo d’Israël, publié ci-dessous avec leur accord.
Pourquoi ce texte sur le site de l’AJCF : parce qu’il traite de Calvin bien sûr, mais surtout de sa relation au peuple juif, de plus il est écrit par un prêtre catholique.

L’année Calvin est lancée. Ce théologien appartient bien sûr en priorité à l’Église réformée, mais l’anniversaire public du réformateur témoin de controverses humanistes au 16ème siècle m’invite à le revisiter au-delà des querelles interconfessionnelles d’hier et d’aujourd’hui.

Ce que je partage avec la Réforme, c’est la centralité de la Parole de Dieu et l’unité de la révélation biblique. A partir de là, il est clair que certaines interprétations des textes peuvent diverger, selon nos traditions. Mais pas d’œcuménisme sans retour aux sources communes. Et c’est là que Calvin me semble être un précurseur de premier ordre.

A une époque où il était courant chez les catholiques de vendre des indulgences ou des messes privées, l’apport de Luther a été celui de la justification par la foi : l’amour de Dieu est gratuit et c’est lui seul qui nous rend justes. Les critères de vérité sont en Dieu et pas en l’homme, quels que soient ses mérites et ses efforts.
L’apport de Calvin, dans la même ligne, offre le thème complémentaire de la prédestination, souvent contesté dans la forme, mais qui au fond n’est qu’une manière de parler de l’élection. Élection d’Israël et élection de l’Église.

Grâce à ses connaissances philologiques et historiques, Calvin démontre une compréhension systémique de la Parole de Dieu. Contrairement à la théologie dominante, il a une vision unifiée du Premier et du Nouveau Testament. Il considère l’Alliance avec Israël comme toujours vivante, les dix commandements comme toujours pertinents, et il envisage l’Église comme reliée ontologiquement à Israël. L’événement Jésus Christ constitue pour lui le renouvellement définitif de l’unique alliance, entre Dieu et son peuple, dans l’ouverture à toutes les cultures.

Il n’est pas anodin de relever le fait que lors de son voyage à Mayence en 1980, le pape Jean-Paul II a provoqué la surprise en citant pratiquement Calvin : « l’alliance avec Israël n’a jamais été révoquée par Dieu ! »

Intéressante également la remarque de Calvin dans son « Petit traité », lorsque pour comprendre le vrai sens de la Cène, il recommande de retrouver ce que Jésus juif a voulu faire. N’est-ce pas avec cette méthode que protestants et catholiques se sont remis en route vers une eucharistie fidèle à l’originale ?
Luther quant à lui est resté dans l’option étroite de la rupture entre ancien et nouveau testament. Pour lui, la loi héritée du judaïsme s’oppose à l’évangile, et s’il lit l’ancien testament, c’est seulement avec les critères chrétiens. La même sensibilité règne à l’époque en milieu catholique. Rien de cela chez Calvin qui exprime de l’estime pour le peuple juif.
Comme l’Église catholique qui lors du concile Vatican II déclare obsolète la théorie de la substitution et du déicide, l’assemblée réformée de Leuenberg annonce en 2001 le passage de la théologie de la substitution à celle de l’alliance.

Luthériens, calvinistes et catholiques partagent de ce fait une même conviction théologique en ce qui concerne la relation judéo-chrétienne et la lutte commune des juifs et des chrétiens contre l’idolâtrie et ses fausses valeurs.
A la différence des mouvances évangéliques, catholiques et réformés refusent toute entreprise de conversion des juifs au nom de leur compréhension commune de l’épître aux Romains. « Ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte ! »

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