Pendant la Grande Dépression, les femmes avaient besoin de nouveaux moyens pour produire ce dont leur famille avait besoin, notamment des vêtements pour leur famille, pour habiller leurs enfants.
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Elles ont donc cherché dans la maison – et même fouillé dans la grange – à la recherche de tissus qu’elles pouvaient transformer en robes, tabliers ou chemises. À l’époque, la farine et les aliments pour animaux étaient livrés dans de grands sacs en tissu, comme ceux que l’on voit sur cette photo datant de la Première Guerre mondiale.
Il n’a pas fallu longtemps pour que les fabricants de farine et de fourrage se rendent compte que leurs sacs étaient réutilisés.
Au Kansas, quand des propriétaires de moulins à blé se sont rendu compte que les femmes recherchaient leurs sacs pour faire des vêtements pour leurs enfants, et découvrant que leurs sacs avaient une seconde vie, ont commencé à utiliser du tissu à fleurs afin que les enfants aient de jolis vêtements. Ils sont allés, pour imprimer leurs marques, jusqu’à employer des encres qui se partaient au lavage, afin que votre nouvelle robe ne soit pas une publicité ambulante pour la farine Sunbonnet Sue !
Certains ont imprimé des motifs de poupées ou d’animaux en peluche en pensant aux robes des petites filles.
C’était un geste de pure bonté.
Le genre de gestes qui existent toujours, mais ne sont jamais rapportés par les médias. Le genre de geste qui définit tellement la mentalité et la culture américaine. La générosité, le partage, le sens de la communauté. Le don gratuit. Un mélange de naïveté, de candeur et de chrétienté.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Ma belle grand-maman vient de finir son « stock » de tissu qu’elle avait, qui était issu de sac d’engrais en Suisse. Elle a fait un joli tablier pour ma fille avec des papillons comme motif.
Tout comme l’arrière grand-mère de Rachel et Matthieu qui encore aujourd’hui , après avoir appris coudre sur le tas, confectionne, selon sa forme, des tabliers, bavettes et autre avec les tissus d’anciens sacs de céréales, ou des tissus reçus. Et tricote vaillamment chaussettes et ensembles pour bébé, qu’elle offre pour des ventes au home pour personnes âgées où travaille une de ses filles. Cela la maintient, à 84 ans.
Merci Haïm pour ce partage, cela réchauffe le coeur et encourage à multiplier ces gestes de pure bonté au milieux des ténèbres