Plusieurs expéditions d’armes ont été suspendues selon divers rapports ces derniers jours, des sources affirmant que l’administration Biden cherche à faire pression sur Israël pour qu’il renonce à Rafah.
L’administration Biden a temporairement interrompu l’envoi de bombes vers Israël la semaine dernière, craignant que Jérusalem n’envisage une attaque à grande échelle contre la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, sans l’approbation des États-Unis, a révélé mardi un haut responsable de l’administration.
Dans son dernier rapport sur les retards dans les expéditions d’armes, l’ Associated Press a cité un responsable américain qui a confirmé que l’administration Biden cherchait à faire pression sur Israël pour qu’il renonce à l’opération de Rafah.
La livraison retardée la semaine dernière comprenait 1 800 bombes de deux mille livres et 1 700 bombes de cinq cents livres. L’inquiétude était que les bombes seraient utilisées dans la zone densément peuplée de Rafah, où vivent plus d’un million de Gazaouis.
Les rapports indiquent que depuis mars, l’administration Biden n’a pas progressé dans le transfert d’armes supplémentaires d’une valeur d’environ 1 milliard de dollars vers Israël. Ces accords potentiels concernent les munitions de chars, les véhicules militaires et les missiles de mortier. Plus précisément, les accords proposés prévoyaient le transfert de munitions pour chars de 120 mm d’une valeur de 700 millions de dollars, de véhicules tactiques d’une valeur de 500 millions de dollars et de munitions pour mortiers de 120 mm d’une valeur de moins de 100 millions de dollars, selon des sources américaines.
Traditionnellement, les États-Unis ont fourni une aide militaire importante à Israël, une tendance qui s’est intensifiée après l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël en octobre.
Lundi matin, Tsahal a émis des ordres d’évacuation aux habitants de l’est de Rafah et, ce soir-là, le cabinet de guerre a décidé à l’unanimité de poursuivre ses opérations vers le dernier bastion du Hamas au sud de l’enclave.
Un responsable israélien a déclaré à i24NEWS que l’incursion actuelle était « limitée », et a déclaré qu’il ne s’agissait pas de l’offensive terrestre à grande échelle qu’Israël a promis de lancer . Mardi matin, l’armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle total du côté palestinien du terminal de Rafah.
