L’incitation antisémite, maladie trotskiste en phase terminale
mercredi 24 septembre 2014, parSoutien Au Terrorisme
Le BNVCA, alerté par de nombreux correspondants ,de plus en plus inquiets, demande au Président de l’Université de Tolbiac ainsi qu’au Ministre des Universités d’interdire le meeting à risque organisé par le « NPA le 25/9/14 qui va inciter à cette haine d’Israël qui pousse immanquablement à l’acte antijuif violent.
Intitulé « Solidarité avec le peuple palestinien ! Israël assassin, Hollande complice ! » ce meeting politique sera animé par Rosa Celina Sadi.
Le BNVCA dénonce ce parti politique qui a appelé à la désobeissance civile, et organisé une manifestation illégale au cours de laquelle des slogans antisémites ont été proférés, des cris de « MORT AUX JUIFS » scandés dans les rues de la capitale , des synagogues attaquées.
Le BNVCA, comme ses correspondants, constate que le NPA importe le conflit proche oriental sur notre sol.
Le BNVCA dénonce le fait qu’un parti politique intervienne sur le campus universitaire.
Le BNVCA considère que ce parti extrémiste prétendu républicain humaniste, dont le score électoral représente à peine 0,00001%, tente de se faire une santé sur le dos de l’Etat juif et de la communauté juive de France.
Son soutien aux terroristes de l’Etat Islamique de Gaza, le fait qu’il n’ait pas condamné les bombardements des populations civiles juives d’Israël, ni les crimes contre l’humanité commis par les palestiniens, le fait que ce parti extrémiste, ses dirigeants, ses militants sont sourds aveugles et muets face aux massacres commis contre les syriens, les maliens, les soudanais,, les chrétiens d’orient, etc etc, tout cela le discrédite, et lui retire toute légitimité à accuser et discriminer Israël qui a usé de son droit international de légitime défense.
Le BNVCA maintient que la propagande palestinienne est la source de l’antisémitisme , le Président de la République l’a affirmé, le Premier Ministre l’a encore confirmé lors de la cérémonie des déportés dans la grande synagogue de la Victoire à Paris » l’antisionisme est le masque de l’antisionisme ».
Le BNVCA réclame l’interdiction de ce meeting organisé ce 25/9/14 le jour même des fêtes du Nouvel An Juif.
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Le Parti-Pris antisioniste radical, chez les Trotskistes.
Extrait de : Soixante Ans De Parti-Pris Intellectuel Français Contre Israël
… Epstein ajoute : « Une deuxième source d’antisionisme militant est à chercher dans la progression électorale des trotskistes au cours des vingt dernières années. Plus les communistes déclinent, et plus les trotskistes sont en hausse… Ils ont bénéficié d’une surprenante phase d’expansion, au point qu’ils forment aujourd’hui, en dépit de leurs divisions, la composante la plus importante de l’extrême gauche française.
« Ils propagent un antisionisme qui remonte aux années 1920 et qui n’a jamais été tempéré par les phases de pro-israélisme que les communistes ont connues en 1947 et 1948. Ils sont historiquement libres, peut-on dire, de toute expression de soutien à l’Etat d’Israël, dont ils n’ont jamais accepté l’existence. Comme les communistes, et pour des raisons analogues, ils pratiquent une course effrénée en direction des secteurs arabo-musulmans de la société française. Leur but est clair : remplacer une classe ouvrière qui est en voie de disparition sociologique et qui, dans ses fractions résiduelles, est de plus en plus attirée par l’extrême droite et le Front national. Cette stratégie est génératrice d’un antisionisme véhément qui souvent dépasse en férocité celui des communistes.
« Il est toutefois un facteur qui sépare les communistes des trotskistes et d’autres composantes de l’extrême gauche française. Ce sont leurs rapports à la Seconde Guerre mondiale et à la Shoah, et ces rapports méritent qu’on les observe en détail.
« Les communistes restent attachés à un narratif historique qui, dans ses fondements constitutifs, est un narratif antinazi. Il est vrai que ce narratif passe sous silence les deux années séparant la signature du pacte germano-soviétique (août 1939) de l’agression allemande contre l’URSS (juin 1941). Il est vrai, aussi, que ce narratif a souvent tendance à évoquer les ‘victimes du fascisme’ en termes généraux sans mentionner que ces victimes étaient juives. Il n’en reste pas moins que l’antinazisme, dans toutes ses implications, fait partie de l’héritage idéologique et culturel de plusieurs générations de communistes français. Nul n’oublie, ainsi, que c’est sur l’initiative d’undéputé communiste, Jean-Claude Gayssot, que fut votée, en 1990, une loi permettant la répression judiciaire de la négation de la Shoah.
« Il en va différemment des trotskistes. Ceux-ci sont restés fidèles, pour l’essentiel, au principe deneutralité qui dicta l’attitude du trotskisme français pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce principe de neutralité découlait de l’idée que le prolétariat n’avait pas à prendre parti dans la lutte titanesque opposant deux impérialismes aussi détestables l’un que l’autre :
l’impérialisme allemand et l’impérialisme anglo-américain. ‘Ils se valent !’ titra le principal journal clandestin trotskiste lors du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944. Cette idée de l’équivalence des deux camps en guerre conduisit les trotskistes, dans leur grande majorité, à rester à l’écart de la résistance antinazie et à s’abstenir de toute activité de lutte contre l’occupant. Certains trotskistes – parmi ceux qui n’étaient pas juifs – versèrent dans la collaboration et le nazisme. Quant à la Shoah, le mathématicien Laurent Schwartz confirmera, dans ses Mémoires, que les trotskistes furent totalement – et même démonstrativement ! – indifférents au sort des Juifs en Europe occupée-1-.
« Après la guerre, le narratif trotskiste – toutes tendances confondues –restera fidèle à cette thèse de la parité des deux camps impérialistes qui se sont affrontés. Pour que cette thèse – dont l’absurdité saute aux yeux – soit crédible, pour pouvoir prétendre que Roosevelt et Churchill ne valaient pas mieux que Hitler et Mussolini, les trotskistes s’interdiront toute référence au massacre des six millions de Juifs ainsi qu’aux autres atrocités nazies.
Auschwitz, en effet, ruine la thèse de l’équivalence, et la solution sera, tout simplement, de faire comme si Auschwitz n’avait pas existé… C’est la raison principale pour laquelle la Shoah – dans les années 1950, 1960, 1970, 1980 – ne figure ni dans les discours, ni dans la presse, ni dans les publications, ni dans les programmes de formation militante, ni dans les commémorations des diverses fractions trotskistes. La Shoah et les horreurs hitlériennes resteront délibérément ignorées des trotskistes, lesquels, en revanche, n’auront pas de mots assez durs pour flétrir – dans les années 1960 – les ‘crimes impardonnables’ commis par l’impérialisme américain aux quatre coins du monde…
« Il existe une raison secondaire à cette occultation de la Shoah par les trotskistes. Elle découle du fait qu’un nombre impressionnant de dirigeants trotskistes – jusque dans les années 1980 – sont eux-mêmes juifs . Ils essaient bien sûr de faire oublier leur identité première en adoptant des patronymes français, mais ces patronymes n’empêchent pas cette réalité d’être connue de tous : des sympathisants comme des ennemis, des journalistes comme des politiques. S’abstenir de toute évocation du malheur juif les aide – pensent-ils – à camoufler leur origine et à se poser en authentiques militants internationalistes… Il n’empêche que l’occultation de la Shoah par les trotskistes répond avant tout à des considérations doctrinales : elle tient à ce que le souvenir d’Auschwitz nuit gravement à leur analyse ‘paritaire’ et ‘équilibrée’ de la Seconde Guerre mondiale. Certains courants négationnistes seront d’ailleurs originaires de l’extrême gauche, et l’extrême droite n’aura pas le monopole – loin de là ! – de la négation de l’Holocauste.
« Mais attention ! Quand elle le juge nécessaire, ou quand le besoin s’en fait sentir, l’extrême gauche française est prête à introduire le génocide hitlérien dans ses thématiques et dans ses campagnes publiques. Observons deux cas, lourds de signification l’un comme l’autre, et qui procèdent d’une même logique.
« Le premier cas s’est manifesté lors la réémergence électorale de l’extrême droite française, dans la foulée des succès initiaux du Front national de Jean-Marie Le Pen, en 1984. La réaction de l’extrême gauche fut d’autant plus véhémente que le Front national, tout en décochant ses ‘petites phrases’ contre les Juifs, menait campagne contre l’immigration arabo-musulmane.
Plusieurs méthodes furent mises en œuvre pour mobiliser l’opinion contre Le Pen, mais la stratégie qui fut jugée la plus efficace, au plan médiatique, et la plus justifiée, au plan politique, fut d’évoquer la Seconde Guerre mondiale.
Le massacre des Juifs fut donc utilisé dans l’idée que son souvenir conduira la jeunesse française à comprendre les dangers liés à l’essor d’un parti d’extrême droite. Auparavant indifférents au malheur juif et insensibles à la Shoah, certains intellectuels se mirent soudain à s’indigner des atrocités hitlériennes, dans le but – fondamental à leurs yeux – de combattre le racisme anti-arabe… Dans l’esprit des trotskistes, et plus généralement dans l’esprit de l’extrême gauche française, la Shoah avait enfin trouvé son utilité historique. Elle permettait de flétrir l’ignominie du racisme et donc de protéger les communautés afro-maghrébines contre l’extrême droite française.
« Une deuxième occasion d’exhumer la Shoah de sa non-existence antérieure et de l’introduire dans l’arsenal argumentaire trotskiste fut fournie par la première et surtout par la deuxième Intifada. Cette fois, il s’agissait de donner libre cours à un antisionisme radical en expliquant que les Israéliens font aujourd’hui aux Palestiniens, en gros, ce que les nazis firent aux Juifs pendant la guerre… Les atrocités nazies remplirent ainsi une nouvelle fonction historique, qui justifiait pleinement que la presse d’extrême gauche et les rhétoriques pro-palestiniennes les évoquent publiquement, à haute voix et avec toute l’émotion qui s’impose. Elles permettaient de retourner la Shoah contre les Juifs et de démoniser les Israéliens, tout en diffusant une vue aberrante et fantasmée du conflit proche-oriental… L’évocation de la Shoah sert, ici, à défendre les Arabes de Palestine autant qu’elle visait, dans l’exemple précédent, à protéger les Arabes de France. Dans les deux cas, les souffrances juives sont instrumentalisées au service d’une stratégie de complaisance à l’égard de la population arabo-musulmane de France. »
Epstein explique que : « La fascination que le Marxisme a exercé sur des secteurs importants de la gauche française attirait un pourcentage bien plus étendu d’intellectuels que n’importe où ailleurs, à l’Ouest, à l’exception probable de l’Italie. Les innombrables déviances de l’intellectualisme français découlent de ses caractéristiques générales, c’est-à-dire, de sa propension à l’extrémisme. L’intellectualisme français prétend incarner une moralité absolue. Il a le sentiment que son analyse est la seule juste. Sa parole se doit d’être radicale et conflictuelle, elle doit désigner des ennemis, elle sait où est le Bien et où est le Mal. Elle n’a ni le sens des positions intermédiaires ni celui des équilibres nuancés – sauf, nous l’avons vu, quand elle traite des Allemands et de leurs « équivalents » américains pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Une autre caractéristique concerne la façon dont s’exprime l’intellectuel. Le langage qu’il emploie doit être complexe et multiplier les tournures rhétoriques de haute voltige. La pensée décolle de la réalité et s’incarne dans des constructions théoriques qui n’ont plus rien à voir avec la logique des choses. La combinaison de ces particularités génère les déformations et les falsifications intellectuelles les plus grossières. Cet hyper-intellectualisme mène en droite ligne aux stupidités les plus affligeantes.
« Au cours de ce siècle, l’explosion de l’antisémitisme intellectuel s’est grandement élevée en intensité. Le « silence assourdissant » qui entourait au départ, en l’an 2000 et 2001, les incidents antisémites violents, s’est accompagné d’une floraison d’attaques verbales contre Israël. Celles-ci ne font que recycler d’anciennes formules éculées, tirés des campagnes antisionistes des périodes précédentes. Des intellectuels réputés ‘modérés’ ont comparé Sharon à Milosevic ; les extrémistes l’ont assimilé, purement et simplement, à Hitler. De nos jours, pour traiter du ‘nouvel antisémitisme’, il est indispensable de se référer à ces nombreuses décennies d’histoire ».
Le Dr. Manfred Gerstenfeld est membre du Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, qu’il a présidé pendant 12 ans. Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.
Adaptation : Simon Epstein & Marc Brzustowski.