« Les forces d’occupation doivent savoir que 7 octobre n’était qu’un entraînement ». C’est ce qu’a affirmé ce jeudi le chef du Hamas à Gaza, pour sa première déclaration depuis le début de la guerre déclenchée par les massacres dont il est le cerveau. Des propos qui ne font que corroborer ceux des dirigeants israéliens, qui affirment que si l’organisation terroriste n’est pas complètement éliminée militairement et politiquement, les attaques perpétrées le 7 octobre se reproduiront « encore et encore ».

Selon les témoignages de plusieurs otages libérés de captivité, on sait que Sinwar, qui se terre quelque part dans un bunker du sud de la bande de Gaza, a a rendu visite à certains captifs quelques jours après leur enlèvement. S’adressant à eux en hébreu, langue qu’il maîtrise très bien depuis son long séjour dans les prisons israéliennes, il leur a dit « qu’ils n’avaient pas à avoir peur », et « qu’aucun mal ne leur serait fait ».

Une ex-otage libérée de 85 ans, habitante du kibboutz Nir Oz, n’a d’ailleurs pas hésité à l’interpeller, lui demandant « pourquoi il s’en était pris à des militants pour la paix ». Ce à quoi Yahya Sinwar n’a pas répondu.