La récente condamnation de Paulette Harlow, 75 ans, pour sa participation à une manifestation pacifique en faveur de la vie incarne le double standard flagrant de notre système juridique. Harlow, une catholique romaine de Kingston, dans le Massachusetts, a participé à une manifestation non violente « verrouiller et bloquer » à la Washington Surgi-Clinic en octobre 2020.
Aux côtés de neuf autres militants, elle est entrée dans la clinique, s’est enchaînée aux autres et a prié. , dans l’espoir de sauver les enfants à naître de l’avortement. Cet acte de désobéissance civile, qui, selon les militants, était enraciné dans de profondes convictions morales et religieuses, a maintenant abouti à une peine de 24 mois de prison en vertu de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE).
Le 31 mai 2024, la juge de district américaine Colleen Kollar-Kotelly (photo ci-dessous) a prononcé la lourde peine contre Harlow, malgré ses problèmes de santé importants, notamment un diabète débilitant et de graves maux de dos qui la confinent dans un fauteuil roulant. Dans une démonstration de parti pris judiciaire flagrant, Kollar-Kotelly, connue pour son activisme de gauche, a non seulement condamné Harlow, mais s’est également moquée d’elle et de son mari pour leurs convictions pro-vie.
Lorsque le mari de Harlow a exprimé sa crainte que sa femme ne meure en prison, Kollar-Kotelly a fait remarquer avec désinvolture qu’elle espérait que Harlow « ferait un effort pour rester en vie » parce que c’était un « principe de la religion [de Harlow] », selon un reportage.
Cette insensibilité met en évidence les préjugés profondément enracinés au sein du système judiciaire contre les défenseurs de la vie. La loi FACE, qui vise ostensiblement à protéger l’accès aux services de santé reproductive, a été utilisée comme arme pour cibler de manière disproportionnée les militants pro-vie. Alors que des groupes de gauche comme Black Lives Matter, PETA et divers militants écologistes s’engagent régulièrement dans des manifestations perturbatrices – bloquant des routes, des entrées et même des centres-villes entiers – sans s’exposer à des sanctions aussi draconiennes, les manifestants pro-vie se heurtent à toute la force de la loi. pour des actions beaucoup moins intrusives.
L’hypocrisie est stupéfiante. Les manifestations pacifiques ont toujours été la pierre angulaire de la démocratie américaine, mais il semble que seules certaines idéologies politiques bénéficient de cette protection. D’un point de vue purement juridique, ils auraient peut-être pu être accusés d’intrusion, mais la loi FACE est une attaque directe contre le mouvement pro-vie, faisant des chrétiens une cible de guerre politique et sociale.
Considérez l’incohérence généralisée. Lorsque des militants de gauche bloquent des autoroutes ou occupent des bâtiments, ils sont souvent salués comme les champions de leur cause, exerçant leurs droits au titre du premier amendement. Pourtant, lorsque des défenseurs de la vie comme Harlow participent à des manifestations pacifiques, ils sont diffamés, arrêtés et condamnés à des années de prison. Cette application sélective est non seulement injuste, mais révèle également un parti pris flagrant au sein de notre système judiciaire. C’est comme si le gouvernement avait décidé que certaines vies – celles des enfants à naître – méritaient moins d’être protégées, et que ceux qui osent les défendre devaient être sévèrement punis.
La condamnation de Harlow est un sinistre rappel de la manière dont la loi FACE est utilisée pour faire taire et intimider le mouvement pro-vie. Cette femme âgée, dont le seul crime a été de défendre les sans-voix, risque désormais de passer ses dernières années derrière les barreaux. Son état de santé rend cette peine particulièrement cruelle, transformant de fait une peine de deux ans de prison en une potentielle condamnation à mort. Pendant ce temps, ceux qui s’engagent dans des manifestations beaucoup plus perturbatrices et violentes continuent de bénéficier de la clémence et, souvent, du soutien tacite des institutions mêmes qui cherchent à écraser le militantisme pro-vie.
Dans un pays autrefois fier de sa liberté et de sa justice, le traitement réservé à Paulette Harlow est tout simplement une parodie. Son cas devrait servir de signal d’alarme à tous les Américains quant à la voie dangereuse que nous empruntons lorsque la dissidence pacifique et morale se heurte à des représailles aussi disproportionnées. Si nous ne nous opposons pas à cette application sélective et ne défendons pas le droit de tous à manifester pacifiquement, quelle que soit leur position politique, nous risquons d’éroder les libertés mêmes qui nous définissent en tant que nation.
Merci Haïm pour cet article.
C’est une abérration ! Quel manque de cœur et quel honte également de la part de ce juge, de ce moquer de M. et Mme Harlow alors qu’ils sont âgés et malade physiquement.
Que le Seigneur bénisse cette femme qui a prié pour ces futurs enfants à naître. Qu’il la garde et la protège dans sa santé.
Merci pour cette information, Haïm. Quelle aberration et quel monde de folie ! Cette juge n’a aucun respect pour la vie humaine, que ce soit pour les enfants à naître ou pour les personnes malades ou âgées. Elle devra rendre des comptes au jour du grand jugement. On constate la même folie destructrice chez beaucoup d’Américains de gauche, à commencer par le gouvernement Biden. Ce n’est pas une spécialité américaine, loin s’en faut, car nous avons aussi en Europe, et en France en particulier, de plus en plus de lois ineptes et répressives, que l’on nous pond sans que nous le sachions. Le but de tout cela est la destruction des valeurs chrétiennes, des valeurs morales, de la famille, de la justice, et de la société en général. Il est d’autant plus important alors que nous puissions être des exemples de ces valeurs chrétiennes autour de nous, et présenter Celui qui est la source de la vraie vie et du salut, et qui revient bientôt pour juger la terre. Maranatha !
AMEN !