‘Hafets ‘Haïm : Etude quotidienne des lois du langage – 19 février – Jour 144 – Réceptivité

Réceptivité

D.ieu a accordé à l’homme une grande sensibilité, qui s’applique en particulier au domaine du langage.

Même si on a tellement pris l’habitude de dire du lashon hara et qu’on est à tel point dominé par le mauvais penchant que les propos interdits coulent des lèvres sans qu’on s’en aperçoive, on ne doit pas désespérer. L’étude et la révision des lois qui s’y appliquent opéreront une transformation spectaculaire et on changera au point qu’on pèsera soigneusement chaque mot qu’on prononce. Même si ce qu’on dit n’est que du avak lashon hara (propos susceptibles de mener au lashon hara), on s’en apercevra et on évitera de récidiver.

D.ieu a accordé à l’homme une grande sensibilité, qui s’applique en particulier au domaine du langage. Cette faculté est un grand atout dans l’étude de la Torah car, en énonçant ses pensées, on est à même de percevoir si elles sont justes ou non. Comme le disent nos sages : « Car elles [les paroles de la Torah] sont la vie pour ceux qui les énoncent avec leur bouche » [Erouvin 54a]. Cette capacité de discerner est également vraie pour tous les domaines du langage.

Cette sensibilité est toutefois affaiblie par les conversations futiles et par le manque de soin. Mais lorsqu’on étudie les lois du langage et qu’on fait attention à ce qu’on dit, la sensibilité revient petit à petit, jusqu’à ce qu’elle retrouve toute sa puissance.