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Israël décide cette fois de ne pas attaquer pour avoir l’opinion internationale de son côté
Le 6 octobre 1973, il y a tout juste 49 ans, la guerre de Kippour éclatait, prenant Israël par surprise. Le pays avait été contraint de se préparer militairement en seulement 12 heures.
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1973, Zvi Zamir, le chef du Mossad de l’époque, se trouve à Londres, en plein préparatifs de Kippour, lorsqu’il reçoit un message d’une de ses sources du monde arabe. Celui-ci lui indique que deux armées arabes en possession d’un arsenal important d’armements modernes et entraînées par l’Union soviétique, prévoient de lancer une attaque sur deux fronts pour prendre Israël en étau avant la fin de la journée.
L’assaut de l’Egypte et de la Syrie étant imminent, Golda Meir, alors Première ministre israélienne, est réveillée par son conseiller militaire à 3h40 du matin.
En deux heures, le ministre de la Défense, les généraux et les membres de l’état-major se réunissent pour organiser la riposte.
La priorité est donnée aux missiles sol-air, car le front syrien, proche du Golan, présente un danger plus immédiat que le front égyptien, relativement éloigné. Les chefs militaires estiment que l’armée de l’air sera prête dès 11 heures du matin.
Contrairement à la guerre des Six Jours de 1967, Israël décide cette fois de ne pas attaquer et de se contenter de riposter, dans le but d’avoir l’opinion internationale de son côté. Les réservistes ne sont donc pas encore mobilisés, ce qui constituerait un acte de guerre. Après les premiers tirs ennemis, entre 250 000 et 300 000 soldats de réserve seront appelés.
A midi, les commandants de l’armée de l’air, de la marine et des corps blindés se rencontrent pour organiser la défense du pays, dont l’assaut est planifié aux alentours de 14 heures.
Golda Meir décide de ne pas déclencher de frappes préventives et assure que « si les Arabes déclenchent la guerre, Israël répondra avec force », ce qui est effectivement arrivé.
La guerre de Kippour était la troisième qu’Israël a dû mener pour sa survie, prouvant une fois de plus que rien ne pouvait empêcher les soldats israéliens de protéger leur patrie.
Merci Seigneur car Il veille sur Son peuple !