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L’œil de Marianneke
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« Nous défendons une Palestine libre de la mer au Jourdain ! », déclarait Samidoun Brussels, du nom d’un réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens, dans son communiqué pour appeler à manifester à Bruxelles le 11 octobre dernier. Comment s’en étonner, dès lors que Samidoun fait partie intégrante du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), une organisation terroriste désignée comme telle par l’Union européenne, note Nadia Geerts, notre chroniqueuse d’outre-Quiévrain.
Le 11 octobre avait lieu une grande manifestation devant le ministère des Affaires étrangères, à Bruxelles. Son mot d’ordre ? « Guerre à Gaza : Pour un cessez-le-feu et une paix juste, contre la violence coloniale et l’apartheid ». Oui, vous avez bien lu : pas un mot pour condamner la barbarie des exactions du Hamas lors de l’opération Déluge d’al-Aqsa, l’attaque terroriste du 7 octobre ciblant clairement les civils, dans une opération tenant à la fois du 11 septembre et du Bataclan. Rien, pas un mot. Seuls la « violence coloniale » et « l’apartheid » sont nommés clairement ! Les organisateurs ? Tout le gratin de la gauche belge, ou presque. Lancé par l’Association belgo-palestinienne, l’appel à manifester a été signé par diverses associations : Agir pour la Paix, AWSA-Be (Arab Women’s Solidarity Association – Belgium), BA4P, CNAPD, Comac, Communauté palestinienne en Belgique et au Luxembourg, Écolo J, Een Andere Joodse Stem (EAJS), Gauche anticapitaliste, Intal, JAC, Jeunes FGTB, FGTB (Centrale Générale), Mouvement des Jeunes Socialistes, Palestina Solidariteit, Présence et action culturelles (PAC), Pro-JeuneS, Solsoc, Union des progressistes juifs de Belgique (UPJB), Viva Salud et Vrede vzw.