Initialement publié le 8 juillet 2017 @ 20:24
«Le discours de Donald Trump à Varsovie a été une révélation et a apporté un certain réconfort dans ces temps d’incertitude globale»– Chris Kenny, éditeur associé au quotidien The Australian.
Voici ce que JPG a bien voulu écrire en introduction à ma traduction du discours de Donald Trump à Varsovie, auquel j’ai ajouté quelques rares mentions entre braquets pour clarifier le texte :
«Ce discours de Donald Trump, prononcé dans une Pologne qui refuse d’être envahie par l’immigration islamiste, qui refuse cette notion viciée de frontières ouvertes, qui refuse de se plier au diktat des énarques et des eurodéputés immigrationnistes et suicidaires, qui refuse de diluer sa culture, sa tradition, au nom du multiculturel, qui refuse d’accepter l’idée fausse que l’immigration musulmane est une chance, qui refuse ce mensonge que l’islam est une religion de paix et d’amour, qui s’accroche dans la défense de ses racines, de son héritage regagné contre les nazis et les communistes, et ne veut certainement pas le perdre contre cette troisième tyrannie des suiveurs de Mahomet, ce discours de Donald Trump est tout ce que les élites de gauche détestent le plus au monde. Il rappelle que la civilisation occidentale est largement supérieure et créative que la civilisation islamique ou africaine ne l’a jamais été, qu’elle a apporté et apporte bonheur, richesse et création. Trump parle de foi, de Dieu, de famille, de Nation, de fierté, et refuse la fausse repentance et la honte imposées par la gauche mondiale et anticolonialiste au blanc toujours fautif.
Ce superbe discours se passe largement de commentaire, si ce n’est un : nulle part vous ne le trouverez publié.
Il explique pourquoi près de 100% des médias sont hostiles au président Trump et ne peuvent pas s’empêcher de le ridiculiser, l’insulter, le traîner dans la boue, mentir sur ce qu’il dit et sur ce qu’il fait, lui prêter des pensées antisémites, racistes, sexistes qu’il n’a évidemment pas, ignorer ou déformer ses accomplissements et ses réussites, parce que tout ce qu’il dit, les valeurs qu’il défend, sont celles qu’ils ont patiemment tenté de détruire depuis les années 60.
Ce superbe discours s’adresse à un peuple qui jouit d’une démocratie plus entière sur des sujets de société majeurs– même si des pressions fortes y existent contre la liberté d’expression– une démocratie plus entière que celle des pays de l’Europe de l’Ouest, de vous en France qui ne voulez pas d’immigration mais la voyez imposée à vous, ne vouliez pas de mariage pour tous mais l’avez vu imposé à vous, vous dont les vœux et aspirations sont méprisés et ignorés.
Ce discours dénonce la fausse démocratie européenne que vous subissez. Songez-donc, lorsque le peuple polonais a choisi de refuser l’immigration islamiste en observant les catastrophes et les attentats qu’elle cause, l’UE a voulu punir la Pologne au lieu de respecter la volonté du peuple polonais. Quelle honte ! Si l’on me demandait aujourd’hui où aller pour fuir les forces du mal, cette alliance des élites et dirigeants de gauche et de l’islam qui va tout détruire, je dirais : en Europe de l’Est, là, dans ces pays qui résistent fièrement à l’islam»– Jean-Patrick Grumberg.
Président Trump :
Nous sommes venus dans votre pays pour apporter un message très important: l’Amérique aime la Pologne et l’Amérique aime le peuple polonais. (Applaudissements.) Merci.
Les Polonais ont non seulement enrichi cette région, mais les Américains polonais ont également beaucoup enrichi les États-Unis, et je suis vraiment fier d’avoir eu leur soutien aux élections de 2016. (Applaudissements.)
C’est un honneur profond d’être dans cette ville, devant ce monument à l’insurrection de Varsovie, et de s’adresser à la Nation polonaise dont tant de générations ont rêvé: une Pologne sûre, forte et libre. (Applaudissements.)
Le président Duda et votre merveilleuse Première Dame, Agata, nous ont accueillis avec la chaleur et la gentillesse énormes pour laquelle la Pologne est connue dans le monde entier. Je vous remercie. (Applaudissements.) Mes sincères remerciements à vous deux. Et au Premier ministre Syzdlo, un grand merci. (Applaudissements.)
Nous sommes également ravis que l’ancien président Lech Walesa, si célèbre pour avoir conduit le mouvement Solidarnosc, se joint à nous aujourd’hui. (Applaudissements.)
Merci. Je vous remercie. Je vous remercie.
Au nom de tous les Américains, permettez-moi aussi de remercier tout le peuple polonais de la générosité que vous avez manifestée pour accueillir nos soldats dans votre pays. Ces soldats ne sont pas seulement des défenseurs courageux de la liberté, mais aussi des symboles de l’engagement de l’Amérique envers votre sécurité et votre place dans une Europe forte et démocratique.
Nous sommes fiers d’être rejoints sur scène par des soldats américains, polonais, britanniques et roumains. Je vous remercie. (Applaudissements.) Merci.
Le président Duda et moi sortons tout juste d’une réunion incroyablement efficace avec les dirigeants participant à l’initiative des Trois mers. Citoyens de cette grande région, l’Amérique est impatiente d’élargir notre partenariat avec vous. Nous nous félicitons que nos liens commerciaux soient de plus en plus forts au fur et à mesure que vous développez vos économies. Et nous nous engageons à vous assurer l’accès à d’autres sources d’énergie, de sorte que la Pologne et ses voisins ne soient plus jamais pris en otage par un seul fournisseur d’énergie. (Applaudissements.)
Monsieur le Président, je vous félicite, ainsi que le Président de la Croatie, de votre leadership dans cette initiative historique des Trois mers. (Applaudissements.)
C’est ma première visite en Europe centrale en tant que président, et je suis ravi que cela puisse être ici dans ce magnifique lieu. (Applaudissements.)
La Pologne est le cœur géographique de l’Europe, mais plus important encore, chez les Polonais, nous voyons l’âme de l’Europe. Votre nation est géniale parce que votre esprit est grand et votre esprit est fort. (Applaudissements.)
Pendant deux siècles, la Pologne a subi des attaques constantes et brutales. Mais alors que la Pologne a été envahie et occupée, et ses frontières ont même été effacées de la carte, elle n’a jamais été effacée de l’histoire ni de vos cœurs. Durant ces jours sombres, vous avez perdu votre terre, mais vous n’avez jamais perdu votre fierté. (Applaudissements.)
C’est donc avec une véritable admiration que je peux dire aujourd’hui que, depuis les fermes et les villages de votre campagne jusqu’aux cathédrales et places de vos grandes villes, la Pologne vit, la Pologne prospère et la Pologne prévaut. (Applaudissements.)
Malgré tous les efforts pour vous transformer, vous opprimer ou vous détruire, vous avez enduré et surmonté. Vous êtes la fière nation de Copernic– et, on ne doit pas l’oublier (applaudissements)– de Chopin, et de Saint Jean Paul II. La Pologne est une terre de grands héros. (Applaudissements.) Et vous êtes un peuple qui connaît la vraie valeur de ce que vous défendez.
Le triomphe de l’esprit polonais pendant des siècles de difficultés nous donne l’espoir d’un avenir dans lequel le bien conquiert le mal et la paix obtient la victoire sur la guerre.
Pour les Américains, la Pologne a été un symbole d’espoir depuis le début de notre pays. Les héros polonais et les patriotes américains se sont battus côte à côte dans notre Guerre d’Indépendance et dans de nombreuses guerres qui ont suivi. Nos soldats continuent de servir ensemble aujourd’hui en Afghanistan et en Irak, en combattant les ennemis de la civilisation.
Pour l’Amérique, nous n’avons jamais abandonné l’idée de liberté et d’indépendance comme étant le droit à la destinée du peuple polonais, et nous n’abandonnerons jamais. (Applaudissements.)
Nos deux pays partagent un lien spécial forgé par des histoires uniques et des personnages nationaux. C’est une communauté qui existe uniquement parmi les personnes qui ont combattu, saigné, et sont mortes pour la liberté. (Applaudissements.)
Les signes de cette amitié sont dans notre capitale. À quelques pas de la Maison-Blanche, nous avons élevé des statues d’hommes avec des noms comme Pułaski et Kościuszko. (Applaudissements.) Il en va de même à Varsovie, où les panneaux de rue portent le nom de George Washington et vous avez un monument en l’honneur de l’un des plus grands héros du monde, Ronald Reagan. (Applaudissements.)
Et je suis ici aujourd’hui, c’est non seulement pour visiter un ancien allié, mais pour le considérer comme un exemple pour les autres qui recherchent la liberté et qui souhaitent invoquer le courage et la volonté de défendre notre civilisation. (Applaudissements.) L’histoire de la Pologne est l’histoire d’un peuple qui n’a jamais perdu l’espoir, qui n’a jamais été brisé, et qui n’a jamais oublié son peuple. (Applaudissements)
Audience : Donald Trump! Donald Trump! Donald Trump!
Président Trump : Merci. Merci beaucoup. Je vous remercie. Merci beaucoup. Un tel honneur. La Pologne est une nation de plus d’un millier d’années. Vos frontières ont été effacées depuis plus d’un siècle et ont été restaurées il y a seulement un siècle.
En 1920, lors du miracle de Vistula, la Pologne a arrêté l’armée soviétique dans sa conquête de l’Europe. (Applaudissements). Ensuite, 19 ans plus tard, en 1939, vous avez encore été envahis, cette fois par l’Allemagne nazie par l’ouest et l’Union soviétique par l’Est. En voilà un dur problème.
Sous une double occupation, le peuple polonais a subi des difficultés au-delà du descriptible : le massacre de la forêt de Katyn, les occupations, l’Holocauste, le ghetto de Varsovie et l’insurrection du ghetto de Varsovie, la destruction de cette belle capitale et les morts : près d’une personne polonaise sur cinq. Une population juive dynamique– la plus grande en Europe– a été réduite à presque rien après que les nazis ont systématiquement assassiné des millions de citoyens juifs polonais, ainsi que d’innombrables autres, pendant cette occupation brutale.
Au cours de l’été 1944, les armées nazies et soviétiques se préparaient à une bataille terrible et sanglante ici à Varsovie. Au milieu de cet enfer sur terre, les citoyens de la Pologne se sont levés pour défendre leur patrie, et je suis profondément honoré d’être rejoint aujourd’hui sur ce podium par des vétérans et des héros de l’insurrection de Varsovie. (Applaudissements.)
Audience : (Chants.)
Président Trump : quel grand esprit. Nous saluons votre noble sacrifice et nous nous engageons à nous rappeler toujours votre combat pour la Pologne et pour la liberté. Je vous remercie. Je vous remercie. (Applaudissements.)
Ce monument nous rappelle que plus de 150 000 Polonais sont morts pendant cette lutte désespérée pour renverser l’oppression.
De l’autre côté de la rivière, les forces armées soviétiques s’arrêtaient et attendaient. Ils ont observé tandis que les nazis détruisaient impitoyablement la ville, assassinant vicieusement les hommes, les femmes et les enfants. Ils ont essayé de détruire cette nation pour toujours en brisant sa volonté de survivre.
Mais il y a un courage et une force dans le caractère polonais que personne ne pouvait détruire. Le martyr polonais, l’évêque Michael Kozal, a déclaré: «Il y a plus horrifiant qu’une défaite avec les armes, et c’est l’effondrement de l’esprit humain».
Au cours de quatre décennies de règne communiste, la Pologne et les autres nations captives d’Europe ont subi une campagne brutale pour démolir la liberté, votre foi, vos lois, votre histoire, votre identité– l’essence même de votre culture et de votre humanité. Pourtant, à travers tout cela, vous n’avez jamais perdu cet esprit. (Applaudissements.) Vos oppresseurs ont essayé de vous briser, mais la Pologne n’a pas pu être rompue. (Applaudissements.)
Et quand le jour du 2 juin 1979 un million de Polonais se sont rassemblés autour de la Place de la Victoire pour leur première messe avec leur pape polonais, ce jour-là, chaque communiste de Varsovie a dû savoir que leur système oppressif allait bientôt tomber. (Applaudissements). Ils doivent l’avoir compris au moment même du sermon du pape Jean-Paul II quand un million d’hommes, de femmes et d’enfants polonais ont levé leurs voix en une seule prière. Un million de Polonais n’ont pas demandé de richesse. Ils n’ont pas demandé de privilège. Au lieu de cela, un million de Polonais ont chanté trois mots simples : «Nous voulons Dieu». (Applaudissements.)
Avec ces mots, le peuple polonais s’est souvenu de la promesse d’un avenir meilleur. Ils se sont découvert un courage nouveau pour affronter leurs oppresseurs, et ils ont trouvé les mots pour déclarer que la Pologne serait de nouveau la Pologne.
Alors que je suis ici aujourd’hui devant cette foule incroyable, cette nation fidèle, nous pouvons encore entendre ces voix qui font écho à l’histoire. Leur message est plus vrai aujourd’hui que jamais. Le peuple de Pologne, le peuple d’Amérique et le peuple d’Europe crient encore: «Nous voulons Dieu». (Applaudissements.)
Ensemble, avec le pape Jean-Paul II, les Polonais ont réaffirmé leur identité en tant que nation dévouée à Dieu.
Et avec cette déclaration puissante de qui vous êtes, vous en êtes venu à comprendre ce qu’il fallait faire et comment il fallait vivre. Vous étiez solidaires contre l’oppresseur, contre une police secrète sans loi, contre un système cruel et immoral qui a appauvri vos villes et vos âmes. Et vous avez gagné. La Pologne a prévalu. La Pologne prévaudra toujours. (Applaudissements.)
Audience : Donald Trump! Donald Trump! Donald Trump!
Président Trump : Merci. Vous avez été soutenu dans cette victoire sur le communisme par l’alliance forte des nations libres de l’Occident qui ont défié la tyrannie. Maintenant, parmi les membres les plus engagés de l’Alliance de l’OTAN, une Pologne forte, un bloc libre a repris sa place en tant qu’une des nations leaders d’Europe.
Une Pologne forte est une bénédiction pour les nations d’Europe, et elles le savent. Une Europe forte est une bénédiction pour l’Occident et le monde. (Applaudissements.) Cent ans après l’entrée des forces américaines dans la Première Guerre mondiale, le lien transatlantique entre les États-Unis et l’Europe est aussi fort que jamais et peut-être, à bien des égards, encore plus fort.
Ce continent n’est plus confronté au spectre du communisme. Mais aujourd’hui nous sommes en Occident, et nous devons dire qu’il existe de graves menaces [l’islam] pour notre sécurité et notre mode de vie. Vous voyez ce qui se passe là-bas [en Syrie, en Irak, en Iran, au Yémen, en Afghanistan]. Ce sont des menaces. Nous les confronterons. Nous allons gagner [message à Macron qui disait durant la campagne qu’il fallait s’habituer à vivre avec le terrorisme]. Mais ce sont des menaces. (Applaudissements.)
Audience : Donald Trump! Donald Trump! Donald Trump!
Président Trump : Nous sommes confrontés à une autre idéologie oppressive– qui vise à exporter le terrorisme et l’extrémisme partout dans le monde. L’Amérique et l’Europe ont subi une attaque terroriste après l’autre. Nous allons y mettre fin. (Applaudissements.)
Lors d’un rassemblement historique en Arabie Saoudite, j’ai invité les dirigeants de plus de 50 nations musulmanes à se joindre pour chasser cette menace qui menace toute l’humanité. Nous devons rester unis contre ces ennemis communs pour leur confisquer leurs territoires et leurs financements, leurs réseaux et toute forme de soutien idéologique qu’ils pourraient avoir. Bien que nous accueillerons toujours de nouveaux citoyens qui partagent nos valeurs et qui aiment notre peuple, nos frontières seront toujours fermées au terrorisme et à l’extrémisme de toute nature [message direct contre Merkel et sa politique frontières ouvertes qui n’est pas modifiée]. (Applaudissements.)
Audience : Donald Trump! Donald Trump! Donald Trump!
Président Trump: Nous luttons contre le terrorisme islamique radical, et nous allons gagner. Nous ne pouvons pas accepter ceux qui rejettent nos valeurs et qui utilisent la haine pour justifier la violence contre des innocents.