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QUAND UN COURRIER FRATERNEL VAUT L’ARTICLE: Notre frère Hervé nous écrit suite au message qui a traversé notre SEDER DE PESSA’H sur le thème du levain d’hypocrisie et d’illusion religieuse. A LIRE !

By 24 avril 2024TEMOIGNAGE
Bonjour Haïm
Concentré comme je l’étais hier soir en écoutant ton message d’ouverture du Seder, je me suis bien calé sur son thème fondamental : l’hypocrisie religieuse. Lors de ma première écoute, pas assez concentrée, je pensais surtout « orgueil » et « repentance » parce que ce sont des sujets sur lesquels je me suis concentré ces derniers temps. Bien sûr, tout se tient, mais il faut bien écouter pour recevoir les choses telles qu’elles sont dites.
L’hypocrisie religieuse, autrement dit une comédie chrétienne plus ou moins consciente est un sujet dont on commence à parler. Des amis à moi, dans des conversations privées, ont évoqué le sujet. Il y a bien vingt ans qu’un responsable d’église m’a dit que chez certains Evangéliques, il pouvait arriver qu’on se conduise comme chez les « multitudinistes » pourtant décriés (les vieilles églises protestantes). Je l’ai entendu récemment encore, commentaire venant de personnes sérieuses. En ce qui me concerne, je n’ose pas aborder le sujet car je ne veux pas faire ce type de commentaire, car je pense que cela me lancerait sur un chemin d’orgueil, préférant le laisser à des personnes qui ont l’autorité et la stature spirituelles pour cela.
En t’écoutant (au début du message), j’ai aussi pensé aux efforts qu’on faisait pour se sauver soi-même. Cela peut arriver même quand on est au clair sur le salut par la foi seule. J’ai eu à m’en rendre compte et à combattre cela en moi. Cela se présente ainsi : se demander si on est suffisamment sérieux et concentré en quelque sorte dans sa profession de foi. A la fin, Dieu m’a donné de voir que cette pensée n’avait pas de sens et était de la fumisterie, de l’introspection en forme de rideau de fumée, et une tentative de récupérer de l’autojustification par soi-même. J’ai appris à la « flinguer » avec résolution. On n’assaisonne pas, on n’ajoute rien. On croit, tel qu’on est (Tel que je suis, je viens à Toi !), ou on ne croit pas. Le reste n’a pas de sens. C’est au mieux maladif. « Résistez au diable et il fuira loin de vous ». C’est la cure. Et elle est efficace. Quand Dieu donne gratuitement, on ne s’invente pas de fausses factures.
Un grand Shalom
Hervé

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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