Selon Alma Education and Research Center , le Hezbollah se prépare activement à un conflit armé direct avec Israël.

Au cours des derniers mois, les tensions sont montées entre Israël et le Hezbollah à propos du différend sur le champ gazier de Karish. Jusqu’à présent, les négociations entre Israël et le Liban sont au point mort. Le Hezbollah a-t-il multiplié les menaces contre Israël et menace-t-il d’un conflit armé ?

Ces menaces sont-elles réelles ?

Le centre de recherche et d’éducation d’Alma, une organisation bipartite dont la mission est de rendre accessible aux anglophones des connaissances géopolitiques approfondies sur le Moyen-Orient, a déclaré ce qui suit sur son site concernant les mouvements et les projets actuels du Hezbollah :

« Divers rapports indiquent que le Hezbollah est en état d’alerte maximale face à une éventuelle confrontation avec Israël en raison des négociations sur les frontières maritimes. Selon divers rapports, le Hezbollah est à son niveau d’alerte le plus élevé depuis 2006. Selon ces rapports, le Hezbollah a récemment effectué un test de compétence pour ses postes de commandement et son système de communication militaire. Le réseau de réserve du Hezbollah a été mis en alerte (le Hezbollah comptait entre 20 000 et 30 000 réservistes), les unités du Hezbollah ont été rappelées au Liban depuis la Syrie et les agents du sud du Liban ont été renforcés.

Si ce rapport est correct, le Hezbollah se prépare à quelque chose de grand – au-delà du différend sur le champ gazier de Karish. Alors qu’est-ce qui s’en vient?

Alors que l’accord avec l’Iran vacille en raison de la non-acceptation par l’Iran, la guerre approche à grands pas. Israël a clairement fait savoir qu’il était prêt à attaquer l’Iran pour l’empêcher d’atteindre une évasion. La République islamique de Téhéran le sait et prépare une contre-attaque à part entière en utilisant le Hezbollah.

Ainsi, alors que l’administration de Biden exacerbe les divisions aux États-Unis et retire activement l’influence américaine du monde, l’axe irano-russe-chinois noue rapidement un nœud coulant autour de l’État juif. La Russie et la Chine n’ont aucun intérêt à se battre directement, mais aider et encourager l’attaque iranienne est tout à fait dans leur intérêt. Après tout, ils peuvent ramasser les morceaux par la suite.

La semaine dernière, l’ancien Premier ministre Bibi Netanyahu est sorti d’une réunion avec l’actuel Premier ministre Yair Lapid visiblement ébranlé par l’incapacité du gouvernement à stopper le programme nucléaire iranien ainsi que par le manque de stratégie sur la manière de faire face à une éventuelle évasion nucléaire iranienne.

« Après avoir quitté le briefing sur la sécurité, je dois malheureusement dire que je suis sorti encore plus inquiet », a déclaré Netanyahu dans un communiqué prononcé devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem. « Nous soutiendrons toute position publique ferme contre l’accord nucléaire. Malheureusement, je ne vois pas une telle position publique, Lapid et [le ministre de la Défense Benny] Gantz se sont endormis sur leurs gardes, l’administration Biden se précipite vers ce que le chef du Mossad appelle à juste titre un « désastre », et ils ne font rien. »

Avec un autre résultat électoral fracturé en route, Israël fait face à une menace existentielle avec une direction amateur. Bien que cela puisse sembler désastreux, il suffit de remonter à 1967, lorsqu’Israël était dirigé par l’un de ses dirigeants les plus faibles, Levi Eshkol, et qu’il avait encore miraculeusement vaincu tous ses ennemis en 6 jours.

Les choses sont précaires, mais Israël a fait face au pire et a survécu et prospéré. Avec l’aide du Tout-Puissant, tous nos défis ici peuvent être transformés en victoires en un instant.