« Les sages nous enseignent que lorsqu’un seul Juif fait une faute, le peuple tout entier en pâtit car, comme nous l’avons vu [précédemment], nous venons tous de la même source et représentons une seule entité. Lorsqu’un membre est blessé, tout le corps souffre.
Le Midrash dit : ‘Israël est comparé à une brebis (Yirmiyahou – Jérémie 50:17). Lorsqu’une brebis a une blessure à un membre, tous ses membres sont affectés [i-e sont enflammés, ce qui n’est pas le cas pour les autres animaux, Maharzou]. De la même façon, tout le peuple d’Israël souffre parfois des fautes d’un seul Juif. Rabbi Yishmaël dit : A quoi peut-on comparer cela ? A un groupe de gens à bord d’un bateau. L’un d’eux commence à percer un trou dans le plancher. « Que fais-tu, malheureux ? » s’écrient ses compagnons. « Que vous importe ? » répond l’homme, « je perce ce trou sous mon siège ! » « Ne comprends-tu pas que si le bateau prend l’eau, nous sombrerons tous ? » lui disent les autres.’ (Vayikra Rabba 4:6).
On évitera donc très soigneusement de se venger ou de garder rancune contre un autre Juif, car c’est se faire du mal à soi-même ! On se dira : c’est le Ciel qui amène cette peine à cause des fautes, et que l’intermédiaire ne compte pas.
En s’habituant à voir dans toute chose l’expression de la volonté de D.ieu, on mérite le pardon. Ce fut l’attitude de David lorsqu’Avishaï ben Tserouya exprima le désir de se venger de Shim’i ben Guéra qui l’avait maudit. Après avoir interdit à Avishaï d’intervenir, David lui expliqua : « HaShem lui a dit [i-e lui a permis (Ralbag)] : « Maudis ! » (Shmouel II 16:10).
Nos sages expliquent que c’est ce qui fit mériter à David d’être l’un des piliers du Char divin (Shevett Moussar 20:27, d’après le Midrash). »
Quelle bonne idée de nous donner à méditer ce passage du ‘Hafets ‘Haïm. En effet, la vengeance est une folie. La rancune doit être chassée de nos cœurs, car elle amène de bien mauvaises pensées et de tristes réactions parfois, mais surtout elle nous éloigne du Seigneur. Jamais Yeshoua n’aurait eu de telles pensées ; cela aurait été comme renier sa divinité et accepter l’invitation du diable à le suivre. Pour nous, c’est la même chose : nous devons choisir de suivre le diable ou Yeshoua. J’ai fait mon choix et je veux suivre Celui qui m’aime et que j’aime, et pas celui qui me hait et veut me voir en enfer. Merci Haïm pour cet extrait du ‘Hafets ‘Haïm. J’espère qu’il y en aura d’autres car ils sont vraiment sages.